𝒞𝒽𝒶𝓅𝒾𝓉𝓇ℯ 𝓈𝒾𝓍
Pour la séparation, ce symbole ☽☽☽ signifie qu'un long laps de temps est passé et à l'inverse, ce symbole ✧ signifie que peu de temps est passé
Partie VI - Se serrer les coudes
La nouvelle tomba sur eux comme une sentence. Et l'Auror Clarks — ou du moins la personne qui l'avait possédée — s'effondra au sol au même instant. Pansy souleva précautionneusement l'une de ses paupières; son regard n'avait toujours pas repris sa couleur originale, soit un bleu outremer saisissant. Kingsley s'occupa alors de la restreindre avec les sortilèges adéquats, mais il avait à peine levé sa baguette qu'Harry avait déjà disparu.
Ses larmes voilèrent sa vision tandis qu'il courait à travers le Ministère, bousculant chaque employé qu'il croisait sans aucun égard pour le moindre d'entre eux. Il se jeta presque dans la cheminée lorsqu'il y parvint, hurlant sa destination de toutes ses forces, s'arrachant la gorge au passage et ne se souciant pas que tout le monde puisse l'entendre.
Il serait le premier à voir Sirius.
✧
Son parrain était étendu sur le canapé du salon, dans une position semblable à celle dans laquelle Narcissa avait été trouvée. Étant donné le sortilège de Fidelitas sur la maison, elle était vide d'Aurors, ceux-ci ne connaissant pas son emplacement. Seul le bruit de ses pas résonnait sur le parquet avant qu'il ne s'époumone:
— POURQUOI?! POURQUOI LUI?!
Les fenêtres éclatèrent en un tonnerre d'éclats de verre, plus brutalement que jamais auparavant. Les lumières, à leur tour, furent pulvérisées sur-le-champ, plongeant la pièce dans un noir d'encre. Le jeune homme se calma alors enfin, s'écroulant auprès du cadavre, qui affichait le même air paisible que les Malefoy. Il prit dans ses bras le corps de Sirius, qui dégageait encore une infime tiédeur, et pleura, pleura, pleura, jusqu'à ce qu'éventuellement, ses sanglots ne se tarissent...
...et qu'un silence de mort ne l'enveloppe.
✧
Il eut à peine conscience d'entendre la porte s'ouvrir. Kingsley était là ainsi que sa mère, Hermione, Ron et Drago. Agnès ne se trouvait nulle part en vue, ce qui, pour le moment, était une bonne chose. Même s'il ne s'était pas vraiment agi d'elle plus tôt dans le bureau, se rappeler du sourire qu'elle avait esquissé avant de perdre connaissance lui foutait une angoisse atroce. Et sans qu'il ne puisse s'en empêcher, l'image des beaux yeux gris de Malefoy ayant viré au violet s'imposa dans son esprit.
— Drago? lâcha-t-il, surpris, en sentant une main aussi douce que de la soie lui effleurer l'épaule.
Or, en se retournant, il ne fit pas face à une chevelure blonde, mais à celle indéniablement rousse de sa mère.
— Maman?
Elle l'enlaça sans un mot, caressant ses mèches en désordre comme elle l'avait toujours fait depuis son plus jeune âge.
— J'vais retrouver celle qui a fait ça, dit-il, la voix froide et menaçante. Et j'vais trouver un moyen de la détruire pour de bon, termina-t-il, les poings serrés.
— J'suis sûre que tu vas réussir mon trésor, mais tu vas te reposer avant, ordonna sa mère et elle ne lui avait jamais paru à la fois aussi aimante et autoritaire. Aller, viens à la maison avec moi.
Il dut finir par quitter le corps des yeux et ancrer son regard dans les iris d'émeraude de Lily, déployant le même vert époustouflant que dans les siens, leur ressemblance si saisissante que leur parenté n'était jamais remise en doute malgré les cheveux foncés d'Harry. Ce ne fut qu'à ce moment-là qu'il prit conscience qu'elle pleurait, sans toutefois perdre son minuscule sourire. Elle lui disait, à sa manière, qu'elle prendrait soin de lui, que tout allait bien aller, même s'il savait que c'était faux. Il avait tenté une approche similaire avec Drago après la mort de Lucius et il n'avait aucun doute que rien n'irait plus, que son monde venait de s'écrouler... en partie. Mais sa maman encore était là pour le reconstruire, pas celle de son blond.
