26| Une confrontation inattendue

Le silence qui accueillit cette révélation glaça le sang de Catherine.

La jeune femme voulut chercher du réconfort auprès de Newt mais le sorcier avait les yeux rivés sur le sol, le visage masqué par une mèche de cheveux bouclée.

Catherine entendit Queenie hoqueter de stupeur et porter la main à sa bouche. Cela ne la rassurait guère.

Ce n'était pas la première fois qu'elle entendait le nom de ce sorcier : Grindelwald, et si ses souvenirs étaient corrects, ce dont elle ne doutait pas, celui-ci était loin d'être innocent. Elle se demandait même si cet homme n'était pas responsable de la mort de Credence.

— Comment est-ce possible ?, demanda Queenie à Newt, les yeux écarquillés.

La sorcière s'approcha du magizoologiste en entraînant Jacob derrière elle. Elle serrait sa main comme si elle avait peur de le perdre, comme s'il était la seule personne au monde qui comptait à ses yeux.

Newt releva la tête et fixa le couple longuement. Catherine pouvait lire le désespoir dans ses pupilles dilatées.

— Tina ne le savait pas, se contenta-t-il de répondre avant de s'asseoir sur un fauteuil rembourré de couleur bordeaux.

Catherine le regarda s'effondrer dans le siège avec un pincement au cœur. C'était comme si toutes ses forces l'avaient quittées.

Elle se précipita à ses côtés et, s'asseyant sur un siège à sa droite, posa sa main sur la cuisse du sorcier en espérant que cela pourrait lui apporter un peu de réconfort. Elle se mit ensuite à mordiller l'intérieur de sa joue, hésitant à dire ce qu'elle voulait.

— Mais ?, finit-elle par murmurer en direction de son compagnon.

Elle savait qu'il y avait un mais quelque part. Elle voyait bien qu'il se retenait de dire quelque chose.

Newt détourna aussitôt le regard, préférant fixer le plancher avec concentration. Un pli soucieux se forma progressivement sur son front et Catherine sentait sa peine pour lui accroître au même rythme.

La question resta en suspens pendant près d'une minute. Les seuls bruits qui rompaient le silence étaient le tic-tac infernal d'une vieille horloge en bois et le son du pied de Newt qui tapait frénétiquement le sol en signe d'anxiété.

Catherine, Queenie et Jacob attendirent patiemment que Newt réponde. Leurs regards étaient emplis d'inquiétude et leur panique augmentait au fur et à mesure que le magizoologiste refusait de leur répondre.

— Newt, l'implora finalement Queenie, parle-nous.

Le sorcier croisa le regard de son amie et après quelques instants, flancha. Il passa deux doigts dans son col pour le desserrer avant de déglutir.

— Cela a probablement un rapport avec Thésée.

Catherine fronça les sourcils, aussitôt sur le qui-vive.

Grindelwald. Thésée ? Sa mission ?

Elle imaginait déjà le pire.

— Votre frère ?, s'étonna Queenie.

Jacob ouvrit la bouche, aussi surpris que Queenie, mais se retint de demander plus d'informations.

Newt se contenta d'hocher la tête. Il cligna des yeux plusieurs fois puis regarda Catherine pour se rassurer. La jeune femme replaça sur le côté la mèche de cheveux brune qui tombait devant les yeux du sorcier et Newt bougea imperceptiblement sa tête contre sa main. Elle reconnut bien là le comportement qu'il avait avec ses créatures : frottant son visage contre le leur afin de leur exprimer son affection. Elle lui sourit avec tendresse alors qu'elle faisait glisser sa main le long de son visage, s'arrêtant un instant sur sa joue et ses nombreuses taches de rousseur avant de la laisser retomber sur sa cuisse.

Elle espérait que cela lui donnerait la force de continuer.

Newt porta son attention sur Queenie et dit :

— Thésée avait été assigné à la recherche de Grindelwald en Europe et, quand le ministère de la magie a appris pour sa capture, ils ont décidé de l'envoyer ici, aux Etats-Unis, pour demander le transfert du mage à Azkaban.

