Tome 1 | Chapter 22.02

Découverte et stupéfaction !

Samedi 22-12-18

Maison 2 930 SW West Point Ave, à Portland | Oregon

___________

17 h 00 - Je viens de récupérer Cody et Leyna chez elle, pour leur faire visiter la maison. Je tiens à lui faire la surprise, elle ne sait pas où nous allons. Après avoir signé les papiers, effectuer le paiement par la banque, j'ai passé ces quatre derniers jours à effectuer les quelques travaux de peintures et d'électricité nécessaire. La maison est maintenant présentable, surtout après avoir tondu les deux jardins, juste avant de la rejoindre.

Je vous rassure, j'ai pris une douche, je me suis changé. Car il n'était pas question de rentrer dans la maison ni d'aller la chercher en étant aussi sale. D'ailleurs ce matin, une équipe de nettoyage est passée pour faire le ménage à fond et tout laver, je tenais à ce que tout soit parfait.

Mon côté maniaque n'aurait pas survécu !

Je suis mort de trouille, Leyna l'a bien ressentie. Elle n'arrête pas de me jeter des regards en biais, pour essayer de déceler ce qui ne va pas. Mais au contraire, je suis heureux. C'est un vrai shoot de bonheur, comme on en rit avec Léo, depuis qu'il m'a sorti cette connerie.

Le bonheur, encore un truc auquel je ne croyais pas. Et pourtant c'est grisant, ça pousse à vous dépasser pour les personnes que vous aimez et qui vous rendent heureux à leur tour. C'est un truc bizarre qui vous grandit à l'intérieur du corps et qui se nourrit de tous ces moments de grâces que je trouvais débiles avant.

Avant que je comprenne que je faisais fausse route. Que ma vie de Play-Boy n'en était pas une ! Que je me voilais la face ! Heureusement que Léo a été à mes côtés pour m'aider à comprendre que j'allais droit dans le mur si je persistais sur cette pente glissante.

Il a été génial, aussi pendant ces quatre jours, où il m'a filé un coup de main, pour que les bricoles à faire soient terminées à temps. Là où il s'est montré moins cool, c'est quand je lui ai dit qu'il pouvait rester vivre dans mon appartement, vu que j'en suis le propriétaire. Léo veut bien continuer d'y habiter, car il s'y sent bien, mais il n'accepte pas la gratuité des lieux. Et face, à mon entêtement, il a eu la réplique imparable en me disant : « tu ne tiens pas à ce que je change d'attitude envers toi, alors fais-en autant ». Il n'a pas tort. Je vais donc le laisser payer son loyer, s'il y tient tant.

— Miles, ça va ?

— Oui bébé ! Arrête d'essayer de lire en moi, tu n'auras pas d'indications sur notre lieu surprise.

— Tu sais que je n'aime pas ça, boude-t-elle.

— Oui, mais là, tu vas adorer, fais-moi confiance.

Enfin, j'espère.

Ce putain de doute vient m'assaillir avec son lot de questions. Et si Leyna ne voulait pas vivre avec moi ? Et si elle n'aimait pas la maison ? Et si j'étais allé trop vite ? Et si je...

Je crois que je pourrais me poser dix mille autres questions qui n'auraient que pour but de me rendre encore plus fébrile. Alors, plus de place aux doutes, j'ai fait ce dont j'ai envie au plus profond de moi depuis longtemps. J'ai toujours souhaité d'une vie de famille, d'un papa à mes côtés, de ma mère heureuse en couple, de nous trois, voire plus, dans une maison... Donc faute de l'avoir réalisé en étant gamin, je le fais maintenant en fondant moi-même ma famille, ce « nous à trois ».

J'ai fini de rêver. J'ai perdu assez de temps, alors je fonce.

— Tu veux bien fermer les yeux, bébé ?

— Je ne sais même pas où nous allons, à quoi ça sert ?

— Ça sert, que j'aimerais que tu me fasses ce plaisir. Regarde notre fils, lui, il m'écoute !

— Normal, il dort, me sourit-elle malgré tout.

— Eh bien, fais semblant de dormir toi aussi.

Mon sourire rayonnant à l'air de la convaincre, puisque Leyna ferme les yeux tout en me tenant la main, comme pour être sûre, que je suis toujours là.

— Tu as peur que je m'en aille ?

— Non, mais...