— Je viens, murmura-t-il finalement en se redressant. Mais Malefoy vient aussi.
Celui-ci écarquilla les yeux de stupeur lorsque Lily lui sourit à son tour d'un air maternel avant de lui prendre la main.
— Très bonne idée. On va aller transplaner dehors.
Harry balaya ses amis du regard, leur offrant des excuses silencieuse. Hermione se précipita pour le prendre brièvement dans ses bras, les yeux remplis d'eau. Ron l'imita plus lentement, mais le serra si fort qu'il n'eut aucun doute que leur amitié n'avait pas faillit malgré les années, le travail, l'éloignement. Ils auraient d'autres fous rires tous les trois, éventuellement. Pour instant, sa mère les tira, lui et Drago, de chaque côté d'elle comme de jeunes enfants et dès qu'ils furent à l'extérieur des barrières, elle les emmena avec elle jusqu'à sa petite maison dans le Londres moldu.
L'endroit n'avait pas changé. Les murs qui les accueillirent arboraient les mêmes couleurs pastels que lors de son enfance et Harry sentit son cœur devenir douloureux. Il s'effondra sur le sofa du salon, s'accrochant à Drago comme à une bouée de sauvetage. Il était en mer et devait nager à contre courant. Le blond lui prit la main, sans un mot.
Une vingtaine de minutes plus tard, épuisé de sangloter contre un coussin, il s'endormit.
Lily pleurait, elle aussi. Elle n'était pas si proche de Sirius, mais la mort affectait toujours, surtout lorsqu'elle était aussi précipitée. D'autant plus que de voir son fils anéanti, lui qui était habituellement si fort, courageux, décidé et enjoué, cela la détruisait à son tour. Pour s'occuper l'esprit et oublier ses pensées sombres, elle se mit à cuisiner. Mélanger les ingrédients l'obligeait à réfléchir seulement au moment présent pour préparer un bon repas réconfortant.
La plancher craqua sous les pas de quelqu'un qui venait d'entrer dans la pièce. Elle se retourna aussitôt, s'attendant à voir son fils, mais se retrouva plutôt face à in visage pâle encadré de longues mèches blond platine.
— Hum, madame Potter? bredouilla le jeune homme.
L'appellation lui arracha un gloussement malgré elle.
— S'il te plaît, pas de madame, dit-elle en balayant l'air devant elle. Et je suis divorcée depuis un moment. Appelle-moi Lily.
— Oh..! Euh, oui, Lily, se corrigea-t-il en s'inclinant poliment. Je voulais savoir si, hum, si vous aimeriez que je vous aide à cuisiner? Harry s'est endormi et je voulais pas le réveiller.
Le sourire de la rousse s'étira doucement, avec une tendresse qu'il n'avait que rarement vue sur le faciès de sa propre mère.
— Bien sûr, Drago. Tu veux couper les légumes?
☽☽☽
Harry s'éveilla la bouche pâteuse, le corps lourd et l'esprit brumeux. Il cligna lentement des yeux, ne se rappelant même plus où il se trouvait, quand une odeur bien familière lui parvint: le spaghetti de sa maman. Les effluves qui se dégageaient du mélange d'épices le ramena à la vie et presque sans effort, il se releva mécaniquement pour se diriger jusqu'à la cuisine. Étirant distraitement les muscles tendus de sa nuque, de ses jambes et de son dos, il grimaça d'inconfort. La position dans laquelle il avait fait son somme n'était pas des plus confortables.
Près du comptoir, une vision inimaginable se présenta à lui: deux chevelures, une rousse et une blonde, côte à côte en train de préparer la nourriture. Sa mère donnait tranquillement des conseils à Drago qui, visiblement, n'avait pas l'habitude de cuisiner.
Le vieux plancher annonça sa présence d'un craquement familier. Il toussota afin de s'éclaircir la voix, tenta momentanément d'oublier que son existence venait de prendre une tournure catastrophique et parla enfin:
— Salut... Hum, ça sent bon.
Il se reprendrait une autre fois pour l'éloquence. Pour l'heure, exister semblait déjà être une tâche suffisamment difficile.
