Chapitre 10 : Opération - Sauver les Sisters II

Je cours à travers les rues silencieuses de la Cité Académique, me faufilant dans l’obscurité avec Misaka Mikoto inconsciente sur mon dos. Sous l’apparence d’une simple élève de Tokiwadai, grâce à mon pouvoir, je passe inaperçu. Chaque détail de cette apparence est soigneusement calculé : les cheveux, l’uniforme, la démarche. Je dois être aussi discrète que possible. Le moindre bruit pourrait attirer l’attention, et après tout ce qui s’est passé, je ne peux pas me permettre de faire la moindre erreur.

Mes pas sont légers, presque inaudibles, alors que je longe les murs des bâtiments, évitant les rues principales. La nuit est calme, seulement troublée par le bruit occasionnel d’une voiture au loin ou le chant d’un grillon perdu. Le poids de Mikoto sur mes épaules est une constante rappelant l’urgence de la situation. Je peux sentir sa respiration faible, mais régulière, contre mon dos. Elle est encore en vie, mais épuisée, vidée de toute énergie après son affrontement contre Accelerator.

Je me dirige vers le dortoir de Tokiwadai, utilisant chaque raccourci que je connais pour arriver le plus rapidement possible. J’évite les caméras de surveillance, sachant exactement où elles sont placées grâce à mon ESP. Enfin, après ce qui semble être une éternité, j’arrive devant le bâtiment. Les lumières sont éteintes, signe que tout le monde dort paisiblement, inconscient des événements de cette nuit.

Je pousse doucement la porte du dortoir, prenant soin de ne pas faire grincer les charnières. Chaque mouvement est calculé, chaque geste est précis. Je monte les escaliers à pas feutrés, mon cœur battant dans mes tempes. Mikoto est toujours inconsciente, sa tête reposant mollement contre mon épaule. Elle est incroyablement légère pour quelqu’un qui porte un tel fardeau sur ses épaules.

Une fois arrivée devant la porte de sa chambre, je prends une grande inspiration avant d’entrer. L’intérieur est exactement comme je l’imaginais : propre, ordonné, avec une touche de simplicité. Le lit est fait, les rideaux légèrement tirés, laissant entrer une faible lueur de la lune. Je m’avance doucement vers le lit et pose Mikoto dessus avec la plus grande précaution, comme si elle était faite de verre.

Je m’assure qu’elle est confortablement installée, tirant doucement les couvertures sur elle. Son visage est détendu, paisible, comme si elle n’avait jamais été impliquée dans un combat à mort. Je reste un moment à la regarder, une étrange sensation d’accomplissement et de fatigue m’envahissant. C’est un sentiment rare, surtout après avoir côtoyé autant de violence et de souffrance. Je réalise que, malgré tout ce qui s’est passé, nous avons gagné une petite victoire ce soir. Elle est en sécurité, pour l’instant.

Sans un mot, je me redresse et quitte la pièce aussi silencieusement que j’y suis entré. Je referme doucement la porte derrière moi, faisant en sorte qu’aucun bruit ne trahisse ma présence. Je descends les escaliers, me fondant dans l’ombre, comme si je n’avais jamais été là.

Dehors, l’air de la nuit est frais contre ma peau. Je reprends mon apparence normale, celle de X, juste avant d’atteindre la rue. Un sentiment de soulagement m’envahit, mais aussi une fatigue écrasante. Je traverse la ville sans vraiment prêter attention à mon environnement, mes pensées revenant sans cesse aux événements de la journée.

Finalement, j’arrive chez moi. L’endroit est familier, réconfortant d’une certaine manière. Lorsque j’entre, je suis immédiatement accueilli par Misaka numéro 22. Avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, elle m’enlace fermement, son visage enfoui contre mon torse. Sa chaleur est réconfortante, et je peux sentir un mélange d’émotions dans son étreinte.

« Tu m’as inquiété, » murmure-t-elle, sa voix légèrement tremblante. « Tu as pris tellement de risques, mais je sais que tu n’avais pas le choix. Merci d’avoir sauvé la vraie Misaka… et d’avoir retenu Accelerator. »

Ses mots résonnent en moi, et pour la première fois depuis longtemps, je sens une vague d’émotion m’envahir. Je lève la main pour caresser doucement ses cheveux, cherchant à la rassurer. « C’était la seule chose à faire. Je ne pouvais pas la laisser affronter ça seule. »

Elle se détache légèrement de moi, son regard sérieux plongeant dans le mien. « Et maintenant, comment tu te sens ? »

Je prends une grande inspiration, cherchant les mots justes. « Fatigué… mais soulagé. Et toi, comment vont les autres Sisters ? »

À ma grande surprise, elle me pousse doucement vers le canapé. « Avant tout, tu vas te reposer. C’est non négociable. » Sa voix est douce mais ferme, et je comprends qu’il n’y a aucune place pour la discussion.

