J'attendais mon sort,mais aucune chose ne se produisit.Aucune griffe ne lacéraient ma chaire,aucun croc ne transperçait ma peau.J'ouvrit les yeux et je vit une grosse chienne se jeter sur les chats.C'était une chienne bâtarde de couleur noir au poil frisés.Elle était vieille mais ses mouvements étaient souple et ses mâchoires ne claquait qu'à quelques millimètres des chats.Elle lança
-Ne reste pas planté là et viens m'aider!
Mais oui!qu est-ce qui m'avait pris de rester planté là à rien faire à part avoir pitié de ces minets rachitiques qui ne méritaient rien de mieux que de la chaire à corbeaux!Je m'élançais à l'aide de la vieille chienne.En deux temps trois mouvements nous mettons les chats hors d'état de nuire.Merci.Murmurais-je.
-C'est rien.J'pouvais pas t'laisser là et rien faire.
-Comment t'appelles-tu?
-Je n'ai pas de nom.
-Tout le monde a un nom!
-Je sais mais pas moi.
-Tu dis bien en avoir un non?
-Bon d'accord.Su t'insistes le jeunot.Mes amis m'appellent Corneille.
-Tu pourrais me présenter tes amis?
-Comment mes potes pourraient t'aider?
Je lui racontais mon histoire.Corneille écoute mon histoire avec attention.Puis elle dit.
-Suis moi.J'ai un contact qui pourrait t'être utile.
Je la suis jusqu'à une ruelle où je découvre un groupe de chien allongés sur des sacs d'ordures.L'un d'eux lève la tête et grogne en me voyant.Corneille traverse avec aise parmi les déchets jusqu'à un chien aux oreilles pointues .mais je doutais.Ces oreilles étaient-elles seulement pointues où avaient-elles été déchirées à coups de crocs.Ce chien avait aussi un Oeil en moins.Mais était-il né comme ça ou lui avait-on arraché sauvagement.Son pelage était rouge-roux.Mais son pelage était-il tâché de sang.Mon sang se glaça dans mes veines.Corneille m'avait-elle conduit jusqu'à un chien meurtrier et assoiffé de sang?
-Qu'est-ce qu'il veut celui là,jappe-t-il.
Corneille répond avec une assurance surprenante en lui parlant de ma situation.Il fronce les sourcils et fini par lâcher.
-Suis la route,puis tu croiseras un vieux camion abandonné,ensuite,tu tourneras à gauche et tu t'enfonce ras dans les bois.Il y a une vieille cabane au fond de la forêt.Mais ne t'arrête surtout pas!Des humains correspondant à ta description du genre pas mal louche vivent là bas à l'automne.Allez va!
Je le remerciais en inclinant la tête.Corneille me raccompagnât jusqu'à la sortie de la ruelle.Je traversais la route et Corneille continuait de me suivre.Je me retournais et elle dit.
Je vais t'accompagner,ça serait bête que tu te fasse arranger le portrait par des chats après tant de route.
Je souris à l'idée d'avoir un compagnon de route.J'allais continuer mon chemin lorsque j'entendis un bruit de choc et des crissements de pneus.Je me retournais une deuxième fois et vit le corps de la pauvre chienne fuser sur le bord de la route.Je couru jusqu'à elle et m'aperçut qu'elle respirait encore.Je la trainait à l'abri des camions.Je me pensais sur elle pour vérifier sa respiration lorsqu'elle ouvre les yeux et murmura.
-Ne t'attarde pas sur une vieille chienne comme moi.Parfois la mort survient et personne n'y peut rien.Va retrouver ta Émilie.J'ai déjà connu le confort d'un foyer.Je sais que tu étais heureux avec elle et ne la déçois jamais.
Ce fut les derniers mots de la vieille Corneille.