Lily s'illumina tel un phare en le voyant et l'enlaça tranquillement, l'enveloppant de son odeur. À son tour, Drago lui prit timidement la main, sans oser affronter son regard. Harry voulait le serrer dans ses bras jusqu'à ne même plus pouvoir respirer. Il voulait sentir la tiédeur de sa peau sous ses immenses vêtements, caresser la courbure de ses hanches et plonger ses doigts dans ses longues mèches pour les dégager du joli visage qu'elles dissimulaient. Peut-être ce soir. Peut-être que Malefoy accepterait de prétendre que tout allait bien pendant une soirée. Il voulait qu'il reste à ses côtés.
— Est-ce que tu veux manger un peu, mon poussin? demanda précautionneusement la rousse.
L'estomac d'Harry se contracta aussitôt, lui signalant que ce serait effectivement une bonne idée. Il hocha donc la tête en forçant un rictus reconnaissant sur ses lèvres. Il continuerait de pleurer plus tard. Ce soir, il avait bien le droit d'avoir ça: sa mère et Drago, ensemble, avec de la nourriture réconfortante.
Sous la table, il prit la main gauche du blond en otage avec la sienne, resserrant doucement sa prise à chaque fois que ce dernier amorçait une tentative pour se libérer. Harry se sentait extrêmement possessif tout à coup.
— Merci maman... et Drago, murmura-t-il entre deux bouchées. C'est délicieux.
Après le repas, Lily mit une musique apaisante afin de s'assurer que la maison ne soit pas plongée dans le silence — elle savait que son fils détestait cela — avant de forcer ce dernier à aller prendre un long bain brûlant. Il n'avait même pas encore ouvert la bouche pour refuser qu'elle insistait déjà, le poussant vers les escaliers.
— J'vais t'accompagner, murmura Malefoy d'une voix tranquille mais ferme.
Harry cessa aussitôt ses faibles protestations et se dirigea d'un pas décidé vers la salle de bain. Il eut le temps d'apercevoir la rousse et le blond échanger un clin d'œil entendu. Cela lui arracha un rictus; il s'en fichait de se faire manipuler ainsi si ça signifiait qu'il aurait la compagnie d'un certain aristocrate.
Dès que sa mère fut hors de vue, il glissa sa main dans le bas du dos de Drago et l'entraîna à sa suite. D'un coup de baguette, le bain commença à se remplir et le brun eut l'immense satisfaction d'apercevoir ses joues rougir avant même que la chaleur ne puisse être blâmée.
— Coucou, susurra-t-il, malicieusement contre sa nuque tout en collant son torse contre le dos du blond et en enroulant ses bras autour de lui.
Il avait tant rêvé de le tenir plus près.
Drago posa ses mains par-dessus les siennes sur son ventre et caressa tendrement ses poignets.
— Allez, va dans le bain, chuchota-t-il. J'vais t'aider à te laver, mmh?
Déjà, l'Auror avait les doigts sur la ceinture de son pantalon pour la défaire. Quand son beau prince lui parlait ainsi, il était prêt à absolument tout pour lui faire plaisir.
L'eau chaude s'écoula sur la peau d'Harry comme une bénédiction. Drago s'était déshabillé à son tour et l'avait suivi dans le bain, s'installant à califourchon sur ses cuisses. Il avait lavé chaque parcelle du corps doré qui lui faisait face, sans se gêner pour les cajoler au passage, avant de jeter l'éponge plus loin et d'embrasser le brun avec passion. La chaleur de la pièce semblait être montée en crescendo et Harry s'était demandé comment une bulle de paradis avait pu se créer aussi facilement durant une journée aussi infernale. C'était la magie intrinsèque de Malefoy sûrement.
— Reste avec moi, lui ordonna-t-il soudainement, tandis que ses mains glissaient sur sa peau humide jusqu'à sa chute de reins.
Il agrippa sa taille avec force et le tint ainsi, tout contre lui, comme si le blond avait l'intention de l'abandonner à tout moment. C'était plus fort que lui: il devait le garder proche.
— Je reste ici, répondit celui-ci sans la moindre hésitation. Avec toi.
