Chapitre 34
— Tu n'as pas le droit de dire ça !
— Oh que si !
— Oh que non ! Répliqua-t-elle en soutenant son regard.
Bouleversée pas son regard intense, Ella préférait rester silencieuse.
— Dès que j'aurai trouvé ce papier je...
— Quel papier ? Interrompit Ella en passant devant lui alors qu'il était passé derrière son bureau. Pourquoi tu te focalise sur ce papier ?
Suffoquant par sa présence, Ella avait entrepris une folle course autour de son bureau pour le fuir.
— Ce papier peut me permettre d'annuler ce mariage. Expliqua-t-il en la rattrapant par le bras.
Déposant ses yeux sur ses doigts pressés contre sa peau, Ella en avait honte de ressentir une étrange sensation en pleine dispute.
— Et après Khalil ?
Sa question semblait le déstabiliser.
— Après nous allons pouvoir être ensemble.
Elle avait émis un bref rire désemparé.
— Ce n'est pas si simple et te le sais Khalil.
Se dégageant de sa prise en détachant son bras de sa main puissante, Ella avait repris.
— La politique, ton image, que vont pensaient les gens qui entoure ton quotidien ?
Plissant les yeux il semblait réfléchir amèrement.
— Es-tu en train de me fuir Ella ?
Face à sa question, elle s'était violemment empourprée.
— Non je t'expose mon point de vue.
— Et je te l'ai déjà dit... il ne me plaît pas ! S'emporta-t-il en serrant les dents.
— Ecoute Khalil on devrait aller dormir.
La rejoignant dangereusement, il l'avait dévisagé un instant avant de se pencher vers elle.
Ses lèvres avait caressés les siennes, fermant les yeux, Ella sentait une sourde colère émanait dans son souffle chaud.
— Cette conversation est loin d'être fini crois-moi ! Murmura-t-il sévèrement contre ses lèvres.
S'éloignant d'un pas léger, il avait cessé de discuter d'une simple caresse contre ses lèvres.
Frottant ses bras, elle sentait sa gorge se serrer, elle n'avait pas la moindre envie de le suivre mais son invitation à quitter la pièce ne lui laisser guère le choix.
— Ella ?
Soufflant sur la mousse qu'elle se renvoyait depuis de longue minute, Ella avait pressé le gant contre le visage de Laila pour effacer la mousse de sa joue.
— Oui mon ange.
— J'aime prendre le bain avec toi !
Sensible à la remarque de sa sœur, Lana avait soufflé de la mousse contre son visage.
— Moi aussi !
Plongée dans le bain chaud, Ella s'était autorisée à prendre possession de sa baignoire pour se détendre bien sûr les petites avaient réclamés de venir avec elle, comment résister à leur joues joufflus qui esquissaient des moues irrésistible.
Lana explorait le fond de la baignoire en cherchant les pétales de rose pour les mettre sur sa peau, portant sa main derrière la nuque de Laila elle l'avait ramené vers elle, tandis qu'elle s'échappait dans la grande baignoire.
Les portes coulissantes ouvertes les avaient obligés à se retourner toutes les trois.
— Regarde papa !
Attrapant de la mousse, la petite Laila soufflait dessus sous les yeux de son père visiblement toujours en colère.
— Je vois ma chérie te voilà toute belle. Dit-il en souriant.
Marchant jusqu'à la baignoire, il avait posé ses mains avec nonchalance sur le rebord de la baignoire.
— Pourquoi tu ne m'as pas réveillé ?
Il contempla la jeune femme nue dans la baignoire avec le désir et l'envie furieuse d'être à la place de ses filles, sa peau laiteuse était devenue brillante grâce à la vapeur qui s'échappait du bain chaud, et ses yeux sous ses longs cils recourbés reflétaient sous le soleil qui traversait les rideaux, un sentiment de frustration de ne pas être à ses côtés l'avait rendu fou.
— Laila t'a secouait plusieurs fois. Expliqua-t-elle. Tu semblais exténué, j'ai préféré ne pas insister.
Il n'avait pratiquement pas dormi de la nuit et pour cause ? La jeune femme semblait déterminée à lui échapper, une chose qui n'avait pas l'intention de laisser passer.
— une fois ce bain terminé rejoint moi dans mon bureau.
Sans lui laisser le temps de répondre, il était parti prendre une douche froide de l'autre côté, pour faire taire toute envie de la posséder.
Lissant ses cheveux mouillé, Khalil cherchait désespérément un moyen de la garder ici, la laisser partir était inimaginable, il le savait depuis le premier jour, sauf qu'il avait fui l'évidence qui se présenté devant ses yeux. Écoutant ses filles rires aux éclats de l'autre côté de la salle de bain, Khalil avait fermé les brièvement. La silhouette de la jeune femme était passée devant la glace accompagnée de Laila. Serrant les dents en la regardant dans se peignoir qu'il avait pris soin de choisir lui-même, Khalil avait réprimé un frisson d'excitation.
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