Après cette petite discussion entre les trois amis, Michaella rentra chez elle. Il n'y avait personne, juste un mot de sa mère sur le frigo qui disait qu'elle serait en retard car elle était de garde aujourd'hui. Michaella sortit la nourriture du frigo, la mit à chauffer, et alluma son téléphone pour envoyer un message à Sam pour savoir si tout allait bien. Elle reçut alors un message de son petit copain, David James, qui était en Angleterre pour ses cours.

David : "Salut, ma chérie. Comment s'est passée ta journée ? J'ai hâte de te revoir."

Michaella sourit en lisant le message de David, se sentant réconfortée par ses mots. Elle répondit rapidement :

Michaella : "Salut, mon amour. C'était une journée compliquée, mais je suis contente de te lire. Tu me manques tellement. Comment ça se passe en Angleterre ?"

Elle envoya ensuite un message à Sam :

Michaella : "Salut Sam, j'espère que tu vas bien après notre discussion de tout à l'heure. Je pense qu'on a besoin de parler davantage pour clarifier les choses. Prends soin de toi."

Tout en attendant les réponses, Michaella se dirigea vers la cuisine pour vérifier la nourriture. Elle sentait une vague de solitude l'envahir, mais les messages de David et Sam lui apportaient un peu de réconfort. En retournant dans le salon, son téléphone vibra de nouveau.

David : "Je sais que c'est difficile pour toi. Ici, ça va. Les cours sont intenses, mais je pense à toi chaque jour. Je t'aime."

Michaella sourit à nouveau, sentant la chaleur de l'amour de David malgré la distance qui les séparait. Elle prit une grande inspiration et répondit :

Michaella : "Je t'aime aussi, David. Merci d'être là pour moi, même à distance. On se parlera bientôt."

Elle posa son téléphone et se concentra sur le repas, espérant que les prochaines conversations avec Sam et Joël leur permettraient de trouver un équilibre dans cette situation compliquée.

Michaella se demandait toujours quelles personnes elle allait examiner pendant son stage. En montant à l'étage pour se diriger vers sa chambre, elle entendit du bruit venant de la chambre de sa mère. Intriguée, elle alla vérifier mais il n'y avait personne. En ouvrant l'une des armoires de sa mère, elle tomba sur un vieux journal. Une page attira particulièrement son attention : un article sur un tueur en série nommé Alexandre, alias "le Diable". Le journaliste expliquait qu'Alexandre avait des problèmes psychologiques et était interné dans un asile pour fous.

Michaella, fascinée par cette découverte, commença à faire des recherches sur Alexandre. Elle était captivée par ce qu'elle trouvait, lisant avidement chaque information disponible. Le portrait troublant de cet homme et son passé la plongeaient dans une atmosphère de mystère et d'horreur. Plus elle en apprenait, plus elle se sentait tiraillée entre la curiosité professionnelle et la peur viscérale que ce genre de personne pouvait susciter.

Elle se perdit dans ses recherches, oubliant presque le monde autour d'elle. Les détails macabres de la vie d'Alexandre et ses crimes la laissaient perplexe et inquiète quant à la nature humaine. Michaella ne pouvait s'empêcher de se demander si elle aurait à traiter des cas similaires pendant son stage et comment elle réagirait face à de tels patients.

En bas, la nourriture commençait à dégager une odeur de brûlé, mais Michaella était trop absorbée par ses découvertes pour le remarquer.

Michaella continuait de lire le vieux journal, fascinée par l'histoire d'Alexandre. Elle découvrit des détails troublants sur ses crimes et sur les circonstances de son internement. Chaque mot la plongeait plus profondément dans ce monde sombre.

Soudain, une odeur de brûlé la sortit de ses pensées. Réalisant que la nourriture était toujours sur le feu, elle descendit précipitamment à la cuisine. En arrivant, elle éteignit rapidement le feu et ouvrit les fenêtres pour laisser sortir la fumée. Le repas était malheureusement gâché.

Soupirant, elle se dit qu'elle allait devoir commander quelque chose. Elle prit son téléphone et envoya un message à David pour lui raconter sa découverte.

