#Tome 2 | #Amour 82
Il nous a choisis... Parce que c'était écrit, que c'était toi, parce que je t'aime !
Dimanche 13-01-19
Maison famille d'accueil, Portland, OR 97 210, États-Unis
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12 h 00 | L'assistante sociale doit écrire un rapport en notifiant qu'elle nous recommande chaudement pour être dans un premier temps la famille d'accueil d'Éden pour ensuite appuyer notre dossier de demande d'adoption. Mais pour cela, nous devrons attendre que le juge statue sur la déchéance des droits parentaux de ces deux enfoirés qui devraient croupir en taule sans doute pour quelques années.
Éden vient de se réveiller en criant. Alors après avoir demandé l'accord à Madame Radford, je me lève et monte les marches de l'escalier quatre à quatre pour vite le retrouver. Je ne veux pas qu'Éden pleure de peur d'avoir été abandonné. Qu'il croit que, moi aussi, je n'en ai rien à foutre de lui.
Éden est assis dans son lit, serrant fort contre lui l'ourson multicolore, il pleure à m'en retourner l'estomac. Mais comme par magie, il lui suffit de me voir passer la porte pour qu'il s'arrête avant de se lever pour courir dans mes bras.
— Pompier...
— Mon bonhomme !
Je le serre dans mes bras, lui embrasse le front et le respire à m'en faire exploser les neurones. Sa tête posée contre mon torse, il me laisse lui caresser ses boucles noires toutes douces en chantonnant.
— On va s'asseoir. Tu veux bien ?
Je le pose à terre, alors qu'il s'empresse de me prendre la main pour me donner son accord pour retourner vers son lit. Il grimpe sur le matelas et me regarde pour que j'en fasse autant. Ses iris verts contrastent tellement avec sa peau caramel et ses cheveux bruns que je ne peux que les fixer.
— Pompier ? m'interroge-t-il en décalant sa tête vers la gauche.
Je m'installe à ses côtés. Et avant que je lui parle, Éden me sourit et vient s'asseoir sur mes jambes. Il récupère son ours, le serre contre son cœur pour lui faire un câlin, un bisou et finit par me regarder pour me faire comprendre qu'il est prêt à m'écouter.
— Tu ne veux pas plutôt m'appeler Léo ?
Il pointe mon torse de son index et répète :
— Léo... Pompier.
— Ok, mon bonhomme. Après tout, appelle-moi comme tu veux, m'amusé-je face à sa façon de faire.
Il prend mon index et touche son cœur avant de me dire :
— Éden... Bonhomme.
— Tu es un malin !
Il rit...
Je regarde son visage étiré par son bonheur et le détaille. Soudainement, il prend ma main et la place sur sa tête avant de l'appuyer contre mon épaule. Je recommence ma caresse sur ses cheveux et lui raconte ce que nous comptons faire avec nos différentes demandes. Je n'omets rien des divers dossiers que nous allons déposer, des procédures qui seront mises en place. Je lui apprends même ce qu'il va arriver à ses géniteurs. Éden ne me quitte pas du regard tout le long de mes explications. Il me fixe intensément, comme s'il voulait être sûr que, dans mes yeux, il y lisait bien la vérité. Je le tranquillise en lui assurant qu'en attendant que le juge nous donne son accord, nous viendrons le voir ici le plus souvent possible avec Jina.
— Tu es d'accord mon bonhomme ? Tu veux bien vivre avec nous ? Que nous nous occupions de toi ? Que nous devenions une famille ?
J'enchaîne les questions tellement je suis stressé. Tout en prononçant ces mots et en attendant son accord, je prends conscience que ma vie est en train de prendre un tournant dont je n'aurais jamais rêvé...
— Oui... Maison, Léo, pompier.
Éden me donne sa réponse en m'embrassant sur la joue et en se blottissant tout contre moi, sa petite main s'accrochant à ma chemise, il se met à sucer son pouce.
Et c'est ainsi que Jina nous a trouvés, avant de nous rejoindre elle aussi sur le lit. Une larme coule sur sa joue contrastant avec son sourire merveilleux accroché à ses lèvres, elle caresse le dos d'Éden qui s'empare de sa main pour l'attirer plus près de lui. Ainsi serrés les uns aux autres, nous formons un bloc indestructible qui le protège.
