#Tome 2 | #Amour 56
Retour à la réalité !
Jeudi 10-01-19
Appartement de Léo, n° 4 sur 2 270 NW Savier St, Portland, OR 97 210, États-Unis
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11 h 00 | L'avantage de ne pas trop boire en soirée se situe dans le réveil du lendemain qui se fait sans un mal de crâne à vous arracher les cheveux. Au contraire, là, je profite du corps de Jina et mes va-et-vient en elle finissent de bien nous éveiller.
En ouvrant les yeux, je suis tombé sur la plus belle des femmes, la mienne. J'ai mon buste collé contre son dos. Nos corps accolés l'un contre l'autre, il ne m'en fallait pas plus pour réveiller ma virilité.
Quelques caresses sur ses courbes, sa peau chaude et offerte, ont fait le reste. Sa bouche laisse échapper très sensuellement des petits gémissements qui me donnent son accord pour que je m'enfonce en elle.
— Je ne connais pas de meilleure façon de commencer la journée.
— Hum... Je te le confirme, admet-elle alors que je sème une série de baisers sur le long de sa clavicule.
Ma main toujours en coupelle sur son sein, je le caresse avant de pincer son téton encore gorgé de volupté.
— C'est si bon, Léo...
Jina se cambre sous l'intensité de mes caresses. Et quand je mords la peau de sa nuque, je sais qu'elle est prête pour accueillir un nouvel orgasme que je lui donne en terminant mes papouilles sur son pubis.
Il lui a suffi d'un effleurement sur son clitoris. Et c'est son corps tout entier qui s'arque tout contre moi pour me récompenser de ce nouveau plaisir.
— Tu es tellement belle quand tu jouis, c'est d'un érotisme fou...
— Tout comme les orgasmes que tu m'offres, my crazyman.
— Je te burn, ma girlfire.
Mes mots glissent sur ses lèvres gourmandes. Sa langue danse avec la mienne avant que Jina l'aspire pour les capturer. Elle nous entraîne sous la douche sans jamais lâcher ma bouche, sans que ses mains quittent mon torse, sans que les miennes désertent son cul ferme et rebondi, alors que ses jambes enserrent ma taille. L'eau coule sur nous, sur nos corps enfiévrés, qui s'accordent un énième plaisir avant de nous laver mutuellement afin de nous préparer pour le boulot. Jina juste vêtue de mon tee-shirt me rejoint à la cuisine tout en finissant de frictionner ses cheveux pour les sécher avec une serviette de bain.
— Café ?
— Oui, merci ! J'ai une de ces dalles ! m'avoue-t-elle en mangeant avec appétit une tartine de pain beurrée et confiturée.
— Je vois ça.
Je souris en portant le mug de café à mes lèvres sans pouvoir détacher mon regard de sur sa bouche pulpeuse. Moi, c'est son corps que je bouffe des yeux, Jina fait tout avec une envie non feinte. Et manger est à la limite de la mettre dans un état d'extase absolu.
— Tu es vraiment une gourmande !
Je contourne l'îlot central pour me rapprocher d'elle, et du bout du doigt j'étale la confiture sur sa lèvre. Jina ne quitte pas mes iris rieurs et d'un coup précis de la langue, elle efface toutes traces de cette gourmandise, que je convoitais tant. Alors avant que la friandise ne se dissolve sur cette dernière, je m'en empare et la lui suçote avec envie.
Je l'aspire.
Je la mords de désir...
Je la capture et la garde entre mes dents.
Ma langue caresse ce pulpeux appendice, que Jina m'a abandonné. Et j'ai tellement envie de plus comme si nos deux apartés n'étaient pas suffisants. Comme si nos corps n'avaient pas fait le plein de l'autre. Comme si nous allions nous séparer pour longtemps... Ses mains crochètent ma taille. Ses doigts glissent sur la peau basanée de mon torse, caressent la cicatrice déchirant mon flanc avant de poursuivre sur mon dos et y dessiner à l'aveugle les contours de mon tatouage, que Jina connaît par cœur.
— Ma girlfire...
— Tu sais ce qu'on est en train de faire !
— De se chauffer, avant de baiser.
Je tente de la taquiner tout en embrassant son cou pour qu'elle arrête de cogiter.
— On essaye de déguiser notre angoisse...