Jacob fronça les sourcils, une expression perdue sur le visage que Catherine suspecta être la même que la sienne. Queenie, elle, acquiesça.

— Azkaban ?, demanda timidement Jacob en levant une main pour attirer l'attention sur lui.

— Une prison pour sorciers, répondit Queenie avec bienveillance avant d'ajouter d'un air sombre. La plus dangereuse qui soit.

Jacob passa une main dans ses cheveux, nerveux. Newt continua de parler comme si rien de tout cela ne venait de se passer.

— Si Grindelwald s'est échappé, c'est que le MACUSA a accepté la demande d'extradition du ministère. Mais il n'aurait jamais du pouvoir s'enfuir aussi facilement, il y a dû avoir une fuite quelque part. Et ses complices ont dû être prévenu suffisamment en avance pour pouvoir prévoir son évasion, marmonna Newt plus pour lui-même.

Le visage du sorcier était figé en pleine réflexion et Catherine sentait la tension qui émanait de lui. Elle ne savait pas quoi lui dire pour l'aider, après tout son frère pouvait être mort à l'heure qu'il était.

Elle ne voulait pas y penser mais cela était une possibilité. Elle se demandait aussi comment réagirait Newt à cette nouvelle. Elle ne les avait jamais trouvés proches mais depuis que la nouvelle de l'évasion de Grindelwald lui avait été délivrée, il n'était plus le même. L'inquiétude qu'il ressentait pour son frère était évidente.

Le silence finit par reprendre sa place dans la pièce, chacun se débattant avec cette nouvelle impromptue. Queenie reprit vie la première. Elle proposa du thé sur un ton guilleret, essayant vainement de détendre l'atmosphère. Jacob acquiesça avec un sourire timide et Catherine fit de même. Newt ne sembla même pas l'entendre. Plongé en pleine réflexion, il était aussi immobile qu'une statue.

Les talons de la sorcière blonde claquèrent au sol alors qu'elle changeait de pièce et aucun autre son ne se fit entendre entre ce moment-là et celui où elle revint, un grand plateau en argent dans les mains.

Elle le posa avec délicatesse sur la table en verre ronde qui se trouvait entre les sièges du salon et servit Jacob et Catherine avant de s'asseoir à côté de son mari.

Un silence gêné s'étira entre eux. Jacob avait le nez plongé dans sa tasse, ses yeux détaillant nerveusement chaque occupant de la pièce.

Catherine observa son reflet apparaître indistinctement dans son thé. Ses pensées tourbillonnaient tout autour d'elle dans un désordre confus. Tant de questions sans réponses se cognaient les unes dans les autres. Elle se massa la tempe et fit le vide dans son esprit. Une seule question resta à la surface et elle ne put s'empêcher de la poser à voix haute.

— Est-il possible que Grindelwald soit encore à New York ?

Elle observa Queenie avec espoir. Elle souhaitait de tout son cœur que la réponse soit négative, ne serait-ce que pour rassurer Newt.

— Il y a de grande chance, répondit Queenie sombrement, anéantissant par la même occasion l'espoir de la moldue. Il y a eu des rumeurs, après son arrestation, que pendant qu'il se faisait passer pour le directeur Graves, il se serait entiché d'une Auror du Congrès. (Queenie grimaça.) Des histoires plutôt horribles ont circulé et personne ne sait vraiment ce qui est vrai mais ce qui est sûr, c'est qu'il va probablement chercher à la retrouver.

Newt releva aussitôt la tête.

— Où habite-t-elle ?, demanda-t-il, une lueur d'espoir brillant dans son regard.

Catherine écarquilla les yeux, une peur sans nom dévorant tout sur son passage l'envahit et l'empêcha de respirer.

Queenie eut une moue désolée.

— Je ne connais que le nom de son quartier, je-

Newt se leva d'un geste rapide et attendit la réponse. Il semblait ne plus pouvoir tenir en place et il était bien loin de l'état catatonique dans lequel il avait été plongé quelques secondes auparavant. Catherine prit peur. Tout cela allait trop vite.

