Héraclès, élu boulet international douze travaux à la suite Pt-1

Tout le monde connait Héraclès, aussi appelé Hercule pour ceux qui cherchent le blasphème. Mais Héraclès est il vraiment ce héros si glorieux ? Si vous regardez Linksthesun vous savez déjà que non. Car Héraclès est -comme il le dit si bien- une grosse merde.

Aller, partons faire un petit roomtour des aventures foireuses de monsieur Héraclès.

Tout commence avec une infidélité de Zeus. Encore. Celui-ci tombe amoureux de la descendante de Persée : Alcmène. Sauf que quand Zeus pas là, Héra pas contente. Mais en plus de cette menue jalousie, il y a des précisions sympas à faire. Déjà, Alcmène est mariée à un roi : Amphitryon

Ensuite, le but de Zeus n'était pour une fois pas juste de se vider (finesse quand tu nous tiens) mais aussi de concevoir un fils qui pourrait venir en aide aux mortels comme aux Dieux. Comme quoi ça partait d'une bonne intention.   Il décide donc de prendre l'apparence d'Amphitryon et de rejoindre Alcmène dans son lit, qui pense donc avoir affaire à son mari. Et n'oublions pas de préciser que Zeus réussi à convaincre Hélios de faire une petite sieste histoire que sa nuit avec la jeune femme dure trois jours. Perso je pense aux mortels qui ont du sacrément paniquer en voyant que le soleil ne se levait pas mais ce n'est apparemment pas un problème.

Mais dans la même nuit (de trois jours), le mari rentre et couche aussi avec sa femme, jusque là tout va bien, qui tombe aussi enceinte de lui. Et là tout ceux qui prennent spé svt au lycée viennent de faire rooooh mais c'est quoi ce bordel comment l'ovule peut-il être fécondé deux fois avec un écart de temps si  important ?  Et bien ne vous inquiétez pas, nous n'y reviendront pas plus tard.

Alcmène est donc enceinte de jumeaux. Et Zeus fait deux promesses. La première est que pour apaiser son épouse l'enfant à naitre s'appellera Héraclès (soit Gloire à Héra) se qui revient à en faire plus ou moins son souillon personnel.

Bon ça je l'avoue c'est divisé, d'autre disent qu'il s'appelait en réalité Alcide et qu'il prend le nom d'Héraclès plus tard suite à un conseil (ordre?) d'Apollon ou de la pythie de Delphes (toujours elle).

Et la deuxième promesse, qu'il prononce le jour supposé de l'accouchement, est que l'enfant de roi qui naitra ce jour régnera sur tous les royaumes aux alentours.

Il avait des projets pour son môme le bougre.

Or, Héra, toujours aussi sympathique, kidnappe et séquestre Ilithyie la déesse de l'enfantement (ce qui fait douiller Alcmène bien comme il faut au passage et hop, deux pierres d'un coup ) et c'est donc Eurysthée, fils de Sthénélos, qui né ce jour et devient le futur roi. On va y revenir.

 Alcmène accouche finalement le lendemain -après qu'Héra ai relâché une déesse qui dû sûrement suivre une thérapie pour stress post-traumatique pendant des années- de deux garçons : Héraclès et Iphiclès (dont on ne se souvient  jamais le pauvre. En même temps à part naître je ne sais pas trop ce qu'il a accomplis).

Puis là ça part un peu en couilles.

Hermès enlève le gosse pour qu'il puisse téter le sein d'Héra, sans qu'elle ne s'en rende compte, histoire qu'il devienne immortel.

Spoiler : elle s'en est aperçue.

Puis celle-ci envoie des serpents dans le berceau du bébé histoire de le tuer bien proprement comme il faut mais le fils de Zeux les étrangle (et la légende raconte qu'il s'en sert ensuite comme doudou). Et il accomplis son éducation grâce à de déliats actes tels que couper le nez et les oreilles de ses ennemies (et probablement en faire des pendentifs) ou devenir le père d'une cinquantaine de gosses après un malheureux concours de circonstances. Enfin c'est ce qu'il raconte.

