#Tome 2 | #Amour 74
Visite et présentation !
Samedi 12-01-19 |
Appartement de Léo, n° 4 sur 2 270 NW Savier St, Portland, OR 97 210, États-Unis
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08 h 30 | Nous sommes rentrés épuisés, mais heureux de cette belle journée à la plage en famille. Une parenthèse importante qui nous aura révélé son lot de surprises et de déclarations. Pour clôturer cette virée à la mer « et dans la mer », Miles et Leyna ont partagé des pizzas avec nous, avant de rentrer chez eux. Alors que Cody a commencé sa nuit dans le lit parapluie que Miles avait laissé à l'appartement. Apparemment épuisé par l'air marin et les embruns, mais je souris en pensant que c'est grâce à son doudou « pinpin » s'il dort aussi bien. Cody ne l'a pas quitté depuis que je le lui ai acheté.
Pas de grasse matinée.
La journée va être chargée. Nous devons rendre visite à mon frère au centre de rééducation et sur la route du retour, nous devons parler avec le chef des pompiers pour lui annoncer notre décision.
— Prête ?
— On dirait bien !
— Arrête de stresser, ils vont t'adorer.
— Si tu le dis, sinon je peux...
J'embrasse Jina pour la faire taire. Elle flippe depuis ce matin et j'ai beau essayer de la rassurer, rien ne marche, à part...
— Tu veux que je te refasse l'amour ? Ou bien que je te baise passionnément dans l'entrée en te plaquant furieusement contre le mur.
Cette dernière option ne serait pas pour me déplaire !
En même temps que j'énumère les choix qui s'imposent, je la fais reculer vers le mur et y colle son dos tout en continuant de l'embrasser. Je dévore l'épiderme de son cou, de son épaule, avant de relever ses bras maintenus au-dessus de sa tête par mes mains resserrées sur ses poignets fins.
— Léo... Nous n'avons pas le temps... Hum...
— Je trouverai toujours le temps pour te faire jouir ma girlfire.
Oh oui et surtout si elle doit se sentir mieux ensuite !
Ma main gauche maintient fermement ses bras, tandis que ma droite descend lentement le long de son corps, qui réagit au passage de mes doigts. Jina porte une jupe en jeans et, si la dégrafer n'est pas des plus simple, j'y arrive tout en mordant sa jugulaire de frustration face à cet obstacle.
— Tu aurais dû mettre une de tes robes fleuries...
— Si je t'écoutais, je ne porterais plus que ça !
J'avoue ! Mais c'est tellement plus pratique pour laisser la part belle à la tentation et à nos pulsions incontrôlables.
Sa voix se perd dans le gémissement de satisfaction que vient de lâcher Jina en me sentant la pénétrer jusqu'à la garde. Quel pied c'est d'être en elle. De la sentir frémir, trembler, haleter sous mes coups de butoir. Elle se cambre sous mes assauts répétés, de plus en plus impétueux. Les lames de fond déferlent dans nos corps soudés, n'en faisant plus qu'un. C'est si intense que je mords son épaule avant de semer une ligne de baisers jusqu'à sa clavicule, jusqu'à son cou que j'empoigne. Jina resserre ses jambes autour de mon bassin et se tend instantanément face à la vague de plaisir qui la gagne.
Après un passage rapide à la salle de bains, nous nous sommes rhabillés et Jina semble plus sereine. C'est dans la bonne humeur et en chansons que nous faisons l'heure et demie de route.
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Samedi 12-01-19 | Centre de rééducation, OR 97 210, États-Unis
11 h 00 | Je me gare sur le parking du centre de rééducation et mon frère est, là, accompagné de Gary, ils nous attendent devant l'entrée. Je les ai prévenus de notre arrivée, il y a un quart d'heure et visiblement, ils étaient impatients de nous voir.
Nous nous dirigeons vers eux, quand Clayton assis dans un fauteuil roulant se lève pour m'accueillir.
— Tu arrives à...
L'émotion m'étreint la voix et je prends mon frère dans mes bras.
— Oui, il y arrive, depuis qu'il sait que tu viens le voir.
— Ne force pas trop, assieds-toi !
