Bonne lecture !

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Peter arrive au lycée presque en retard.

Ce n'est pas qu'il l'a fait exprès, loin de là, mais il a peut-être bien passé son dimanche dans la laboratoire de Tony Stark. Il a hésité pendant une bonne partie de sa nuit du samedi, jusqu'à ce que Tante May rentre du boulot aux aurores et qu'il lui dise « je peux... aller bricoler des trucs ? ».

Peut-être que les cernes noires ont penché en sa faveur. Et peut-être qu'il a soupiré très fort de soulagement quand Tony Stark a répondu à six heures du matin :

— Dis-moi que tu n'es pas à moitié mort dans une ruelle.

La bouche entrouverte, Peter a mis une seconde trop à répondre, trop étonné.

— Oh, merde. Vraiment ? Je dois envoyer quelqu'un te chercher ?

— Quoi ? Non !

— Tant mieux. Pepper me tuerait. Ne te montre jamais devant elle avec ne serait-ce qu'une égratignure sur le visage, tu veux ?

— Oui, Mr Stark. D'accord.

— Bien. Tu appelles pour quoi, alors ? Il est tard.

Debout sur un toit, à la merci du vent légèrement frais qui soufflait depuis des jours, Peter avait haussé les sourcils.

— Il est tôt, à vrai dire. Mais c'est pas grave. En fait je voulais vous demander un service. Mais si vous voulez pas, c'est pas grave ! Je voudrais pas vous embêter. Vous êtes sûrement très occupé et...

— Gamin ? Abrège.

— Oui. D'accord. Je pourrais venir dans votre labo pour avancer sur mes nouveaux capteurs ? Je me ferais tout petit. En silence. Pas un mot. Juste moi et ma panique. Promis.

— Je suis en bas, petit. La porte est ouverte. Et j'espère que ta tante ne va pas m'attaquer pour enlèvement.

— Elle est au courant. Pas de soucis. Je suis en chemin.

— Ne sonne pas. Je déteste quand on sonne. Et n'étend pas ma musique.

— Ne vous inquiétez pas, j'adore Led Zeppelin.

La suite a été un peu plus brouillon, avec des siestes et des calculs et des tests sur le plafond. Finalement, c'est FRIDAY qui les a interrompu pour leur rappeler que Peter avait cours. Dans vingt minutes.

Ce qui explique pourquoi Peter arrive en retard.

— Peter..., soupire sa prof en le voyant passer la porte.

Il grimace.

— Je suis vraiment, vraiment désolé, mais cette fois j'étais bien parti pour être à l'heure sauf qu'au dernier moment il y a eu ce chien au milieu de la route et...

— Peter. Va t'asseoir.

— Oui, madame.

Il pose ses fesses à côté de Ned à peine deux secondes plus tard. Cody se penche par dessus la table et leurs regards se croisent (et peut-être que Peter rougit un peu, sans raison).

— Hey, mec.

— Hm, salut ?

— T'es libre après les cours ?

— Oh, je... après les cours ?

— Oui.

Peter le fixe intensément, jusqu'à ce que Ned lui donne un coup de coude en agitant les sourcils.

— Parfaitement libre.

— Génial. Tu pourras m'attendre ?

Il acquiesce vivement. Cody lui renvoie un sourire.

Puis le cours recommence, comme si de rien n'était, et Peter commence légèrement à transpirer car de toute évidence ce n'était pas un rêve.

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