Je lâche un petit sourire. Après tout ce que j’ai traversé, c’est presque comique de me voir ordonner de me reposer, mais je cède. Je suis trop épuisé pour discuter de toute façon.

« Très bien, tu as gagné, » dis-je en levant les mains en signe de reddition.

Elle sourit, satisfaite, puis me laisse pour que je puisse prendre une douche. L’eau chaude contre ma peau me relaxe, lavant la fatigue et les tensions de la journée. Je ferme les yeux, laissant mes pensées s’échapper un moment. C’est un rare moment de paix, et je m’y accroche autant que possible.

Une fois propre et revigoré, je sors de la douche et me dirige vers ma chambre. Mon lit n’a jamais été aussi accueillant, et à peine ma tête touche l’oreiller que je sens le sommeil me gagner rapidement. Juste avant de sombrer, je pense à tout ce qui m’attend encore. Les défis ne sont pas terminés, loin de là. Mais pour l’instant, juste pour cette nuit, je peux me permettre de me reposer.

Les derniers mots que j’entends avant de sombrer dans l’inconscience sont ceux de Misaka numéro 22, me souhaitant une bonne nuit. Sa voix douce et rassurante résonne dans ma tête, me donnant la force de croire que, malgré tout, nous pourrons surmonter ce qui nous attend. Pour le moment, je laisse mon esprit s’évader, emporté par la fatigue, mais prêt à affronter un nouveau jour, un nouveau combat, quand le matin viendra.

Les deux jours de repos que je m’accorde sous la surveillance vigilante de Misaka numéro 22 sont à la fois étranges et nécessaires. C’est une sensation inhabituelle pour moi, de ne pas utiliser mon ESP, de laisser mon esprit et mon corps se détendre entièrement. Je m’aperçois que ce simple acte de « déconnexion » me permet de ressentir une fatigue que je n’avais même pas remarquée, cachée sous l’adrénaline et les tensions accumulées.

Numéro 22 est implacable dans sa détermination à s’assurer que je reste au repos. Elle veille à ce que je mange, dorme, et surtout, que je ne pense à rien de stressant. Elle a organisé tout pour que je n’aie à me soucier de rien. Je la regarde parfois se mouvoir avec une précision quasi militaire, et je ne peux m’empêcher de sourire. Il y a quelque chose de réconfortant dans cette attention qu’elle m’accorde, un réconfort qui me fait réaliser que malgré tout ce que nous avons traversé, nous formons une équipe soudée.

Le 20 août, je me sens enfin suffisamment reposé pour reprendre mes activités. Je m’installe devant mon ordinateur pour m’informer des derniers événements concernant le projet des Sisters. En parcourant les articles sur le réseau interne de la Cité Académique, je tombe sur un rapport officiel qui annonce que le projet a été annulé suite au combat entre Railgun et Accelerator, et… moi.

Je lis les mots, un soupir échappant à mes lèvres. Il est rare que mon nom soit mentionné dans les dossiers officiels, et encore plus en association avec une annulation de projet. Mais je sais mieux que quiconque que ce qui est écrit sur le papier ne reflète souvent qu’une partie de la réalité. Ici, à la Cité Académique, tout est une question de manipulation de l’information. Ce qui est annoncé au grand public n’est qu’une façade.

Je continue de lire, cherchant des indices entre les lignes, quelque chose qui trahirait la véritable situation. L’article est bien écrit, trop bien écrit, une couverture parfaite pour dissimuler ce qui se trame en coulisses. Je me frotte les tempes, sentant l’agacement monter. Rien dans ce rapport ne me semble tangible, tout est trop lisse, trop contrôlé.

Alors que je m’apprête à fermer l’ordinateur, Misaka numéro 22 s’approche de moi. Elle semble préoccupée, et avant même qu’elle ne parle, je sais que quelque chose ne va pas.

« Le projet n’est pas vraiment annulé, n’est-ce pas ? » je demande, me tournant vers elle.

Elle hoche la tête, son expression grave. « Non, ils continuent en secret. Ce rapport est une façade pour calmer les esprits, mais les expérimentations se poursuivent, discrètement. »

Je soupire profondément, confirmant mes suspicions. « Je m’en doutais. Il y a toujours une autre couche de vérité cachée sous la surface dans cette ville. »

« Nous avons discuté entre nous, les Sisters et moi, » continue Numéro 22. « Nous avons décidé de demander de l’aide à quelqu’un d’autre pour la prochaine étape. »

Je lève un sourcil, curieux. « Qui avez-vous en tête ? »

Un sourire se dessine sur son visage, légèrement malicieux. « Kamijou Touma. »

À l’évocation de ce nom, je ne peux m’empêcher de sourire à mon tour. C’est une idée brillante, presque trop parfaite. Touma, avec son Imagine Breaker, pourrait être la clé pour mettre un terme définitif à ce projet.

