Chapitre 3


    Se levant d'un bon, Ella devait surement faire face au cheikh, d'une posture majestueuse il était doté d'un charme peu connus et son visage fermé le rendait d'autant plus féroce. Trop petite pour assurer sa défense, Ella s'était reculée contre le banc en baissant les yeux sur son sabre. Avalant sa salive de travers, Ella espérait que sa mort soit rapide.
— Avant de me tuer sachez que je les ai juste trouvés sur un trottoir en pleur. Lança Ella péniblement.
— Qui a dit que j'allais vous tuez ? Demanda le cheikh d'une voix aussi sombre que le vaste couloir.
— Votre tête. Déclara Ella en essayant de distinguer s'il faisait semblant de la rassurer ou s'il était sincère.
Comblant l'espace qui les séparé à sa plus grande peine, il avait saisi ses joues en faisant pression dessus, lâchant le ruban qu'elle tenait, elle avait agrippé son poignet bronzé en émettant un gémissement de douleur.
— Ainsi vous yeux son bien magique. Murmura l'homme en l'obligeant à lever la tête.
D'un bon gros mètre quatre-vingts dix, elle avait dû s'efforcer de garder la tête penchée.
— Qu'... quoi ? Balbutia Ella
— Mes filles m'ont dit que vos yeux était magique.
Si Khalil cherchait d'où elle venait en décryptant cette peau blanche, ses yeux étaient un délice à examiner.
Des yeux vairons.
Un cadeau inestimable, un cadeau qui avait été donné à la bonne personne, pensa Khalil en détaillant les deux couleurs portés sur cette peau délectable.
Relâchent ses joues en se rendant compte qu'il les tenait depuis trop longtemps il avait écarté ses doigts.
Un courant étrange l'avait parcouru.
— Écouter je n'ai rien fait, j'ai simplement pris soin d'elles. Déclara la jeune femme.
Si elle pensait devoir se frotter les joues pour effacer la douleur, elle n'en fit rien.
— Votre nom s'il vous plaît.
Sous sa voix autoritaire, Ella avait préféré s'asseoir pour continuer son procès.
— Ella emerray.
— D'où venez-vous comme ça Ella emerray ?
Allait-elle subir un interrogatoire ? Ça en avait tout l'air.
— Ma tante m'a payé ce voyage pour mes vingt-trois ans. Débuta Ella en insistant sur son âge pour qu'il soit clément. Je viens d'Ecosse.
— Une écossaise en plein milieux du désert ? Vous êtes sans doute la première que je vois. Déclara le cheikh sans ironie dans la voix.
Cette confession ne l'avait pas du tout rassuré. Au point qu'elle avait frémit.
— Écouter j'étais perdue et j'ai découvert vos filles seule, il m'a paru normal de les prendre avec moi, j'avais l'intention de vous les rendre, j'avais juste besoin de rejoindre mon hôtel pour appeler la police. Déblatéra Ella en manque d'air.
— Vous étiez perdu ? Répéta-t-il en fronçant des sourcils.
Après cette longue défense il avait retenu que ça ? Qu'elle s'était perdue ?
— Oui je cherchais un taxi. Marmonna Ella.
— Comment s'appelle votre hôtel. Lâcha-t-il d'un même ton sombre.
Se levant d'un bond, Ella fouillait dans son manteau dans l'espoir qu'il la laisse partir.
— Oh je serais incapable de vous le dire attendez l'Américaine qui m'a renseigné me la écrit.
Sortant le bout de papier Ella avait tenté de traduire avant qu'il ne lui arrache des mains.
À quelques mètres du cheikh, Ella tordait ses mains incroyablement fasciné par la prestance féroce de l'homme à la barbe aiguisé.
— C'est un hôtel qui me fait honte. Dit-il en écrasant le bout de papier dans sa main.
Face à tant de froideur, Ella s'était davantage reculée.
— je ne peux pas me payer je... d'avantage. Bafouilla-t-elle.
Le regard fermé et gravé d'un regard de feu, il avait fait claquer ses chaussures contre le sol jusqu'à elle. Levant la tête, Ella l'avait rabaissé aussitôt en se rasseyant.
— Mes filles souhaite votre présence demain elles veulent vous revoir.
Si les deux belles filles lui avait remplie le cœur de joie, Ella peinait à croire que ce soit leur père.
— Oh et bien je peux revenir demain. Proposa Ella.
— Non j'ai bien mieux. Lâcha-t-il en écartant sa chemise noire pour mettre le bout de papier dans sa poche, en la laissant découvrir un bout de cross d'une arme bien plus rapide pour abattre quelqu'un.
— aa... a bon ? Bégaya Ella la gorge serrée.
— Suivez-moi...
D'un pas hésitant, elle l'avait suivi effrayée de devoir subir ses foudres déjà bien trop présente au-dessus de sa tête. Levant les pieds engourdis par la fatigue et l'angoisse, Ella avait grimpé les marches sous l'œil du cheikh qui avait ralenti le pas.
— Voici vos appartements. Annonça-t-il en posant sa valise sur son lit.
Sans même jeter un œil plus approfondis sur la pièce élégante, Ella secouait de la tête négativement.
— Non je regrette mais je ne peux pas.
D'un sourire presque faiblit par ses traits, il avait saisi ses joues une secondes fois.
— Mes filles désirent vous voir demain, mes filles souhaites.... j'ordonne. Mademoiselle vous avez sauvé mes filles précieuses acceptez.
Que pouvait-elle faire face à ses doigts crispés sur ses joues.
— D'a.. D'accord. Acquiesça Ella priant qu'il la relâche.
Se fondant dans son regard, Ella savait qu'elle devait se plier sans broncher.
— Vos yeux sont..... Fascinant.
Sans pouvoir parler, Ella avait simplement fermé les yeux terriblement gênée.
— Surtout pas ! Ouvrer les !
Sous les exigences du cheikh, Ella s'était exécutée tremblante.
Khalil admirait chaque centimètre de sa peau, mais ses yeux étaient un mystère, ses yeux vairon munit de vert et de bleu captivaient son attention.
Bon sang ! Khalil tu lui fais peur s'écria-t-il à lui-même en relâchant ses pommettes.
Sur le point d'engager un retour à la source du problème, Khalil avait préféré sortir pour reprendre ses esprits.


Y/R

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