À ses mots, le cœur de l'Auror s'apaisa et il laissa retomber sa tête contre le mur en soupirant de bien-être. Drago enfouit son nez dans son cou et continua d'y déposer de minuscules baisers jusqu'à ce que l'eau du bain commence à refroidir.
Ils se séchèrent et rejoignirent le lit d'Harry sans s'habiller, où ils se blottirent l'un contre l'autre sous les couvertures. Les rideaux n'ayant pas été tirés, quelques rayons de lune pénétraient dans la chambre par la fenêtre.
— Est-ce que quelqu'un va venir te surveiller cette nuit? demanda le brun tout bas.
Il n'osait pas l'admettre à voix haute, mais l'idée de rester éveillé toute la nuit ne le tentait pas beaucoup. Il pourrait toujours demander à sa mère de venir un peu, mais ce serait particulièrement gênant.
Le sourire de Drago s'étira en une mine malicieuse.
— Severus a trouvé une solution.
— Qu'est-ce que tu veux dire?
Le blond lui montra une minuscule fiole emplie d'un liquide épais et foncé aux reflets violets.
— Ça a un goût absolument infâme comme pas mal tout ce qu'il brasse, mais... c'est efficace. On l'a testé ensemble aujourd'hui et ça agit de la même façon que des murs d'occlumencie. Après que j'aie bu la potion, j'ai fait une sieste et Sev a essayé d'entrer dans mon esprit à plusieurs reprises sans réussir.
— Wow, répondit Harry, impressionné malgré lui.
Après tout, son ancien professeur était le Prince de Sang-Mêlé; il ne devrait pas être surpris.
— Ça veut dire qu'on peut être juste nous deux, sans personne d'autre, susurra Drago.
Le brun ne pouvait nier qu'il avait eu exactement la même pensée et que l'idée d'être enfin seuls lui plaisait beaucoup.
Or, malgré la relative sécurité que leur apportait la potion de Rogue, ils ne réussirent pas à s'endormir, chacun d'entre eux perdu dans leurs sombres pensées. Les ombres sur le mur s'étiraient comme de monstrueuses créatures et seule la chaleur de leurs corps pressés ensemble paraissait suffisante pour les tenir éloignées. Un chuchotement à peine audible vint mettre fin au silence angoissant qui s'était installé dans la chambre:
— Harry?
Les yeux verts étincelèrent dans l'obscurité à cet appel.
— Mmh?
Il se retourna lentement vers Drago et en voyant tous les doutes sur son visage, l'attira au-dessus de lui pour l'embrasser. Sa seule certitude, son seul désir en cet instant, était le blond et la douceur de ses lèvres. Ce dernier glissa une jambe de chaque côté de son bassin et encadra sa tête de ses bras pour mieux lui retourner son baiser.
Harry n'avait jamais été à la fois aussi comblé et anéanti.
☽☽☽
Le jour suivant se déroula comme dans un rêve. Ils restèrent à la maison toute la journée, déambulant dans la maison sans but, et le brun en profita pour jouer un peu avec Hedwige que sa mère avait eu la gentillesse d'aller chercher chez lui. Ni Lily ni Drago ne lui parlèrent de Sirius et il en fut reconnaissant.
Lorsque la nuit tomba et que l'éclat nacré de la lune sembla l'observer depuis la fenêtre, il se résigna à aller trouver une photo de Sirius et à lui parler. Il lui raconta sa peine, son désespoir et ses regrets, mais lui mentionna aussi qu'il avait rencontré quelqu'un qui faisait battre son cœur depuis peu et qu'il perdait tous ses moyens dès que leurs regards se croisaient. Sirius demeura imperturbable, lui souriant de toutes ses dents. Harry soupira et rangea la photo.
— Qu'est-ce que tu fais? lui demanda sa mère qui se tenait dans l'embrasure de la porte. Ça fait un moment que t'es seul en haut.
— Je lui parlais, répondit-il en lui tendant la photographie aux coins cornés. Peut-être que... toi aussi tu voudrais lui dire quelque chose?
Elle pinça les lèvres, détourna les yeux, puis murmura:
— Pas encore.
✧
— Hum, Harry... je voulais te demander...
Drago tortillait ses doigts l'un contre l'autre, le regard vissé au sol. L'Auror l'entoura aussitôt dans ses bras et le serra contre lui. Il avait envie de dire « mon amour », mais opta pour un simple:
— Tout ce que tu veux, je t'écoute.