Michaella : "David, tu ne devineras jamais ce que j'ai trouvé. Un vieux journal dans l'armoire de ma mère avec un article sur un tueur en série nommé Alexandre, alias 'le Diable'. Il avait des problèmes psychologiques et a été interné dans un asile. C'est tellement perturbant."

Quelques minutes plus tard, elle reçut une réponse de David.

David : "Wow, c'est fou ! Fais attention avec ce genre de choses, ça peut vraiment être dérangeant. Mais je comprends ta curiosité. Peut-être que tu pourrais en parler à ta mère, voir si elle sait quelque chose à ce sujet ?"

Michaella considéra l'idée. Elle n'avait jamais parlé de ce genre de choses avec sa mère, mais peut-être que c'était le bon moment pour le faire. En attendant, elle décida de continuer ses recherches en ligne pour en savoir plus sur Alexandre.

Elle s'installa avec son ordinateur portable et se plongea dans les archives en ligne, cherchant des articles, des dossiers judiciaires, et tout ce qui pouvait être en lien avec le tueur en série. Les heures passèrent rapidement, et chaque nouvelle information la captivait davantage.

Alors qu'elle naviguait entre les sites, elle trouva une ancienne interview du psychiatre qui avait traité Alexandre. Ce dernier parlait de la complexité de son cas, des nombreux défis qu'il avait rencontrés, et des horreurs qu'il avait découvertes en étudiant l'esprit d'Alexandre.

Michaella se demanda si elle serait un jour confrontée à un cas aussi extrême dans sa carrière. Ces pensées la troublaient, mais elles renforçaient également sa détermination à comprendre et à aider ceux qui souffrent de troubles mentaux.

Michaella décida de consacrer son travail de fin d'année à l'examen d'Alexandre. Elle savait que ce sujet serait à la fois fascinant et terrifiant, mais elle était déterminée à en apprendre plus. Elle rédigea une lettre destinée à son professeur pour lui expliquer son projet et demander son approbation. Ensuite, elle écrivit une lettre officielle à la cour, sollicitant l'autorisation d'examiner Alexandre, en précisant que c'était pour son travail de fin d'études universitaires, ce qui, elle l'espérait, augmenterait ses chances d'obtenir l'autorisation.

Le soir, sa mère rentra à la maison. Michaella, impatiente, lui posa des questions sur Alexandre, alias "le Diable". Sa mère, visiblement troublée, lui expliqua qu'elle avait failli être l'une de ses victimes.

« C'était il y a des années, bien avant ta naissance, » commença-t-elle. « Je l'ai rencontré une nuit, par hasard, et je n'ai compris qui il était que bien plus tard. J'ai eu beaucoup de chance. »

Michaella sentit une vague de détermination l'envahir. Savoir que sa propre mère avait failli être une victime d'Alexandre renforça son désir de l'examiner. Elle voulait comprendre cet homme, comprendre ce qui l'avait poussé à commettre de tels actes, et peut-être, en fin de compte, trouver des moyens d'aider à prévenir de tels crimes à l'avenir.

Le lendemain matin, après avoir soigneusement relu et imprimé ses lettres, elle se rendit à l'université pour rencontrer son professeur. Elle lui exposa son projet avec passion, expliquant pourquoi elle pensait qu'il était important d'examiner Alexandre.

« Votre projet est ambitieux, Michaella, » dit son professeur après l'avoir écoutée attentivement. « Mais je crois que vous êtes capable de le mener à bien. Je vais vous donner mon soutien et vous aider à obtenir l'autorisation de la cour. »

Encouragée par les paroles de son professeur, Michaella envoya ensuite sa lettre à la cour. Les jours suivants furent remplis d'attente et d'anxiété, mais finalement, elle reçut une réponse positive. La cour lui accordait l'autorisation d'examiner Alexandre dans le cadre de son travail de fin d'études.

Avec cette autorisation en main, Michaella se prépara méticuleusement pour sa première rencontre avec Alexandre. Elle rassembla toutes les informations disponibles sur lui et élabora une stratégie pour ses séances d'examen. Elle savait que cette expérience serait à la fois un défi et une opportunité unique de mettre en pratique tout ce qu'elle avait appris durant ses études.