Tome 1 | Chapter 19.01



Comment c'est possible de le monter ?

Jeudi 13-12-18

Appartement n° 4 sur 2 270 NW Savier St, à Portland | Oregon

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20 h 30 - Nous voilà de retour à l'appartement. Les bras bien chargés de nos courses, c'est tout heureux, que j'essaye de déplier les côtés du lit parapluie, que je viens d'acheter pour Cody au market. Une véritable aubaine que d'être tombé dessus. Voilà qui va résoudre un des problèmes que se posait Leyna.

Cody aura de quoi dormir quand ils viendront chez moi.

Putain, je douille.

Autant du point de vue de la douleur, car les médicaments antalgiques ont leurs limites, que pour monter ce fichu lit !

— Alors tu t'en sors ?

— Pas vraiment ! Comme tu peux voir.

— Tu veux un coup de main ? se fout-elle de ma gueule, tandis qu'elle donne le biberon à Cody.

— C'est ça, marre-toi et démonte mon image paternelle de superhéros face à notre fils.

— Pour ça, tu y arrives très bien tout seul !

Leyna est morte de rire, et je dois dire qu'elle n'a pas tort. Ce lit est impossible à ouvrir. Lorsque je tire sur les deux grands côtés, ce sont les deux autres qui s'affaissent, et pareil quand j'essaye de clipser les petits côtés, ce sont les deux longs qui ne tiennent plus. En plus, cette position, penchée et pliée en deux, n'arrange en rien mes douleurs. Je peste à tour de bras en prenant bien soin de ne pas prononcer de gros mots, ce qui pourtant, dans des cas de nervosité extrême, me vient très rapidement. Mais je dois prendre l'habitude de ne pas en dire devant mon fils. Autant adopter les bons réflexes tout de suite.

J'atterris sur le canapé, vaincu par un ce truc pliable.

— Le lit : 1 - Papa : 0.

Je la fusille du regard en l'entendant donner le score de la première manche.

— Le match n'est pas terminé, tu vas voir mon bonhomme, qui est le plus fort.

Cody a achevé son biberon, et il est assis sur les jambes de sa mère, le dos en appui contre le torse de Leyna. Ils me regardent et ne ratent rien de mes exploits.

— Cette fois-ci, je vais peut-être lire la notice ! l'informé-je en essuyant d'un revers de main la sueur qui perle sur mon front.

— En effet, ça pourrait t'aider. Il paraît que c'est fait pour. C'est dingue ça, me charrie-t-elle.

Et qu'est-ce que j'aime la voir aussi heureuse et complice avec Cody.

— Allez, papa ! m'encourage-t-elle en frappant les petites mains de Cody ensemble comme pour m'applaudir.

— Je vais forcément y arriver avec un tel soutien.

Bon, il m'a fallu presque trente minutes pour le mettre en place, mais j'ai vaincu la bête.

Le lit : 1 - Papa : 1 !

Mon cul ! Je ne partage pas la victoire avec lui, je suis le vainqueur par KO.

Leyna a eu le temps de changer Cody, et même de le mettre en pyjama. Apparemment, elle a toujours une tenue complète d'avance, ainsi qu'une grenouillère dans le gros sac à langer de Cody qu'elle trimbale partout.

Encore, un « au cas où »...

Pendant que Leyna termine de faire le petit lit de Cody en ayant replié le drap tout droit sorti de mon armoire pour l'ajuster, je me suis couché sur le mien avec Cody à mes côtés. Ma tête repose sur mon avant-bras rabattu et je ne rate rien des mouvements tous plus suggestifs que requiert cette tâche. Elle la termine en plaçant la couette et pour cela Leyna est totalement pliée en deux, m'offrant ses fesses moulées dans ce jean brut.

C'est un véritable appel à la tentation.

— Et après, tu t'étonnes que j'aie envie de toi ?

— Regarde ton fils ! Tu verras, c'est radical !

— En effet, ça marche, mais, dès que je relève les yeux, c'est ton cul où tes seins, qui accueillent mon regard. Je n'y peux rien !

Je ne la quitte pas du regard, l'intensifiant un peu plus chaque fois que Leyna ose me fixer. Et c'est mon clin d'œil additionné de ma langue, qui surfe sur ma bouche entrouverte, qui la fait craquer en se mordant la sienne, avant de capturer sa lèvre inférieure de ses dents.