Et puis bon accessoirement il tue quelques trucs, c'est pas très important, juste quelques dizaines de types (bon qui le méritaient un peu parfois). Voici une liste non-exaustive et qui n'est pas de moi désolé (à retrouver sur mythologica.fr mais je vous déconseille ce site, mes chapitres sont mieux on tente le tout pour le tout ) :

• il tua le roi des Minyens d'Orchomène,
• il lutta contre le dieu-fleuve , Achéloos
• il combattit les  centaures de Pholoé (qui sont bien moins cool que Chiron)
• il tua le roi égyptien , Busiris, qui sacrifiait les étrangers  (posé le gars)
• il délivra le pays du lion de Cithéron
• il délivra Hésione d'un monstre,
• il participa à l'expédition des , Argonautes
• il captura les Cercopes
• il tua le géant Antée
• il tua le Centaure Nessos
• il délivra , Prométhée (on y reviendra peut-être)
• il sépara les montagnes de Calpé et d'Abila (les colonnes d'Hercule),
• il combattit la Mort elle-même, venue chercher l'épouse de son ami Admète (on y reviendraaaaaaaa) .
• il lutta contre le Centaure Eurytion qui déclencha la guerre entre les Centaures et les Lapithes.
• il tua Cycnos, fils d'Arès, au cours d'un combat singulier.

Et comme tout demi-dieu basique il fait son éducation auprès de Chiron, le seul centaure sage et sympathique, qu'il remercie d'une manière bien à lui on va y revenir. Bon ça évidement c'est avant les joulies choses que j'ai cité juste avant.

Et ensuite il se marie avec Mégara, princesse de Thèbes, avec qui il eu trois fils et une fille.

Vous la sentez la douille ?

Les exploits d'Héraclès rendent fou Héra qui est folle d'hérage de le voir si puissant. Elle le fait perdre complètement la tête et c'est ainsi qu'il massacre sa femme et c'est enfants.

Sympa l'ambiance dans la famille !

Il doit donc expier son crime en se mettant au service d'Eurysthée (vous voyez ? On y est revenu), roi de pas mal de trucs à la place d'Héraclès, pas mal de trucs appelés communément Argolide, et qui compte le faire souffrir juste un petit peu.

Ainsi il ordonne à Héraclès d'exécuter dix travaux (oN y RevIenDrA), réputés impossibles et mortels bien entendu, afin de gagner sa liberté.

Commençons donc :

Le premier des dix travaux est de tuer le lion de Némée et de rapporter sa peau en guise de trophée. Le petit problème c'est que cette même peau est une véritable armure, rien ne peut la transpercer. 

Alors Héraclès a une idée : il jette des repas lyophilisés et des sorbets dans la gueule du lion qui rugit et qui s'étouffe ainsi.  Bien évidemment, je rigole, qui est assez stupide pour faire ça ?

En réalité, il s'approche du lion en douce, l'enferme avec lui dans sa propre grotte puis se jette sur lui et s'étouffe à main nues. Entre les serpents et le lion, il a un certain problème avec la strangulation le gosse, c'est moi qui vous le dit.

Il se sert ensuite des griffes du lion pour le dépecer, c'est en effet la seule "arme" capable d'entamer la véritable armure de cuir, la revêt et s'en va, retournant chez Eurysthée.

Arrivé au palais, il jette la peau au pied de son cousin qui prend peur et se réfugie dans une jarre chacun son moyen de défense et qui lui ordonne de ne plus jamais pénétrer dans la ville. Désormais, ses ordres seront transmitss pas son héraut Coprée, et c'est à lui qu'Héraclès devra remettre ses trophées. Et si j'ai bien compris, Héraclès repart avec la peau du lion parce que c'est un rebelle. Ou parce qu'il en a rien à foutre, au choix.

Puis en deuxième épreuve, il exige que le Héros aille tuer L'hydre qui se terre dans les marais de Lerne.

Le problème c'est que ce serpent géant est pratiquement immortel. Il possède de multiples têtes qui repoussent en se dédoublant lorsqu'on les coupe. La tête principale est en partie en or et est immortelle et pour compléter le tableau, les gueules de l'Hydre dégagent un puissant poison.

