#Tome 2 | #Amour 30
Des pâtes en sauce tomate et ça repart pour une nuit de volupté !
Lundi 31-12-18
Appartement n° 4 sur 2 270 NW Savier St, Portland, OR 97 210, États-Unis
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02 h 30 - Nous voilà rassasiés avec ce bon plat de pâte, auquel j'ai ajouté une sauce tomate au basilic et aux olives comme je pouvais en manger en France. Celle-ci n'y arrive pas à la cheville, mais pour un truc tout prêt elle a fait l'affaire. Jina s'est resservie et a mangé d'un bon appétit. Je croque dans ma pomme tout en la dévisageant. Jina a les lèvres encore plus rouges qu'à la normale. Elle a dû sentir mon envie de vouloir les lui nettoyer, car elle les essuie rapidement avec sa serviette tout en me faisant un clin d'œil.
— Ah, oui ! Quand tu dis que tu as faim, ce n'est pas juste des paroles en l'air.
— Tu as vu toutes les calories que j'ai perdues ?
— Ouep ! C'est pour ça que tu devrais refaire le plein, et même des réserves à mon avis. La nuit est loin d'être terminée...
— Et donc dormir ne fait pas partie de tes plans visiblement ?
— Non ! C'est une perte de temps ! grimacé-je.
Je tente de ne pas laisser transparaître la contrariété qui colonise ma voix.
— Léo... Tu sais, moi aussi je fais des cauchemars... Tu veux m'en parler ?
Je croise mes bras sur mon torse, alors que mes fesses prennent appui contre le plan de travail. Mes yeux ne quittent pas les siens. Jina attend ma réponse et je fronce les sourcils en me demandant si ça peut être une bonne chose de lui en parler...
— Ton cauchemar a un rapport avec ton tatouage ?
— Sadek, énoncé-je d'une voix basse en passant un doigt sur les lettres du prénom de mon sauveur.
— C'est ton fils ? hésite-t-elle.
— Non ! Il était Irakien...
— Pourquoi te le tatouer alors ?
Perdu dans mes pensées, je ne me suis pas rendu compte que Jina s'est levée pour se placer face à moi. Ses mains se posent sur mes avant-bras avant qu'elle ne me souffle :
— Léo, ne te sens pas obligé... Je voulais juste t'apporter mon aide. Je fais aussi des cauchemars et j'espère que grâce à toi, et à l'apaisement que je ressens quand je suis dans tes bras, petit à petit, ils disparaîtront. Et j'aimerais qu'il en soit de même pour toi.
— Tes terreurs nocturnes ont un rapport avec l'Irak ?
— Oui... Les bombardements résonnent toujours en moi. La population totalement apeurée sur un marché et tous ces enfants... me liste-t-elle en laissant échapper une larme.
— Tu étais basé où ? Dans le Nord du pays ou à l'Ouest ?
— D'abord à Bagdad et ensuite dans celle du Nord et toi ?
— La base d'Erbil...
Nos regards expriment notre surprise.
Nous avons été sur la même base militaire dans ce pays en guerre à des milliers de kilomètres de chez nous, et pourtant si je l'avais déjà croisée je m'en serais souvenu.
— Comme moi... Tu en es parti quand ?
— Ça a fait trois ans en décembre.
— On s'y est croisés alors, j'y ai été envoyé il y a trois ans.
Le silence emplit la cuisine, alors que je resserre mes bras autour de sa taille et que Jina pose sa joue sur mon torse. Je caresse ses longs cheveux et laisse nos esprits divaguer, tandis que Jina fait tinter mes plaques militaires en les touchant.
Comme si ce bruit si familier me donnait le signal, je commence à parler.
— Sadek avait deux ans... Il est mort dans mes bras le jour de Noël.
— Oh non ! Tu faisais partie du guet-apens de Ranya ? s'attriste-t-elle tout en posant sa main sur ma joue.
— Oui, fermé-je les yeux. Comment sais-tu pour Ranya ? En décembre 2015, tu n'étais pas encore sur la base d'Erbil ?
— J'y suis arrivée quinze jours après et cette attaque était bien présente dans la tête des mecs.
— Cette mission a été un carnage...
— Il y a douze militaires qui ont été tués et cinq blessés, finis de me renseigner Jina.