Après un câlin dans mes bras puis dans ceux de sa mère, Cody est enfin couché dans son nouveau lit, et il a l'air de s'y plaire vu qu'il s'est endormi rapidement. D'après Leyna, c'est grâce à mon tee-shirt, qu'elle a placé contre lui, qui le rassure en ayant mon odeur. Je ne peux empêcher mon cœur de se gonfler de fierté en apprenant que j'ai un tel pouvoir sur mon bonhomme.

Je pousse la porte de ma chambre avant de me diriger vers la femme qui emballe le rythme de mon métronome.

— Enfin, seuls...

— Et épuisés !

Je m'installe sur un tabouret de la cuisine pour capturer son corps de mes bras et le placer entre mes jambes entrouvertes.

— Tu devrais te reposer sur le canapé pendant que je prépare le repas, m'informe Leyna tout en caressant ma joue.

— Ne t'emmerde pas, je vais commander une pizza. Trois fromages roquette ?

Et tout en parlant, je lui embrasse le cou. Je le dévore, plutôt.

— Hum... Tu n'as pas oublié à ce que je vois. Mais j'ai encore du poids à perdre, alors une quatre saisons serait...

— Arrête tes conneries ! Tu es très belle ainsi. J'adore ton nouveau corps de femme, lui avoué-je en posant mes mains sur ses hanches.

— C'est ça ! grogne-t-elle en fuyant mon regard.

— Tu ne me crois pas, bébé ?

— Oh non, pas du tout. Je connais trop bien le genre de nana que tu aimes !

— Que j'ai affectionné ! précisé-je rapidement. C'est du passé, c'est brûlé et enterré en même temps que mon célibat.

— Et tu remplaces toute cette perfection et cette totale liberté, par une vie de famille et des formes disgracieuses.

— Que veux-tu, je vieillis, tenté-je un peu d'humour pour qu'elle arrête de faire la tête. Je deviens plus sage, et mes envies changent en même temps. Alors, arrête de dire que ton corps est moche. Il a donné la vie, ajouté-je en embrassant son petit ventre légèrement arrondi.

Et mon désir, à cet instant, est de le lui prouver. Mes mains sous son tee-shirt se font plus pressantes et caressantes, tandis que ma bouche embrasse chaque parcelle de son corps qu'elle pense moche.

— L'odeur de ta peau me fait toujours cet effet aphrodisiaque.

Leyna commence à se détendre et à me laisser faire, alors quand mes paumes terminent sur ses fesses et les lui agrippent, c'est un long gémissement qui lui échappe.

— Tu sens comme tu me fais bander ?

— Miles...

— Oui, bébé !

Je colle le bassin de Leyna au mien pour qu'elle sente, de par elle-même, la véracité de mes propos et, en attendant, j'exprime mon envie en continuant ma série de baisers. Mes lèvres partent à l'exploration de son épiderme qui se couvre de frissons sous ma bouche gourmande qui dévore son cou avant de suivre sa clavicule. Je mordille son épaule tandis que Leyna caresse l'arrière de mon crâne. Mes cheveux vont mettre un peu de temps à repousser pour qu'elle puisse y glisser ses doigts comme elle aime le faire.

D'un mouvement rapide, afin que Leyna ne puisse pas me stopper. Je la dépose sur l'îlot central de la cuisine en la soulevant sous les fesses que j'empoigne avec une envie que j'ai trop contenue pour être doux. Assis sur mon tabouret, je pivote juste assez pour être face à elle. Mon regard carnassier lui indique que rien ne m'arrêtera. Son tee-shirt passe par-dessus sa tête et je le lui retire entièrement, tout en me repaissant de cette vision, où Leyna a les bras en l'air et les yeux mi-clos.

— Tu es si belle et désirable !

— Mouais...

— Retire tes bras de sur ton corps, bébé. Laisse-moi picorer tout ce qui me donne envie... Tu es magnifique, mon cœur.


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Indice sur le prochain chapitre

😲 Quand ça ne veut pas...

📍 On se retrouve ce soir à 21 h 00 📍

#noël #bébé #avenir #famille

😘 Gros bisous et bonne journée mes #Love Fire 🔥

🌈 Kty.Edcall.Auteure 🌞

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