Elle se leva tout de même et agrippa discrètement la manche du sorcier. Quand Queenie prononça les mots de Petite Italie, Newt transplana.

Ce n'était pas la première que Catherine transplanait et pourtant, elle eut l'impression que tout son corps était en feu quand ils apparurent dans une ruelle déserte du quartier de Manhattan où flottait une forte odeur de nourriture.

Elle perdit l'équilibre et se rattrapa au coude du sorcier. Les bras de Newt encadrèrent sa taille, la gardant debout en attendant qu'elle retrouve l'équilibre. Quand Catherine reprit son souffle et croisa son regard, elle se figea.

— Catherine, que fais-tu là ?

Sa voix n'était ni dure, ni froide. Au contraire, elle était surprise, presque paniquée.

— Il est hors de question que je te laisse te mettre en danger, rétorqua-t-elle sans se démonter.

— Je dois l'aider, c'est mon frère.

— C'est un Auror, Newt. Il sait ce qu'il fait.

Elle posa ses deux mains sur ses joues et le força à la regarder.

— Et même s'il y a un problème, ce n'est pas à toi de t'en occuper. Tout le Congrès américain est sur le qui-vive. Laisse-les faire.

Catherine parlait d'une voix douce, maternelle. Elle savait que tout se jouait maintenant.

Newt serra la mâchoire, anxieux. Il parut sur le point d'accepter mais alors un tremblement se fit ressentir puis un cri aigu s'éleva dans l'air. Il se retourna pour regarder dans la rue sur leur gauche, puis se détacha de Catherine.

— Il faut que j'y aille. Reste-là, s'il te plait, la supplia-t-il.

Catherine voulut protester. Grindelwald n'était probablement pas là. Il était sûrement déjà loin. Il le devait.

Elle aurait tout donné pour que ce soit vrai.

Elle regarda Newt se retourner et se mettre à courir en direction d'un immeuble en briques rouges à une dizaine de mètres de la ruelle où elle se tenait. Son manteau bleu foncé flottait derrière lui et disparut alors que son propriétaire s'enfonçait dans le bâtiment, manquant de justesse de percuter une femme qui en sortait au même moment. Elle lui cria quelque chose mais il ne l'écouta pas. Tout dans l'expression paniquée de la vieille femme donna des sueurs froides à Catherine.

Elle se mit alors à attendre.

D'abord une minute. Puis une deuxième. À chaque fois, qu'elle se sentait faiblir, elle se convainquait d'attendre encore un peu. Cinq minutes plus tard, elle était rongée par l'inquiétude et un mauvais pressentiment la tenaillait.

Son cœur battait à tout rompre. L'agitation provoquée par les passants et les voitures autour d'elle semblait disparaître entièrement. Elle n'entendait rien. Elle ne voyait rien.

Rien d'autre que le bâtiment dans lequel était entré Newt.

Elle espérait que quelque chose se passe. Elle priait pour que rien ne se passe.

Elle était perdue, indécise. Tiraillée entre ce que ses sentiments et son instinct lui dictaient de faire.

Quand une fenêtre au troisième étage se brisa sous ses yeux, elle se précipita en direction de l'immeuble. Les bris de verre s'étaient à peine fracassés au sol qu'elle pénétrait dans le vieux bâtiment aux murs craquelés.

Elle gravit les marches grinçantes avec rapidité, se laissant guider par son corps. Elle ne réfléchissait pas. Elle n'entendait même pas la petite voix dans sa tête qui la prévenait du danger de ce qu'elle faisait. Tout ce qu'elle savait, c'était que l'homme qu'elle aimait était dans cet immeuble en compagnie d'un tueur et il était hors de question qu'elle ne fasse rien pour l'aider.