« Vous êtes des génies, » dis-je en m’adressant à Numéro 22 et, par extension, à toutes les Sisters. « Avec Touma à nos côtés, combinant votre réseau, son Imagine Breaker et mon ESP, Accelerator n’a aucune chance. »

Numéro 22 acquiesce, son regard brillant d’une détermination nouvelle. « Nous allons lui expliquer la situation. Avec lui, nous avons une chance de renverser la vapeur, de faire tomber ce projet une bonne fois pour toutes. »

Je sens une vague de soulagement et d’espoir me submerger. Nous avons traversé tant d’épreuves pour en arriver là, mais cette fois, avec Touma à nos côtés, nous avons une véritable chance de réussir.

« Je vais me préparer, » dis-je en me levant, sentant une nouvelle énergie couler dans mes veines. « Le combat n’est pas terminé, mais cette fois, nous avons un plan, et nous avons les moyens de le mettre à exécution. »

Numéro 22 pose une main sur mon bras, m’arrêtant. « Mais d’abord, repose-toi encore un peu. Laisse-nous nous occuper de contacter Touma. Quand ce sera le moment, nous serons tous prêts. »

Je lève les mains en signe de reddition, un sourire en coin. « D’accord, d’accord. Je te fais confiance. »

Elle me regarde avec sérieux, ses yeux reflétant une force intérieure que je n’avais pas encore vue chez elle. « Nous devons être prêts à tout, X. Le combat contre Accelerator et ceux qui tirent les ficelles derrière ce projet ne sera pas facile, mais nous sommes déterminés à y mettre fin, une bonne fois pour toutes. »

Je hoche la tête, sentant le poids de la situation s’installer sur mes épaules. Pourtant, pour la première fois depuis longtemps, je me sens entouré d’alliés de confiance, tous unis par un objectif commun.

Les heures qui suivent sont consacrées à la préparation. Même si Numéro 22 insiste pour que je continue de me reposer, je m’assure que tout est en ordre de mon côté. J’affine mes sens, revérifie les informations que j’ai accumulées sur Accelerator, et prépare mentalement les stratégies que nous pourrions utiliser. Je sais que chaque détail compte, et je ne peux me permettre de laisser quoi que ce soit au hasard.

Le 20 août passe lentement, comme si le temps lui-même ressentait l’importance de ce qui se profile. Chaque minute qui s’écoule nous rapproche du moment où nous devrons agir. J’essaie de me détendre, mais mon esprit est en constante ébullition, cherchant les failles, anticipant les mouvements de l’ennemi.

Dans la soirée, Numéro 22 revient vers moi avec des nouvelles. « Nous avons contacté Touma. Il a accepté de nous aider. »

Je laisse échapper un soupir de soulagement. C’est un grand pas en avant, mais ce n’est que le début. « Parfait. Alors, nous allons pouvoir passer à l’action. »

Elle hoche la tête. « Oui. Il va nous rejoindre demain matin pour discuter des détails. »

Je sens une vague d’appréhension mêlée à de l’excitation monter en moi. Le moment est venu de faire face à l’adversité, mais cette fois, nous avons un plan solide, des alliés de taille, et une détermination inébranlable.

« Très bien, » dis-je finalement. « Demain, nous mettrons fin à ce projet une fois pour toutes. »

Numéro 22 me sourit, un sourire qui reflète toute la confiance qu’elle a en notre réussite. « Repose-toi encore ce soir, X. Demain sera une longue journée. »

Je hoche la tête, sentant l’épuisement me rattraper. « Oui, tu as raison. Mais cette fois, je sais que nous sommes prêts. »

Je me retire dans ma chambre, laissant Numéro 22 finaliser les derniers préparatifs. Allongé sur mon lit, je ferme les yeux, laissant les pensées s’apaiser. Le silence de la nuit m’entoure, et pour la première fois depuis des jours, je me sens étrangement en paix. Demain, tout changera. Demain, nous ferons face à notre destin.

Et cette fois, nous sommes prêts.

21 août

À midi pile, je me trouve dans le parc tranquille où nous avons convenu de rencontrer Kamijou Touma. Le soleil est haut dans le ciel, baignant la scène d’une lumière éclatante, comme si tout dans cet instant était sur le point de se figer dans le temps. À mes côtés, Misaka numéro 22 est étrangement calme, son expression neutre, mais je peux sentir la tension sous-jacente qui l’habite. Je sais que, malgré son apparence stoïque, chaque seconde compte pour elle, tout comme pour moi.

Le silence de l’attente est presque assourdissant, chaque battement de mon cœur résonne dans mes oreilles. Puis, soudain, je l’aperçois. Touma arrive, vêtu de son uniforme de lycéen, ses cheveux ébouriffés par le vent. Il semble décontracté, presque comme si rien d’inhabituel ne se passait dans sa vie. Mais je sais mieux. Je sais que ce garçon porte un fardeau bien plus grand que ce que son apparence tranquille laisse deviner.