Les iris argentés se relevèrent alors pour se planter dans les siens et tout son corps en frémit.
— Les funérailles de mes parents seront dans deux semaines et je voulais savoir si...
— Oui.
Bien sûr. Évidemment. Il ne manquerait jamais ça.
Le blond laissa échapper le plus minuscule des rires et Harry voulait l'avaler entre ses lèvres.
— Vraiment? Je sais que t'as beaucoup d'autres choses à gérer ces temps-ci et...
— Je veux venir, insista-t-il. Et je vais te tenir la main tout le long.
Drago fondit dans son étreinte et cacha sa tête dans son cou.
— Merci.
— C'est rien, c'est normal.
Il avait voulu lui chuchoter qu'il l'aimait, mais c'était encore trop tôt pour ce genre de chose. À la place, il dit:
— Il est tard, tu viens?
Le blond acquiesça et ils passèrent la nuit à faire l'amour plutôt qu'à dormir.
✧
— Ici? s'enquit Harry d'une voix haletante.
Pour toute réponse, son amant laissa échapper un gémissement de satisfaction et ondula les hanches. Il courba alors ses doigts à l'exact même endroit, encore et encore, jusqu'à ce que Drago ne cambre son dos et n'agrippe ses cheveux, les lèvres entrouvertes pour soupirer son plaisir.
Ils s'étaient simplement embrassés d'abord, comme la veille, cherchant chaleur et réconfort, puis Malefoy avait eu l'audace de se glisser sous les couvertures. Il l'avait taquiné de baisers le long de sa cuisse avant de le prendre dans sa bouche. L'Auror n'avait pas pu résister à une telle tentation.
Maintenant, il se tenait devant les cuisses écartées du blond, face à ses yeux débordants de désir. Il courba une dernière fois ses doigts dans son entrée glissante avant de les remplacer par son propre sexe impatient. Son amant sanglota un peu, gémissant des petits ah, ah, ah, qui ne lui donnaient qu'envie de le posséder plus fort. Drago avait un effet terrible sur lui qu'il parvenait difficilement à contrôler: il le voulait, tout à lui, toujours.
☽☽☽
Le réveil fut déplaisant. Une dispute semblait avoir éclatée en bas et Harry reconnut la voix de Kingsley qui se mêlait à celle de Lily. Il grogna en se frottant les yeux. La dernière chose qu'il désirait était de quitter le corps chaud et parfait (et nu) de Drago à ses côtés, mais il devait savoir pourquoi le ministre était ici. C'était sûrement quelque chose d'important.
— Vous pensez que mon fils est un robot ou quoi? s'emporta sa mère. Il a besoin de se reposer lui aussi, pas de se faire harceler parce que vos autres Aurors sont incompétents!
Les escaliers craquèrent sous ses pas et sa mère s'interrompit.
— Harry! Monsieur Shacklebolt voulait te parler, mais je t'interdis de retourner travailler aujourd'hui.
Naturellement, il se retint d'admettre que la réelle cause de ses cernes aussi marqués était ses activités sexuelles durant la nuit. Certaines choses valaient mieux être tues.
Le ministre se tourna vers lui, un sourire poli aux lèvres.
— Potter, j'ai une bonne nouvelle: on a retrouvé Walburga... grâce à Pansy Parkinson.
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Harry est possessif, Drago aime ça, ils sont faits l'un pour l'autre. Que dire de plus? (J'adore leur relation!!!)
Désolée pour ce chapitre interminable T-T (+ de 3K de mots) et le prochain le sera aussi, voire plus. J'espère que le full drarry vous a plu! Au prochain, Pansy et son caractère particulièrement aimable sont au rendez-vous 😌
PS- je visais 10 chapitres à la base, MAIS je me suis beaucoup trop attachée à cette histoire et je ne veux pas qu'elle finisse donc il y en aura probablement un petit peu plus (j'hésite encore à ajouter davantage de péripéties ou pas, alors n'hésitez pas à me donner votre avis:) Est-ce qu'un arc avec moins d'action mais plus d'infos sur la cause des meurtres vous intéresserait? Aussi, voulez-vous plus de smut ou pas? 🙃
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