— Je ne savais même pas le décompte final, tu vois. C'est pire que ce que j'ai vécu avec ces dizaines de civils, de morts...
— Léo...
Sa main continue de caresser ma joue recouverte de ce collier de barbe, que je vais finir par adopter si en plus elle l'apprécie.
— Tu as été blessé au bras ?
— Oui... Je le détache de son buste et le lui montre. À l'emplacement de son prénom, la balle a traversé son petit corps avant de m'atteindre. J'en ai ensuite reçu une dans la cuisse et une autre dans le dos, alors que je tentais de m'enfuir avec lui.
— Pas étonnant, que tu aies été rapatrié. Après ta convalescence, tu as pu repartir ?
— Non... Je ne pouvais plus moralement. C'était au-dessus de mes forces. Je suis resté un temps à la base, puis j'ai demandé à faire partie des pompiers.
— C'est là que tu as rencontré Shepard ?
— Oui, il venait de s'engager un an à cause d'un pari perdu.
— Ah carrément ! C'est déjà dingue de s'enrôler, mais juste pour un pari perdu, je ne l'avais jamais entendue, celle-là.
— C'est tout Miles, ça !
— Vous avez l'air de bien vous entendre.
— Frères d'armes, mais surtout de cœur. Ce mec est ce qui m'est arrivé de mieux dans la vie. Avant toi...
— Oh ! Moi ? coquelicote-t-elle. Je ne suis pas un cadeau.
— Ça tombe bien. Moi non plus !
Mes lèvres s'emparent des siennes pour un baiser rédempteur.
Une vague de chaleur remonte en moi et je la soulève sous les cuisses. Les bras de Jina crochètent mon cou et les jambes ma taille en un même mouvement. Son intimité à nue ainsi exposée me révèle son état d'excitation, qui est tout aussi important que le mien. Une de mes mains glisse de ses fesses à son sexe palpitant et les va-et-vient de mes doigts lui arrachent ses premiers gémissements.
— Prends-moi.
Ses mains s'affairent pour baisser mon bas de jogging et ma queue se redresse fièrement entre ses fesses. Je la fais coulisser sur son intimité humide. Et qu'est-ce que c'est bon de me branler entre ses lèvres. Tout en effleurant son clitoris devenu sensible, je sais que Jina ne va pas tarder à exploser, tant son plaisir est palpable.
— Putain...
Jina se cambre et son orgasme est une vraie déflagration qui nous emporte, mes va-et-vient dans sa moiteur l'accompagnent et je ne retiens pas mes coups de reins. Cette position est exténuante, mes muscles commencent à se tétaniser, mais je me refuse à arrêter, c'est tellement bon d'être en elle...
— Oh putain ! J'ai zappé la capote !
— Je prends la pilule.
Cet intermède m'a sorti un peu de notre plaisir, alors j'en profite pour déposer Jina sur le canapé.
— Tu veux que j'en mette une ? Je suis clean. Tu sais avec le boulot, nous sommes contrôlés régulièrement, mais, si tu préfères que j'arrête, dis-le-moi !
— Ne t'avise pas à te retirer de ma chatte... grogne-t-elle en resserrant ses jambes pour m'empêcher tout repli. Je suis clean, Léo... Mon dernier contrôle...
Je sais que pour avoir son poste à la caserne elle a passé toute une batterie d'examens. Alors il ne m'en fallait pas plus pour reprendre mes va-et-vient, mais, à cet instant, le plaisir fiévreux a laissé la place à un désir plus profond, mais tout aussi intense. Ma lenteur nous tue, nous dévore et nous arrache des gémissements gutturaux chaque fois que ma queue revient en elle jusqu'à la garde. Mes mains placées sous son dos s'agrippent à ses épaules pour la maintenir au plus près de moi et bloquer son bassin contre le mien. Je désire la posséder au plus profond de ses entrailles, la marquer là où personne ne l'a atteint.
Je la veux mienne.
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Indice sur le prochain chapitre
📍 Réveil...
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👩🚒 On se retrouve demain à 11 h 00 👨🚒
😘 Gros bisous mes #Love #Fire 🔥
🌈 Kty.Edcall.Auteure 🌛
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