Lorsqu’il s’approche, je remarque la légère lueur de reconnaissance dans ses yeux. Il me salue d’un signe de tête, puis s’adresse à Misaka numéro 22 avec un sourire chaleureux.

« Salut. Je suis arrivé à l’heure, non ? » demande-t-il en plaisantant, mais son ton devient rapidement sérieux en voyant nos expressions.

Je prends une profonde inspiration, prêt à plonger dans les détails. « Touma, merci d’être venu. Ce que nous avons à te dire est d’une importance capitale, pas seulement pour nous, mais pour les milliers de vies en jeu. »

Il hoche la tête, écoutant attentivement alors que je commence à résumer les événements des dix derniers jours. Je lui parle du projet Level 6 Shift, de la création des Sisters, de la rencontre avec Accelerator, et de la lutte pour stopper ce massacre silencieux.

« Les scientifiques de la Cité Académique ont créé 20 000 clones de Misaka Mikoto, » dis-je en me tournant vers Numéro 22, « et jusqu’au 10 août, plus de 5 000 d’entre elles avaient été sacrifiées dans cette expérience monstrueuse. »

Numéro 22 intervient à ce moment-là, sa voix calme mais empreinte d’une gravité poignante. « Grâce à notre intervention, seulement 13 clones ont perdu la vie au cours des neuf derniers jours. Nous avons réussi à réduire le rythme des pertes, mais cela ne signifie pas que le danger est écarté. Il reste encore 14 987 Sisters, et elles ne seront en sécurité que si nous mettons fin au projet une bonne fois pour toutes. »

Touma écoute en silence, absorbant chaque mot, son expression se durcissant au fur et à mesure que la gravité de la situation devient claire. Je peux voir dans ses yeux qu’il est déjà en train de formuler un plan, envisageant ce qu’il devra faire pour sauver ces vies.

Je me tourne vers lui, conscient du rôle qu’il est destiné à jouer. « Touma, en tant que détenteur de l’Imagine Breaker, tu es celui qui court le plus de risques. Ton pouvoir est unique, capable d’annuler n’importe quel pouvoir surnaturel. C’est à la fois une force et une faiblesse. Si Accelerator se rend compte de ce que tu peux faire, il te ciblera sans relâche. C’est pourquoi je voulais te transmettre tout ce que je sais sur lui, pour que tu sois prêt à l’affronter. »

Mais à ma grande surprise, Touma lève la main pour m’arrêter. « Attends, X. Je comprends ce que tu essaies de faire, mais je pense qu’il est préférable que je n’en sache pas trop sur Accelerator. »

Je fronce les sourcils, ne comprenant pas immédiatement sa logique. « Comment ça ? »

Touma me regarde avec une détermination tranquille. « L’effet de surprise peut jouer en notre faveur si je ne suis pas au courant de tout. De plus, vous et les Sisters avez déjà fait énormément pour ralentir ce projet. Vous savez ce qu’il faut faire, et je suis sûr que ça suffira. Mais je refuse que tu prennes plus de risques que nécessaire, X. Tu as déjà fait bien plus que ta part. »

Je reste silencieux un moment, pesant ses mots. C’est vrai, mon ESP me permet de voir et d’entendre des choses que d’autres ne peuvent pas, de percevoir les faiblesses et les dangers avant qu’ils n’apparaissent. Mais Touma, avec son Imagine Breaker, est l’un des rares capables de véritablement affronter Accelerator. Sa volonté de ne pas trop en savoir est une stratégie en soi, une manière de s’assurer que ses actions restent imprévisibles.

Numéro 22 intervient à nouveau, son ton conciliant. « Nous avons discuté entre nous, les Sisters. Nous pensons que Kamijou-san a raison. Si nous nous en tenons à notre plan, avec son aide, nous pourrons maximiser nos chances de succès. »

Touma se tourne vers elle, un sourire rassurant sur son visage. « Merci, Misaka… euh, je veux dire Numéro 22. Vous pouvez compter sur moi. »

Je les regarde tous les deux, un sentiment d’admiration et de respect grandissant en moi. Ils sont tous deux incroyablement courageux, prêts à risquer leur vie pour sauver les autres. Et malgré ma réticence initiale, je comprends maintenant que le meilleur moyen de protéger ceux que j’aime est de leur faire confiance, de les laisser prendre leur propre chemin dans cette bataille.

« Très bien, » dis-je finalement, mon ton résigné mais déterminé. « Si c’est ainsi que tu veux procéder, alors je te soutiendrai de toutes mes forces. »

Touma sourit, reconnaissant. « Ne t’inquiète pas, X. Nous allons y arriver ensemble. »

Il tend la main vers moi, et après un moment d’hésitation, je la prends, serrant fermement. C’est un serment silencieux, une promesse entre nous que nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour mettre fin à cette folie.