— Si tu le dis ! Moi, tout ce que je prévois, c'est que je ne serai bien qu'une fois que mon manche sera enfoncé bien profondément en toi.
— Tu sais que j'en ai envie tout autant que toi, tu me rends insatiable et je pourrais passer ma vie dans tes bras à faire l'amour, ou à baiser sauvagement.
— Mais... Parce qu'il a forcément un mais !
— Nous devons travailler, rencontrer du monde, sortir...
— Je vois... Mais nous pouvons faire tout ça, mais pas tout de suite.
Je la soulève et la pose sur le plan de travail, car cette discussion m'énerve, je sais très bien ce que veut dire Jina. Depuis hier, j'ai cette boule d'angoisse, dont les émanations me brûlent la trachée.
— Ose me dire que de retourner à la caserne t'enchante ?
— Ça ne m'enchante pas plus que toi, car, si j'ai bien compris, toi aussi tu veux baiser pour éviter de penser à ce qui nous attend !
— Tu as bien compris et nous devrions en parler.
— Tu ne veux pas qu'on baise d'abord ? Comme ça, nous serions plus détendus pour en parler ensuite !
Jina a raison, mais je ne veux pas écouter ses arguments.
— On doit faire un choix Léo, nous n'aurons jamais le temps de faire les deux !
— Vu comme tu insistes, tu as déjà fait le tien !
Elle me fait chier, elle sait que je ne peux pas aller contre son envie de mettre des mots sur nos angoisses. Car maintenant, j'en ai la certitude, elle flippe tout autant que moi.
— Ne râle pas, my crazyman !
— Bon ok, parlons... Tu veux savoir quoi ? Que j'ai peur pour toi ? Que je sais que les mecs des brancards ne te laisseront pas tranquille tant que tu n'auras pas démissionné ? Que je ne pourrai pas veiller sur toi vu qu'on n'est pas dans la même équipe ?
— Je vois que tu y as réfléchi sérieusement !
Jina croit quoi ? Que je suis incapable d'identifier mes peurs ? Que je ne peux pas déceler ce qu'elle ressent ?
— Ce n'est pas parce que je n'en parle pas que je ne m'implique pas !
— Je n'ai pas dit ça, Léo ! Je veux juste que tu comprennes que le dialogue dans un couple est très important. Et de la même façon que je le fais en ce moment, j'aimerais que toi aussi tu me parles quand quelque chose cloche ou ne va pas. À tous les deux, nous pouvons trouver des solutions, nous pouvons mieux appréhender les réactions de l'autre.
— Ok, je crois que j'ai compris...
J'en suis sûr même... Pourtant je me referme. Juste un peu, mais suffisamment pour que Jina capte la différence dans mon attitude.
— Léo ! Regarde-moi. Si je tiens à parler avec toi pour trouver des solutions, c'est parce que tu es important pour moi et que je veux que notre couple dure. Sinon, oui, je passerais mon temps dans ton lit et me foutrais de la suite.
D'entendre qu'elle fait des projets pour notre couple me rassure, me booste et fait revivre l'espoir en moi. Je sens cet oxygène se répandre dans mes poumons. Je respire grâce à elle. À sa présence. À ses mots si réconfortants... — Notre couple... J'aime entendre cet attachement dans ta bouche et là... Il cogne plus fort, la renseigné-je en plaçant ma paume à plat sur son cœur.
Nos lèvres s'aimantent, pour un baiser important, celui de deux éclopés de la vie qui perçoivent en leur couple une façon d'entrevoir l'avenir. Elle tient à moi tout autant que je tiens à elle. Nos sentiments nous ont surpris, pris à l'improviste alors que nous ne voulions pas de relation stable, posée, et encore moins d'amour. Mais il a suffi que nos regards se croisent.
— Oui, je m'inquiète... Je crains mon retour à la caserne en me demandant si ce boulot vaut le coup que nous nous fassions autant de mal.
— Tu veux faire quoi ? J'ai bien ma petite idée, mais je ne tiens pas à t'influencer.
— Nous pensons pareil alors tu serais d'accord ? veut-elle savoir en prenant mon visage en coupe dans ses fines mains.
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Indice sur le prochain chapitre
📍 Entre doutes...
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😍 On se retrouve demain à 11 h 00 😍
💖 Je vous burn mes #Love #Fire 🔥
🌈 Kty.Edcall.Auteure 🌞
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