Ses pieds la conduisirent jusque devant une porte ouverte verte qui portait le numéro 34. Catherine s'arrêta. Elle reprit son souffle, écarta les mèches de cheveux noires qui tombaient devant ses yeux et pénétra silencieusement dans l'appartement.

Elle déboucha dans un salon vide et sombre. Les fenêtres étaient barrées par des planches et le sol était recouvert d'une épaisse couche de poussière.

Le silence était aussi oppressant que dans un cimetière.

Puis, venant de la pièce sur sa gauche, des bruits de verre se firent entendre ainsi qu'une voix faible qui disait :

— Le Congrès l'a sûrement déjà mise en sécurité, vous ne la retrouverez jamais.

Catherine posa une main sur son cœur, le soulagement l'envahissant d'un coup.

C'était la voix de Thésée.

Elle l'aurait reconnu entre mille.

Il paraissait faible mais même s'il était blessé, au moins il n'était pas mort.

Avec lenteur, elle se rapprocha alors de l'arche qui donnait sur la cuisine. Un homme rit au même moment, d'un rire dénué de joie.

Un pas après l'autre, Catherine continua sa progression, priant pour que le chêne sous ses pieds ne se mette pas à grincer.

Elle était tellement concentrée sur ses pieds qu'elle faillit ne pas entendre le bruit sec qui suivit. Elle profita du grognement qui s'échappa des lèvres de Thésée pour atteindre l'arche rapidement.

Elle passa la tête dans l'embrasure. Une cuisine se dessina devant elle et un peu plus loin une salle à manger.

Un comptoir séparait les deux et adossé au côté de celui-ci se trouvait Thésée. Son menton reposait sur son torse et la jeune femme devina qu'il était inconscient. L'homme avait dû l'assommer.

Elle plissa les yeux et crut discerner du sang qui coulait le long de sa joue et son cou.

Elle se sentait gagner par la colère mais aussi par la panique : dans quoi s'était-elle embarquée ?

Elle n'était qu'une simple moldue après tout... Pourquoi avait-elle suivi Newt ici ?

— Restez à terre.

Catherine releva la tête. Elle était parcourue de frissons.

Elle ne reconnaissait pas la voix mais elle se doutait de sa provenance. La colère qui avait résonné dans celle-ci était glaciale, forte, dangereuse.

Un grognement suivit, puis le bruit d'un corps tombant à terre. Des gravats roulèrent suivit d'une plainte grave.

Catherine hoqueta et se pencha.

Derrière le comptoir et dos à elle se tenait un homme grand et mince aux cheveux blond à la limite du blanc. Catherine l'observa avec peur, se demandant si cette personne était bel et bien le fameux Grindelwald.

Son interrogation fut coupée par la tête de Newt qui apparut brièvement de l'autre côté de la table. S'aidant du mur et de la fenêtre brisée au-dessus de lui, il tentait vainement de se relever. Ses grognements de douleur brisaient le cœur de Catherine. Alors qu'il arrivait tout juste à se remettre debout, l'homme lança un sort en sa direction et Newt retomba au sol brusquement. Il laissa échapper un cri et posa aussitôt sa main sur sa cuisse. Catherine était persuadée qu'un morceau de verre en sortait.

Elle se retint de crier et de courir à ses côtés. Des larmes menaçaient de couler le long de ses joues pâles mais elle les retint. Il avait besoin d'elle.

— Pourquoi est-ce que vous cherchez tant à la retrouver ?, demanda Newt, le souffle court.

Catherine, poussée par un élan de courage, se mit à quatre pattes et commença à se rapprocher du comptoir. À cette hauteur, elle pouvait voir Newt, effondré contre le mur, du sang sur les mains et le pantalon. Pendant un instant, elle crut qu'il allait la voir mais au lieu de poser les yeux sur elle, il les porta rapidement et discrètement sur sa baguette. Catherine comprit alors pourquoi il ne se défendait pas. Celle-ci était à trois mètres de lui, près d'un buffet.

Cela lui donna une idée.