Numéro 22 regarde cette scène, son expression adoucie par un soupçon de fierté. « Merci à tous les deux, » dit-elle doucement. « Grâce à vous, les Sisters ont une chance de vivre une vie normale, sans avoir à craindre pour leur existence. »

« Nous ne les laisserons pas tomber, » répond Touma, sa voix emplie de conviction.

Je ressens un mélange d’émotions en cet instant : de la gratitude pour le soutien de Touma, de la détermination face à la tâche qui nous attend, et une certaine appréhension quant à ce que l’avenir nous réserve. Mais plus que tout, je ressens une certitude inébranlable que, tant que nous resterons unis, nous pourrons surmonter cette épreuve.

Le reste de la rencontre se déroule dans une ambiance plus détendue. Nous discutons des détails logistiques, de la manière dont nous allons nous coordonner avec les Sisters, et des précautions supplémentaires à prendre. Touma reste attentif à tout, posant des questions pertinentes, mais il ne cherche pas à en savoir trop sur Accelerator, restant fidèle à sa décision.

Lorsque la réunion touche à sa fin, nous nous séparons avec un sentiment de résilience renouvelée. Touma retourne à ses propres préparatifs, tandis que Numéro 22 et moi rentrons pour finaliser nos plans. Le poids de la responsabilité pèse lourd, mais il est allégé par la présence de ces alliés de confiance.

De retour à la maison, Numéro 22 se tourne vers moi, ses yeux brillants de détermination. « Nous allons y arriver, X. Grâce à toi, grâce à Kamijou-san… Nous avons une chance. »

Je hoche la tête, absorbant la signification de ses mots. « Oui, nous avons une chance. Et nous allons tout faire pour la saisir. »

Avec ces paroles, je me prépare mentalement pour les jours à venir. Le chemin est encore long, et le danger omniprésent, mais avec Touma à nos côtés, la victoire n’est plus un rêve lointain. C’est une possibilité réelle, et je suis prêt à tout donner pour la réaliser.

Ensemble, nous allons sauver les Sisters. Ensemble, nous allons mettre fin à cette expérience monstrueuse. Et ensemble, nous allons prouver que, même dans la Cité Académique, la justice peut prévaloir.

Le reste de l’après-midi se déroule dans une atmosphère étrange, comme si chaque seconde était imprégnée d’une gravité silencieuse. Misaka numéro 22 reste près de moi, ses yeux fixés sur moi avec une intensité presque protectrice. Je sais qu’elle veille sur moi, prête à intervenir si quelque chose ne va pas. Mais pour l’instant, je me concentre sur une tâche plus banale mais tout aussi essentielle : passer des coups de téléphone pour informer ceux qui comptent sur moi.

Je commence par appeler Heaven Canceller. Il répond presque immédiatement, sa voix chaude et rassurante à l’autre bout du fil. « X, ça fait un moment. Comment ça va, mon garçon ? »

Je laisse échapper un soupir, un mélange de soulagement et d’épuisement. « Je suis en vie, pour l’instant. Mais les choses deviennent de plus en plus compliquées. »

Il y a un bref silence avant qu’il ne reprenne la parole, cette fois avec un ton plus sérieux. « Je suppose que cela concerne ce projet sordide, n’est-ce pas ? »

Je hoche la tête, même si je sais qu’il ne peut pas me voir. « Oui. Le projet Level 6 Shift. Nous avons réussi à ralentir les pertes, mais il reste encore beaucoup à faire. Et maintenant, Touma est impliqué. »

Heaven Canceller ne semble pas surpris. « Je m’en doutais. Kamijou est le genre de garçon qui ne peut pas rester à l’écart quand des vies sont en jeu. Qu’est-ce que tu as prévu, X ? »

Je lui explique brièvement notre plan, les rôles que chacun va jouer, et surtout, le danger que cela représente pour Touma. À mesure que je parle, je sens le poids de la responsabilité s’alourdir sur mes épaules, mais Heaven Canceller reste calme, offrant des conseils pratiques ici et là.

« Tu as fait du bon travail jusqu’ici, X. Mais n’oublie pas de te ménager aussi. Ton ESP est un atout précieux, mais si tu t’épuises, tu ne seras plus d’aucune utilité pour les autres, » dit-il, son ton autoritaire mais bienveillant.

Je souris malgré moi. « Vous avez raison. J’essaierai de faire attention. »

« Tu ferais mieux. Sinon, je pourrais commencer à penser que ta vraie vocation est celle de médecin, et non de héros. »

Je ris doucement, secouant la tête. « Je vous laisse ce rôle, Doc. Vous êtes bien meilleur à ça que moi. »

Il rit aussi, et pour un instant, je sens une partie de la tension se dissiper. Nous parlons encore un peu, puis je raccroche, sentant déjà l’absence de sa présence réconfortante. Mais il y a encore d’autres appels à faire.