— Non... Mais oui, reprends-je en me moquant gentiment d'elle.

Et qu'est-ce que j'aime la taquiner ainsi, je me sens bien. Heureux. J'ai l'impression d'avoir des ailes dans le dos, tant cette plénitude emplit mon corps.

— Je ne sais pas ce qu'est cette surprise, mais ça me fait plaisir de te sentir aussi bien mon Capitaine.

— Qu'est-ce que je t'ai dit avec ce surnom ?

— De ne l'employer qu'en privé, se marre-t-elle. Un problème Miles ? Tu bandes ? me souffle-t-elle pour éviter que notre fils l'entende.

— D'après toi, chipie ? Ma queue répond au salut de son Capitaine, essayé-je de la distraire, pour reprendre possession de mes sens. Donc, je ne savais pas que mon pick-up était un lieu privé ?

— Hum... Il pourrait très bien l'être, se mord-elle la lèvre en laissant naviguer ses pensées.

Je me doute qu'elles ne sont pas très catholiques, vu comme Leyna coquelicote.

— Je te rappelle que notre fils est à l'arrière.

— Je sais, je sais... Et c'est bien dommage, rit-elle.

— De toute façon, encore une rue et nous sommes arrivés.

— Ce n'est pas déjà, j'ai l'impression que ça fait une heure que tu nous as kidnappés.

— Ça ne fait même pas dix minutes, tu exagères.

Je me gare devant notre maison, et, comme, chaque fois, j'ai cette vague de bien-être qui m'envahit. Je ne sais pas pourquoi je ressens un tel sentiment de plénitude, mais je l'accueille avec plaisir, sans me poser plus de questions pour une fois.

— Prête ?

— Oh oui, je suis tellement excitée...

— Arrête, je vais finir par regretter d'avoir pris notre fils pour cette balade importante pour notre « nous à trois ».

— Alors si c'est pour « nous » ! Je ne dois pas te dire que j'ai envie de...

Ma main bloque ses mots dans sa bouche. Je remplace mes phalanges par mes lèvres, puis ma langue, nous emportant dans un monde d'envies et de désirs que je n'avais pas prévu.

Nous voilà bien...

— Bébé, je te promets de te faire l'amour ou de te baiser comme tu le voudras, et ça, dans toutes les pièces.

— On aura vite fait le tour, vu la grandeur de mon appartement.

— Qui te parle d'appartement ?

— Même si le tien est deux ou trois fois plus grand que le mien, ce n'est pas...

— Ce n'est pas une maison... Je sais !

Je l'aide à descendre du pick-up en ceinturant sa taille. En faisant glisser son corps contre le mien. Je devrais arrêter de nous chauffer ainsi, mais Leyna émet en moi ce besoin persistant d'être tout contre elle, en elle, avec elle...

— Tu sais que je suis une grande fille et que j'arrive à atteindre le sol toute seule !

— C'est évident que tu en es largement capable. Mais laisse-moi te rappeler que tu as les yeux fermés !

Leyna sourit. Elle est magnifique. Je résiste à l'envie de déposer mes lèvres sur les siennes sous peine de ne pas pouvoir m'arrêter. Je me place derrière elle, lui embrasse la nuque, la fait trembler alors que je lui suce le lobe de l'oreille, et enfin retire mes mains de devant ses paupières.

— Ouvre les yeux, bébé...

Ce que fait Leyna.

Je reste positionné dans son dos. En même temps qu'elle, je regarde la façade de notre maison, j'attends sa réaction qui ne vient pas...

— Leyna ?

— Oui... Miles...

Ses larmes coulent. Une d'elles s'écrase sur le dessus de ma main.

— Cette maison est...

Ses sanglots s'intensifient, tandis qu'elle se tourne pour mieux se pelotonner dans mes bras, sans que je ne sache vraiment pourquoi Leyna réagit de la sorte.



___________

Indice sur le prochain chapitre

😲 C'est trop...

📍 On se retrouve demain à 11 h 00 

📍 Avec la réaction de Leyna... Qu'elle va-t-elle être d'après-vous ?

😘 Bisous mes #Love Fire 🔥 

🎅 Passez un bon réveillon de Noël, et surtout, profitez de chaque instant avec ceux que vous aimez ! 🎄

🌈 Kty.Edcall.Auteure 🌛

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top