Néanmoins, le bruit de chaussures claquant contre le parquet la fit se figer à côté de Thésée. Elle en profita pour poser deux doigts contre son cou. Quand elle sentit le pouls de celui-ci à travers sa peau, elle laissa retomber sa main sur le sol et se concentra avec inquiétude sur les pas du mage.

Il s'arrêta.

— Pourquoi est-ce que je cherche tant à la retrouver ?, répéta l'homme avec une pointe de malice dans la voix. Tout simplement parce qu'elle porte mon enfant.

Catherine, qui était en train d'enjamber Thésée pour s'approcher de la table à manger, se figea.

Elle n'en croyait pas ses oreilles.

Newt était aussi scandalisé qu'elle. Peut-être même plus.

Grindelwald rit.

— Cela ne m'étonne pas que le Congrès ne soit pas au courant de cela. Elle a toujours été... à part.

Une certaine tendresse se fit entendre dans sa voix.

Newt fronça les sourcils. Il ne savait pas quoi dire et Catherine le comprenait parfaitement.

Mais elle avait d'autre chats à fouetter et cette petite distraction était la bienvenue.

Elle se cacha derrière une chaise et observa ce qui l'entourait.

Le mage était de l'autre côté de la table, Newt à trois mètres sur sa gauche et sa baguette, seulement à un mètre de la jeune femme.

Elle voulait se précipiter pour la récupérer mais le silence qui régnait l'empêchait de bouger. C'était à peine si elle osait respirer.

Finalement, Newt reprit la parole et Catherine en profita pour aller récupérer la baguette magique du sorcier. Elle n'en avait encore jamais tenu une dans sa main et elle fut relativement déçue. Ce n'était rien de plus qu'un bout de bois lisse.

Cependant, son geste attira l'attention de Newt et il lui lança un regard paniqué par-dessous la table. Son teint devint livide et il se redressa aussitôt. Catherine serra la baguette contre sa poitrine, l'adrénaline de l'instant s'évaporant aussitôt qu'il posa les yeux sur elle et qu'elle réalisa la gravité de ce qu'elle faisait.

Ce n'était pas un jeu. C'était une situation de vie ou de mort.

Newt détourna le regard aussi vite qu'il le put. Grindelwald ne sembla pas remarquer son étrange comportement et Catherine souffla intérieurement.

— Cela me peine d'en arriver là mais vous en savez trop.

Catherine observa, paniquée, les chaussures noires du mage s'arrêter à deux mètres de Newt. Elle regarda Newt et lut une profonde détresse sur son visage. Elle ne savait pas s'il avait peur pour sa vie, pour celle de Catherine ou s'il ne voulait simplement pas qu'elle assiste à son meurtre.

Elle resta pétrifiée, le regard fixé sur lui et quand il plongea ses yeux vert-émeraude qu'elle aimait tant dans les siens, l'intimant de ne pas bouger, elle sut qu'elle devait faire quelque chose.

Le frottement d'un vêtement se fit entendre dans le silence environnant et elle imagina très bien Grindelwald lever le bras, se préparant à lancer un sort.

Elle devait agir.

Elle savait ce qu'il allait se passer et elle y était prête. Depuis longtemps déjà.

Elle cria alors le nom de Newt pour attirer son attention et lui lança sa baguette, sortant de sa cachette au même moment pour ne pas le manquer.

Tout se passa alors rapidement, bien trop rapidement.

Catherine crut voir l'expression horrifiée de Newt alors qu'il attrapait sa baguette au vol. Il la pointa sur le mage noir et un éclat blanc éblouit la jeune femme. Sur sa gauche, elle entendit un cri rauque et vit l'homme blond reculer sous le choc.

Le soulagement la prit. Elle n'avait plus qu'à se précipiter sur Newt et il pourrait transplaner hors d'ici. Elle n'avait qu'à franchir le mètre qui les séparait. Mais à peine cette pensée avait-elle traversée son esprit que Catherine fut éblouie par un éclair vert.

Elle échangea un regard paniqué avec Newt alors que le sort, implacable, se précipitait sur sa victime.

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