Le suivant est pour Komoe-sensei. Elle répond avec sa voix joyeuse habituelle, mais je peux entendre l’inquiétude sous-jacente dans ses paroles. « X-kun ! Comment ça va ? »

« Ça va, Komoe-sensei. Je voulais juste vous donner des nouvelles. Les choses ont été… mouvementées, pour le dire légèrement. »

Je lui explique rapidement la situation, en évitant les détails trop sombres. Elle reste silencieuse un moment, puis sa voix devient douce et presque maternelle. « X-kun, tu es un garçon très courageux. Mais n’oublie pas que tu n’es pas seul. Si tu as besoin d’aide, ou même si tu as juste besoin de parler, je suis là, d’accord ? »

Je sens une chaleur familière dans ma poitrine. « Merci, Komoe-sensei. Ça signifie beaucoup pour moi. »

Elle insiste pour que je lui rende visite quand tout cela sera terminé, et je promets de le faire. Après avoir raccroché, je prends une profonde inspiration, me préparant mentalement pour le prochain appel.

Aisa Himegami répond presque immédiatement, sa voix calme et posée, comme d’habitude. « X ? Est-ce que tout va bien ? »

Je lui raconte brièvement les événements récents, en évitant de trop m’attarder sur les détails sanglants. Elle écoute attentivement, son ton toujours aussi calme. « Je suis contente que tu ailles bien, » dit-elle finalement. « Mais fais attention. »

« Je le ferai, » dis-je, ressentant une étrange forme de réconfort dans sa sérénité. « Merci, Aisa. »

Nous parlons un peu plus, partageant des nouvelles anodines pour alléger l’atmosphère, avant de nous dire au revoir. Je sais qu’elle est inquiète, mais elle ne le montre pas, préférant garder un front calme pour m’aider à rester concentré.

Mon prochain appel est pour Gunha. Dès qu’il décroche, sa voix énergique résonne dans mes oreilles, me tirant un sourire involontaire. « Yo, X ! Comment ça roule ? T’as encore sauvé le monde aujourd’hui ? »

Je ris, secouant la tête. « Pas encore, Gunha. Mais je suis en plein dedans. »

Je lui donne un aperçu rapide de la situation, mais avec Gunha, il n’y a pas besoin d’entrer dans les détails. Il est toujours prêt à se battre, peu importe contre quoi ou qui. « Tu as besoin d’un coup de main, mon pote ? Parce que tu sais que je suis toujours prêt à casser du méchant ! »

Je souris, reconnaissant de son enthousiasme. « Merci, Gunha. Mais pour l’instant, c’est sous contrôle. Si ça devient trop chaud, je te ferai signe. »

Il rit bruyamment. « C’est tout ce que je demande ! Fais attention à toi, X. Je ne voudrais pas avoir à venir te sauver la mise ! »

« Je ferai de mon mieux pour éviter ça, » dis-je en riant.

Après avoir raccroché, je passe à mon appel suivant, cette fois à Kenji. Il décroche après quelques sonneries, sa voix calme et posée comme toujours. « X. C’est bon de t’entendre. »

« Salut, Kenji. Je voulais juste te donner quelques nouvelles. Les choses sont un peu compliquées en ce moment. »

Je lui explique la situation avec les Sisters et Accelerator, et il écoute en silence, absorbant chaque mot. « C’est une situation difficile, » dit-il finalement. « Mais je sais que tu feras ce qu’il faut. Fais juste attention à toi, X. »

« Je le ferai, » dis-je avec gratitude. « Merci, Kenji. »

Nous échangeons encore quelques mots avant de raccrocher. Kenji a toujours été une voix de raison dans ma vie, et parler avec lui me rappelle que je ne suis pas seul dans tout cela.

Je prends ensuite mon téléphone pour appeler Aiko. Sa voix douce et enjouée résonne à travers le combiné. « X ! Ça fait plaisir d’entendre ta voix. »

Je lui raconte les événements récents, en omettant certains détails trop sombres. Elle écoute attentivement, et je peux entendre l’inquiétude dans sa voix. « Fais attention à toi, X. On compte sur toi, tu sais. »

« Je le sais, » dis-je, sentant un poids se soulever de mes épaules. « Merci, Aiko. »

Nous parlons encore un peu, échangeant des nouvelles anodines pour alléger l’atmosphère, avant de raccrocher. Aiko a toujours eu un don pour rendre les situations difficiles un peu plus supportables.

Enfin, je fais le dernier appel de la journée. Miracolo répond presque immédiatement, sa voix joyeuse et pleine d’énergie. « Salut, X ! Quoi de neuf ? »

Je lui raconte rapidement les événements récents, et il écoute attentivement, son ton devenant plus sérieux. « Ça a l’air intense. Mais je sais que tu es capable de gérer ça. »

« Merci, Miracolo, » dis-je avec gratitude. « Ça me fait du bien de parler avec toi. »

Nous échangeons encore quelques mots, puis je raccroche, sentant un étrange mélange de soulagement et de fatigue s’installer en moi. La journée a été longue, mais chaque appel m’a rappelé pourquoi je fais tout cela, pourquoi je me bats.

