Tome 1 | Chapter 23.01


C'est trop fort !

Samedi 22-12-18

Maison 2 930 SW West Point Ave, à Portland | Oregon

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18 h 00 - Nous sommes sur le trottoir de ce quartier paisible, calme. Ce qui va permettre à mon fils de grandir au milieu des arbres et de la forêt, un peu à l'écart du centre-ville de Portland.

— Bébé, dis-moi pourquoi tu pleures ?

— Cette maison...

— Elle est belle, hein ?

Leyna relève son regard humide avant de me répondre d'une voix cassée par l'émotion.

— Elle est comme dans mes rêves.

Je l'embrasse sur le nez avant de lui répondre soulagé :

— Alors bébé ! Je t'offre ton rêve, mon amour.

— Comment ça ?

Leyna se recule légèrement pour essayer de voir si je suis en train de me foutre d'elle, mais je la retiens collé contre mon corps.

Pas de distances.

Pas d'éloignement.

Juste « nous ».

— Je nous ai acheté cette maison pour qu'on puisse vivre notre « nous à trois ».

— Tu as fait quoi ?

— J'ai acheté la maison de tes rêves !

Leyna me saute littéralement dessus, entoure ma nuque de ses bras, avant de crocheter ses jambes à mon bassin.

— Tu es fou ! Tu le sais, mon amour ?

— Oui ! Fou de toi et de notre fils ! la fais-je tourner dans les airs.

— Mais comment tu as pu ? Et quand ? Et comment ?

— Houla ! Stop les questions. Tu ne veux pas visiter la maison plutôt ?

— Bien sûr que oui.

Mais avant que je ne puisse la poser au sol, Leyna resserre son étreinte autour de mon cou, et m'embrasse avec une telle fougue que j'évite de peu de tomber à la renverse.

Je suis aux anges.

— Je ne t'aurais jamais cru capable de faire ça !

— Et tu n'es pas au bout de tes surprises bébé.

Je l'embrasse une nouvelle fois.

Je ne sais pas si, un jour, j'en aurai marre de capturer ses lèvres aussi sucrées qu'un bonbon. En attendant, je m'en délecte, avant de la déposer au sol pour aller chercher Cody. Je le récupère encore harnaché dans sa nacelle, parce que je ne veux pas le réveiller, et nous nous dirigeons vers la maison en empruntant l'allée aux dalles gravillonnées.

Le sourire de Leyna est magnifique, tant ce qu'elle voit lui plaît déjà. La double porte blanche de l'entrée nous fait face, et je suis trop impatient de tourner la clé.

— Prête bébé ?

— Oh oui ! Ouvre vite !

Un appui sur la poignée noire nous permet d'entrer par le battant de droite. Je laisse Leyna passer en premier, afin qu'elle découvre la grande pièce à vivre avec le parquet en chêne clair, la cheminée imposante en pierre brune, les larges baies vitrées donnant sur la terrasse recouverte. Alors quand j'enclenche l'interrupteur c'est tout le plafond qui s'illumine grâce à ces nombreux spots leds encastrés.

— Pour le moment, je n'ai acheté que les canapés, parce que je voudrais que nous choisissions ensemble pour le reste des meubles.

— Cette pièce est spacieuse, claire, j'adore cette ambiance cocoon avec cette large cheminée. Et puis, tu as vu l'imposante bibliothèque sur ce mur, s'extasie-t-elle.

— Oui bébé, tu vas pouvoir y ranger tous tes livres.

— Là, nous allons même pouvoir mettre une belle table en bois, devant la baie vitrée avec la vue sur le jardin avec ses majestueux arbres. Je n'en reviens pas qu'à à peine dix minutes de voiture on soit si loin de la cohue de la ville.

— Quand on est intervenu l'autre jour, j'ai eu la même réflexion, et puis je suis tombé en arrêt devant cette maison. J'ai tout de suite su qu'elle était faite pour nous. Viens voir la cuisine, tu vas kiffer, on va pouvoir préparer de très bons repas.