Notre famille vient de naître.
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Trois semaines plus tard...
Ce matin, Jina se prépare dans la salle de bains avant que nous récupérions Éden, qui nous a été confié en tant que famille d'accueil.
La première étape est franchie.
Il ne nous reste plus que l'achat du garage soit confirmé et nous pourrons enfin déménager chez nous, à Albany...
Jina vient de sortir de la douche et elle porte seulement une serviette autour de son buste. Ses cheveux encore dégoulinants d'eau, elle s'essuie quand j'entre dans la pièce embuée. Tout en détaillant son corps, que je connais par cœur, j'éponge son dos pendant qu'elle tamponne ses cheveux avant de les enrouler dans la serviette et de la replier sur la tête. Sa nuque laissée libre est si tentante, que je ne résiste pas à l'envie de l'embrasser tout en suivant la ligne de sa clavicule, que je mordille, la faisant se couvrir de frissons...
Jina, sans se départir de son sourire, frotte énergiquement le haut de son bras. Action machinale que j'ai pris l'habitude de voir faire avant qu'elle n'y colle son patch.
Jina me donne raison en sortant le carré de couleur peau de son emballage et, avant qu'elle ne le plaque, je lui susurre à l'oreille :
— Et si tu le reposais ?
Ses yeux se relèvent immédiatement vers moi au travers du miroir au-dessus de la vasque pour croiser mon regard et vérifier mes dires. Le reflet nous renvoie l'image d'un couple, heureux et amoureux. J'adore ce que je vois. Nous tenant l'un contre l'autre, mes bras autour de sa taille, j'appuie mon menton sur son épaule, je la fixe avec un sourire que je n'arrive pas à refréner en attendant qu'elle me réponde.
— Tu veux que je le repose, c'est ça mon crazyman ? me demande-t-elle confirmation émue. J'ai bien compris mon amour ?
— Oui ma girlfire ! Si de ton côté, tu es d'accord bien sûr. Je ne souhaite pas te mettre la pression, mon cœur. Je sais que nous voulions attendre. Enfin, surtout moi. Mais maintenant que nous allons créer notre famille avec l'adoption d'Éden, maintenant que cette idée de bébé a fait son chemin et maintenant que j'ai entraperçu cette « poupée » qui te ressemblerait tant. Je me dis que nous pourrions laisser faire la nature en ne collant plus ce patch, prenons notre temps tout en continuant nos entraînements et nous verrons bien...
Jina fait volte-face dans mes bras, faisant, par ce mouvement, tomber la serviette qui recouvrait encore son corps. Son sourire est tout aussi éclatant que le mien, et avant de m'embrasser, me répond :
— Laissons faire la nature...
Ses lèvres impatientes de sceller notre décision s'emparent des miennes. Jina approfondit notre baiser avant de me susurrer un : « entraînons-nous mon amour ».
Mes mains posées sous ses fesses, je la soulève et c'est sous son rire cristallin que je nous dirige vers notre chambre. Conscients et heureux que la décision que nous venons de prendre va apporter, avec l'arrivée d'Éden dans notre vie, un souffle de bonheur. Et tout en imaginant un petit frère ou une petite sœur pour Éden, mon cœur se remplit d'un amour nouveau, car, dans mes rêves les plus fous, je me suis toujours vu avec deux enfants...
Fin du Tome 2 !
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Indice pour la suite
📍📍📍 Surprises...
📍😍 On se retrouve demain à 11 h 00, c'est hyper important 😍📍
📍😱 Ne retirer surtout pas cette histoire de votre bibliothèque ou de vos listes de lecture 😱📍
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💖 Merci infiniment pour tout l'amour que vous avez apporté à cette histoire et à leurs personnages ! 💖
🙏 Merci d'avoir été aussi nombreuses à lire ou relire ces deux tomes 🙏
😍 Je vous burn à la folie mes FireLove 🤪
🌈 Kty.Edcall.Auteure 🌞
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