Misaka numéro 22 me regarde avec une expression douce, presque maternelle. « Tu devrais te reposer, X. Tu as déjà fait beaucoup aujourd’hui. »

Je souris faiblement, sentant la fatigue peser sur mes épaules. « Tu as raison. Je vais me reposer. »

Je m’étire, sentant mes muscles protester doucement, puis je me dirige vers ma chambre. La journée a été longue, et le poids des responsabilités commence à se faire sentir. Mais en même temps, je sais que je ne suis pas seul. J’ai des alliés, des amis sur qui je peux compter.

Avant de m’endormir, je jette un dernier coup d’œil à Numéro 22. Elle veille toujours sur moi, assurant que je suis en sécurité. Et pour la première fois depuis longtemps, je m’endors avec un sentiment de paix, sachant que je ne suis pas seul dans cette bataille.

La nuit est lourde, comme si l’air lui-même portait le poids de tout ce qui se passe dans cette ville. Le 22 août touche à sa fin, et je me prépare à faire face à ce qui pourrait bien être l’un des combats les plus importants de ma vie. Misaka numéro 22 marche à mes côtés, son expression calme et déterminée. Elle sait ce qui nous attend, mais elle reste silencieuse, me laissant à mes pensées.

Nous avons localisé Accelerator. Le district 17, dans la Zone de Stockage et de Centenaire, est notre destination. Un endroit désert, loin des regards, idéal pour les expériences inavouables que cette ville cache si bien. Je sais que ce que nous faisons est risqué, mais il n’y a pas d’autre choix. Je me suis promis de protéger ces filles, ces clones, ces vies sacrifiées pour un projet insensé.

Alors que nous marchons, quelque chose attire mon attention. Au loin, dans une rue étroite, je vois une silhouette familière. Touma. Il se bat avec quelqu’un… non, ce n’est pas un combat, c’est autre chose. Je plisse les yeux pour mieux voir. Misaka, la vraie. Ils sont engagés dans une sorte de lutte, mais ce n’est pas ce que je pensais. Ce n’est pas un combat pour la vie ou la mort, c’est une lutte pour son âme. Touma essaie de l’empêcher de faire quelque chose de stupide. Je comprends instantanément. Misaka veut affronter Accelerator seule, elle veut se sacrifier pour mettre fin à cette folie. Mais Touma ne le permet pas. Il la retient, la force à voir que ce n’est pas la solution.

Leurs mouvements sont désordonnés, désespérés, comme si deux forces opposées s’affrontaient, non pas avec des poings, mais avec des volontés. Je ressens une vague de respect pour Touma. Il sait ce qu’il fait. Il comprend que ce n’est pas seulement une question de force, mais aussi de cœur. Leur lutte finit par s’apaiser, et je vois la tension quitter le corps de Misaka alors qu’elle se rend à l’évidence. Elle ne peut pas faire ça seule. Elle ne le doit pas.

Nos regards se croisent, à Touma et moi. Nous n’avons pas besoin de mots. Tout est clair. Il sait ce que je dois faire, et je sais qu’il fera ce qu’il peut pour protéger Misaka, la vraie. Je hoche légèrement la tête, un signe de reconnaissance, puis je me tourne vers Misaka numéro 22.

« Il est temps, » dis-je simplement.

Elle me regarde, son visage impassible, mais je sais qu’elle est inquiète. Pas pour elle, mais pour moi. Je le vois dans ses yeux, cette lueur de quelque chose de plus profond que la simple programmation. Elle est plus que juste un clone, plus que juste un outil dans ce projet de destruction. Elle est devenue quelqu’un, une personne avec des sentiments et des attachements. Et elle veut rester avec moi.

« Tu dois rejoindre tes sœurs, » dis-je doucement, sachant qu’elle va résister.

« Non, je veux rester avec toi, » répond-elle, sa voix ferme. « Nous avons déjà trop perdu. Je ne veux pas te perdre toi aussi. »

Je soupire, cherchant les bons mots pour la convaincre. Mais au fond de moi, je sais que les mots ne suffiront pas. Alors, je fais ce que ma mère faisait autrefois quand je refusais de me calmer. Je lève doucement une mèche de ses cheveux et dépose un baiser sur son front. C’est un geste simple, intime, quelque chose que je n’ai pas fait depuis longtemps. Cela semble presque déplacé dans ce contexte, mais c’est tout ce que je peux faire pour lui montrer que je tiens à elle.

« Je te promets de faire attention, » murmuré-je. « Mais tu dois me faire confiance. Il faut que je le fasse seul. »

Ses yeux s’agrandissent légèrement, surpris par ce geste inattendu. Je vois le conflit dans son regard, l’envie de me suivre, mais aussi la compréhension que ce combat doit être le mien. Finalement, elle acquiesce, à contrecœur.

« Fais attention, » dit-elle enfin, sa voix tremblante.