Top bestiole. Presque aussi sympathique qu'une Empiflor.

Héraclès décoche d'abord quelques flèches enflammées puis comprend que c'est pas gagné. Et de plus, l'hydre n'est pas seule : elle est accompagnée par un crabe envoyé par Héra et destiné à distraire le héros de sa tâche. Bon ça marche du tout puisqu'Héraclès, lassé, l'écrase d'un coup de talon. Il sera d'ailleurs ensuit placé dans les constellation sous le nom du cancer. Le crabe pas Héraclès.

Héraclès demande donc de l'aide à son neveu, et éromène, Iolaos. Celui enflamme des troncs d'arbre afin de cautériser les moignons céphaliques de la bête. Quant à la tête immortelle, ils l'enterrèrent sous un rocher. Héraclès trempe ensuite ses flèches dans le sang empoissonné de l'Hydre, les rendant ainsi profondément mortelles.

J'ai utilisé le mot éromène, du coup je vais vous expliquer un peu le truc pour que vous ne soyez pas perdu. En Grèce antique, il existait énormément de relation pédérastiques (à ne pas confondre avec de la pédophilie) entre un éraste et son éromène. Pour vous résumer la chose, c'est une espèce d'engagement entre un jeune homme (entre douze et vingt ans), l'éromène (qui signifie l'aimé) et un adulte, l'éraste (qui signifie aimant). C'est souvent, et à tort, représenté comme une vile et malsaine relation amoureuse, mais ce n'est pas le cas. Même si je vous l'accorde ce n'est pas la pratique la plus acceptable. La relation pédérastique était avant tout une relation spirituelle et "formatrice" ou l'éraste apprenait à l'éromène tout ce qu'il savait afin de l'éduquer ( et je parle bien plus de la science et de la philosophie que de la sexualité). Ces relations (toujours entre hommes) étaient hautement acceptées et n'étaient d'ailleurs pas du tout cachées. Même si aujourd'hui ça passerait pas du tout du tout (et on comprend pourquoi). Selon les citées, les relations sexuelles pouvaient être autorisées ou totalement interdites. Dans certains endroits, il s'agissait donc d'un engagement hautement affectif et éducatif.

Bon j'ai essayé d'en parler en étant la plus neutre possible, personnellement je trouve cela extrêmement intéressant mais pas mal glauque.

Revenons à nos moutons.

Héraclès et Iolaos tuent donc l'Hydre, mais Eurysthée refuse de valider l'épreuve, considérant que le héros a triché en se faisant aider. En punition, il devra donc passer une autre épreuve à la place.

Héraclès se mis ensuite en route pour accomplir son troisième travail : capturer la biche de Cérynie.

Là encore, travail complexe puisque la biche en question est un des animaux sacrés d'Artémis, la toucher (et encore plus la tuer) risque donc de lui attirer de gros gros ennuis.

Il poursuis la biche une journée durant, qui, rapide comme l'éclair, est portée par de puissants sabots d'airain (quand y a de l'airain quelque part, c'est jamais bon signe).

Mais après tant d'heures de course, la biche se fatigue, elle tente de traverser un cours d'eau et Héraclès en profite pour lui décocher une flèche dans la patte, l'immobilisant ainsi sans pour autant la tuer. Il la charge ensuite sur son dos et se met en route.

Mais il croise sur son chemin Artémis et Apollon qui souhaitent le tuer pour l'affront qui vient de commettre en maltraitant l'animal. Après des explications sur la situation quelque peu compliquée du héros, ils consentent à le laisser repartir, à condition qu'il ne tue la biche sous aucun prétexte et qu'il la laisse repartir libre une fois sa tâche validée.

Et rassurez vous, il a pas merdé sur ce coup là et à priori la biche va bien.