Je lui prends la main et, tout comme moi la première fois, Leyna reste sans voix devant l'agencement de cette grande pièce à vivre. Elle possède les trois murs couverts de meubles en bois ambré, face à nous, une importante hôte en inox se trouve au-dessus de la plaque à induction, ainsi qu'une gazinière à six feux. Un évier à deux bacs en pierre est sous les grandes fenêtres faisant toute la longueur du plan de travail, avec vue sur le jardin. L'îlot central fait sourire Leyna. Je sais assurément qu'elle a pensé à la même chose que moi. Alors je m'approche d'elle et lui chuchote :

— C'est le premier endroit que l'on va tester bébé, si tu savais les images de toi qu'il m'envoie.

— J'en ai une idée assez précise, mon amour.

— Viens, on va voir la suite parentale !

— Rien que ça, se marre Leyna.

— C'est comme ça que l'agent immobilier me l'a présenté.

Leyna entre dans la chambre, elle fait un tour sur elle-même, et son sourire me plaît énormément. Je dépose la nacelle de Cody avant de la rejoindre.

— Tu aimes ?

— Elle est fantastique ! Tu imagines le lit qu'on va pouvoir placer ici, tant elle est grande.

— Regarde le dressing avec ton côté à droite et le mien à gauche. On va pouvoir tout ranger, plier, ordonner...

— Ton côté maniaque va s'en donner à cœur joie dans cette maison. À croire qu'elle a été conçue pour toi !

— Toi aussi, tu as cette sensation bébé ? Alors, viens vite voir la salle de bains !

— Si elle a une baignoire à remous et une douche à l'italienne, ça sera sûr, là.

Évidemment, Leyna a raison, la salle est composée de ce qu'elle vient d'énumérer, mais aussi d'un meuble avec doubles vasques et miroirs.

— Je n'aurais pas pu rêver mieux. Cette maison est bien au-delà de ce que je pouvais imaginer.

— En plus, nous pouvons sortir par la baie vitrée, que j'ouvre, et nous avons accès au jardin avec une terrasse où nous pourrons, dès ce printemps prendre nos petits-déjeuners là, en amoureux.

— Tu es fou, mais qu'est-ce que je t'aime, mon Capitaine.

— Bon ok, la douche sera le deuxième lieu à tester.

— Et n'oublie pas la baignoire.

— Oh, je ne l'omets pas, bébé. L'eau coulant sur ton corps... Les sels de bain aux fleurs d'oranger, les bougies, les remous qui vont masser nos muscles tendus pendant que je m'enfoncerai au plus profond de toi, alors que tes seins seront gorgés de plaisir...

— Hum... Encore...

Ma bouche dévore son cou, ses mains passent sous mon tee-shirt, mes baisers me mènent à ses seins, à ses pointes durcies. J'en attrape un entre mes lèvres et ma succion lui arrache un râle qui se répercute immédiatement sur ma queue pourtant déjà bien dressée. Aussi, quand Leyna glisse ses doigts sous mon caleçon et qu'elle la prend dans sa paume, je ne retiens pas mon plaisir. Nous sommes à bout de souffle, nos corps en feu, cependant nous devons nous arrêter.

— On arrive, Cody ! Je crois bien que notre fils veut visiter sa chambre.

— Tu as intérêt à te rattraper ce soir, mon Capitaine.

— Compte sur moi bébé.


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Indice sur le prochain chapitre

🎁 Et si on déménageait... 🏡

📍🎁 On se retrouve à 17 h 00 pour une surprise 🎁📍

📍📍 Puis ce soir à 21 h 00 📍📍

😘 Gros bisous mes #Love Fire 🔥 

🎅 Leyna, Cody et Miles se joignent à moi pour vous souhaiter une JOYEUX NOËL ! 🎄

🌈 Kty.Edcall.Auteure 🌞

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