Je la regarde s’éloigner, son corps disparaissant dans les ombres de la nuit. Mon cœur est lourd, mais ma résolution est ferme. Je dois faire cela, pour elles, pour toutes celles qui ont déjà perdu leur vie dans ce projet insensé. Je sais que Touma arrivera en renfort, mais en attendant, c’est à moi de tenir la ligne.

Je continue à avancer, me rapprochant de plus en plus de l’endroit où se trouve Accelerator. Chaque pas me rapproche de ce combat inévitable. Mon esprit se prépare à l’affrontement, analysant toutes les informations que j’ai recueillies sur lui. Sa capacité à manipuler les vecteurs est presque invincible, mais presque n’est pas invincible. Il y a toujours une faiblesse, et c’est là que je vais frapper.

Lorsque j’arrive enfin au district 17, la Zone de Stockage et de Centenaire, je sens une tension dans l’air. C’est un endroit silencieux, comme si le monde entier retenait son souffle. Accelerator est là, au milieu d’un entrepôt abandonné, son visage tourné vers moi, un sourire cruel sur ses lèvres.

« Alors, tu es venu, » dit-il, sa voix glaciale résonnant dans l’espace vide.

Je ne réponds pas immédiatement. Mes sens sont en alerte, chaque fibre de mon être prête pour ce qui va suivre. Je me concentre sur lui, utilisant mon ESP pour capter chaque détail, chaque mouvement subtil. Je peux sentir son pouvoir, la manière dont il contrôle chaque vecteur autour de lui, prêt à déchiqueter tout ce qui s’approche trop près.

« Je savais que tu finirais par revenir, » continue-t-il, son sourire s’élargissant. « Après tout, tu es l’un des seuls à avoir tenu tête à moi. Mais cette fois, je vais m’assurer que tu ne te relèves pas. »

Je me redresse, mes yeux fixant les siens. « Ce n’est pas moi que tu dois craindre, Accelerator. Ce sont les vies que tu as prises. Elles viennent réclamer justice. »

Il éclate de rire, un son dénué de toute humanité. « Justice ? Dans cette ville ? Tu es plus naïf que je ne le pensais. »

Sans un mot de plus, je me prépare. Il n’y a plus de place pour les discussions. Le temps des mots est révolu. Maintenant, c’est le temps de l’action.

Accelerator fait un geste brusque, et je sens immédiatement une force invisible se précipiter vers moi, comme un mur d’air tranchant. Mais je suis prêt. En un instant, je me déplace, esquivant l’attaque, utilisant mon ESP pour anticiper ses mouvements.

Le combat commence véritablement, un échange rapide et brutal de coups et de parades. Chaque mouvement que je fais est calculé, chaque geste mesuré. Je ne peux pas me permettre de faire une seule erreur. Mais Accelerator est rapide, trop rapide. Ses attaques viennent de toutes les directions, impossibles à anticiper entièrement.

Mais je continue à me battre, à esquiver, à chercher une ouverture. Je sais que Touma arrivera, mais jusqu’à ce moment, c’est à moi de tenir bon. Chaque seconde compte, chaque instant où je peux le distraire, c’est un instant de plus pour Touma de se préparer.

Le sol tremble sous nos pieds, l’entrepôt entier semble vibrer sous l’intensité de nos pouvoirs. Mais je ne recule pas. Je ne peux pas reculer. Je sens la fatigue commencer à s’installer, mes muscles protestant contre l’effort constant. Mais je repousse cette sensation, me concentrant sur une seule chose : survivre.

Enfin, je vois une ouverture. C’est minuscule, presque imperceptible, mais c’est là. Je plonge en avant, frappant avec toute la force que je peux rassembler. Mon coup atteint sa cible, mais avant que je puisse capitaliser sur ce moment, Accelerator riposte, me projetant en arrière avec une force terrible.

Je m’écrase contre un mur, le souffle coupé. La douleur explose dans tout mon corps, mais je me relève, tremblant légèrement. Accelerator me regarde, son sourire toujours présent, mais je peux voir qu’il est moins sûr de lui. Je l’ai touché. Pas assez pour le vaincre, mais assez pour lui montrer que je ne suis pas un adversaire facile.

Alors que je me prépare à une nouvelle attaque, j’entends des bruits de pas derrière moi. Je me retourne légèrement, et un sentiment de soulagement m’envahit. Touma est là. Son visage est résolu, ses poings serrés. Il s’avance, prêt à affronter Accelerator.

« Tu es en retard, » dis-je, un léger sourire sur les lèvres.

Touma sourit en retour, mais son regard est sérieux. « Mieux vaut tard que jamais, non ? »

Je me redresse, sentant mes forces revenir avec sa présence à mes côtés. « Cette fois, on le fait ensemble. »

Touma acquiesce, ses yeux fixés sur Accelerator. Le véritable combat commence maintenant. Et cette fois, nous ne perdrons pas.

A suivre

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