En quatrième tâche, Héraclès est tenu de tuer le sanglier d'Erymante. C'est juste un sanglier ++ cette fois, il crache pas de flammes, il ressuscite pas les morts...il est juste gros et je suppose qu'il a tué quelques personnes. Cette histoire est assez similaire à celle de la biche : Héraclès fait sortir le sanglier de sa tanière puis commence à le courser dans la montagne, durant plusieurs jours (en endurance je tient trois minutes perso, donc plusieurs jours je vous laisse imaginer) et tout en lui jetant des cailloux (Pourquoi ? Je sais pas, je suppose qu'y faut bien s'amuser un peu)

Puis au bout d'un moment, le sanglier tombe dans un grand trou rempli de neige, et là PAF choc thermique, il est assommé. Après cette démonstration de bricolage glorieuse, Héraclès charge le sanglier sur son dos et le ramène à la cité d'Eurysthée. Il paraît que ce dernier flippe, puisque le sanglier est toujours vivant alors il ordonne au Héros de s'en débarrasser. C'est ce qu'il fait, puisqu'il va poser la grosse bestiole sur la place du marché où elle finit probablement découpée et en terrine. Triste fin, je trouve personnellement que la terrine de sanglier c'est particulièrement immonde. Mais revenons en aux faits. Fin' aux faits, vous m'avez compris.

Et on en vient à la cinquième et dernière tâche de ce chapitre : nettoyer les écuries d'Augias.

Je pense que c'est l'un des travaux les plus connus, et sans conteste le plus dégueu.

Donc pour résumer, Augias est roi d'Elis et est accessoirement une sorte de bouvier (j'adore ce mot) puisqu'il possède plus de 3000 bœufs. Ses écuries (qui seraient plutôt des étables en fait) sont gigantesques et n'ont jamais été nettoyées. JAMAIS (ou alors selon certaines versions, pas depuis au moins trente ans. Et trente ans c'est long).

Avec 3000 bœufs je vous laisse imaginer l'état désastreux du truc. Certains disent même qu'elles étaient tellement pleine d'une matière dans laquelle vous ne voulez pas marcher, qu'on ne pouvait même pas rentrer à l'intérieur. C'est sympas pour les bêtes tout ça.

Augias lui donne une seule journée et lui promet 300 bœufs s'il réussit l'épreuve. Moi je me demande ce qu'il va faire avec 300 bœufs puis où il va les mettre, puisqu'on rappelle qu'il n'a pas vraiment de royaume, mais il parait que je m'attarde trop sur les questions techniques.

Héraclès fait donc ce que nous aurions tout fait : il détourne deux rivière de manière à les faire passer par les étables, ne me demandez comment il a fait pour détourner des rivières, par pitié ne me demandez pas, les torrents emportent la crasse, l'eau devait être super propre après, c'est les poissons qui ont du être ravis puis il détruits les choses  qu'il avait construites pour faire dériver les rivière, qui reprennent leur cours naturel, et laisse les étables sécher sous le grand soleil. Et tout ça en une journée, balaise le mec. MAIS, ça ne s'arrête pas là.

Eurysthée, celui qui fait toujours encore plus foirer les trucs, refuse de compter cette épreuve comme une réussite puisqu'Héraclès à convenu d'un payement pour l'effectuer. Il sera donc tenu d'accepter un autre travail, portant donc ses taches au nombre de douze.

Héraclès puant le seum se rend chez Augias afin de réclamer son payement (il perds pas le nord) mais celui refuse parce que...il a pas envi sûrement.

Notre héros a donc une réaction tout à fait compréhensible, il lève une armée et massacre Augias, tous ses bœufs (oui oui, les 3000, un à un) au lieu de les garder et de se les approprier mais ils avaient pas le sens des affaires à l'époque. Il tue aussi tous les fils du bouvier, sauf un, le seul qui l'avait soutenu, et qu'il place sur le trône à la place de son père. On rappelle qu'Héraclès a un haut sens de la famille.

Belle ironie quand tu nous tiens...D'accord je l'avoue je n'ai pas trouvé de transition emmenant la fin de ce chapitre.

Et c'est sur ces mots emprunts de sagesse, que je vous abandonne, on se retrouve (si vous êtes toujours là) la semaine prochaine pour la suite des aventures de ce cher boulet (et vous verrez plus clairement pourquoi) afin de conter la fin des travaux mais aussi quelques précisions extrêmement sympathique sur les nombreux exploits *humhum* du grec.

Adieu et puisse le sort vous être favorable















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