Gary pousse le fauteuil dans son dos pour que Clayton n'ait plus qu'à se laisser tomber. Ce qu'il fait à la seconde où il sent que ça lui est possible.
— Je suis heureux que tu sois là.
Ses yeux brillent de cet aveu et je serre les mains de mon frère, qui ne veut plus lâcher les miennes.
— Comment vas-tu ?
— Mieux, même si c'est dur. La rééducation me demande beaucoup d'énergie.
— Mais le résultat est là ! Je suis heureux de voir tes progrès.
Je lâche ses mains et me décale un peu pour prendre Jina par la taille. Elle tremble légèrement, cela ne se voit pas, mais, moi, je le sens. Alors, je fais vite les présentations.
— Enchanté, Jina.
Clayton et Gary la saluent visiblement heureux de la rencontrer.
— Voilà donc la femme qui a rendu le sourire à mon frère.
Je regarde Jina et c'est vrai que je ne peux empêcher mon visage de s'illuminer face au bonheur qu'elle m'apporte. Loin du ressentiment que j'aurais pu avoir quelques mois en arrière en présence de mon frère, là, je suis détendu.
— Nous pourrions rentrer, ça sera mieux pour discuter. Et puis le repas de Clayton va être servi dans dix minutes.
— Putain, mais tu manges comme les poules ! me marré-je.
— Ne m'en parle pas. Il ne rigole pas ici avec les horaires. Limite, c'est une organisation quasi militaire, balance-t-il avant de s'excuser de sa maladresse.
— Ce n'est pas grave, Jina et moi, nous voulons laisser l'armée dans le passé, mais, on n'empêchera personne d'en parler ou d'y faire allusion.
Pour couper court à la gêne de mon frère, son compagnon reprend la conversation en s'intéressant à ma Jina.
— Vous êtes militaire vous aussi ?
— Gary, c'est ça, acquiesce l'intéressée. Ça ne t'embête pas si je te tutoie.
— Bien sûr que non !
— Alors, sache que j'ai, moi aussi, été dans l'armée en tant que Marines et en Irak comme Léo.
— C'est là-bas que vous vous êtes rencontrés ?
— Non, Clay. Jina est arrivée sur la base juste après mon départ. Nous nous sommes rencontrés à la caserne de pompiers où nous bossions...
— Où vous bossiez ? relève Gary attentif.
— Oui, nous allons démissionner...
Nos regards se croisent, et Jina et moi resserrons nos doigts pour nous apporter du courage.
— Pour faire simple, Jina a été harcelée au boulot par des mecs rétrogrades qui n'ont pas supporté qu'elle soit leur chef !
Rien ne sert de donner tous les détails...
— Et sur la dernière intervention, ils ont même essayé d'attenter à la vie de Léo et de son meilleur ami en déclenchant une explosion de gaz.
— Quels connards ! Bon à vous voir devant moi et entier, je suppose que le piège s'est retourné contre eux ?
— Oui ! Ils sont à l'hôpital dans des états critiques.
— Bien, la justice a été rendue !
Le silence se fait sur le verdict énoncé par mon frère quand la porte s'ouvre sur une employée habillée d'une tenue rose qui dépose un plateau garni de nourriture. J'attends qu'elle sorte avant de faire un commentaire.
— C'est aussi dégueulasse, que cela en a l'air, en plus d'être moche ?
— Même pire bien souvent ! L'avantage, c'est que je vais ressortir d'ici avec la ligne !
C'est vrai qu'il a les joues légèrement creusées, les pommettes un peu plus saillantes et ses doigts paraissent bien plus fins, mais, surtout, ce sont les larges cernes qui ornent ses yeux, qui m'interpellent.
— Tu ne dors pas bien ?
— Pas vraiment...
— À cause de la douleur ?
— En partie, mais seulement... Ma perte de mémoire n'est pas totalement réglée.
— Tu ne te souviens toujours pas de ce que nous a fait Mindy ?
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Indice sur le prochain chapitre
📍 Un besoin de ...
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😉 À demain 11 h 00 mes #Love #Fire 🔥
😍 Je vous burn, kiss 😘
🌈 Kty.Edcall.Auteure 🌞
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