Chapitre 45 : Bientôt deux arrivées
J'en suis au neuvième mois de grossesse, dans deux semaines j'accouche.Je ressens des mouvements et des coups dans mon ventre. Plus qu'avant. C'est de plus en plus présent, et de plus en plus douloureux. Des fois j'ai du mal à me lever du lit, ou tout simplement à bouger, tellement qu'ils me font mal.
Valentin : Chérie ?
Moi : Oui ?
Valentin : Tu viens manger ?
Moi : J'aimerais bien, mais je ne peux pas.
Valentin : T'as encore mal ?
Moi : C'est horrible. Viens m'aider.
Valentin : Bouge pas, j'arrive.
Moi : Bouge pas ? De toute façon je ne peux pas.
Valentin : Donne tes mains.
Moi : (donne ses mains) Doucement.
Valentin : (tire)
Moi : Arrête ! Je te jure j'en peux plus. J'ai trop mal. Appelle l'hôpital, s'il te plaît.
Valentin appelle l'hôpital devant moi. J'en peux plus, j'ai l'impression que ça n'en fini pas.
Valentin : Tu vas devoir te lever, on doit y aller tout de suite. Ils vont te prendre en urgence.
Moi : T'as bien vu que je ne pouvais pas.
Valentin : Je vais essayer de te porter pour te poser par terre.
Moi : Fais gaffe, je suis lourde.
Il me prends dans ses bras,telle une princesse énormément grosse. Je le vois, il a beaucoup de mal, mais il me porte. Je me retrouve debout, Valentin fait une petite valise et nous partons direction l'hôpital.
- dans la chambre l'hôpital,13h
Les résultats sont que je dois rester en observation. Ces douleurs sont anormal d'après les médecins. Ils m'ont donné un dériver de la morphine, pour apaiser la douleur, et pouvoir calmer mon cœur.
Valentin : (entre dans la chambre) J'ai parler avec les médecins.
Moi : Ils t'ont dit quoi ?
Valentin : Qu'ils vont te déclencher demain au plus tard.
Moi : Tu leur a dis que je voulais la péridurale ?
Valentin : Oui, mais ça dépend de de ton col.
Moi : Putain ! J'ai trop peur !
Valentin : Je sais. J'ai appelé tout le monde pour les prévenir, ils sont tous avec toi. Ils viendront te voir quand tu iras un peu mieux.
Moi : Il vaut mieux, parce que le premier qui me casse les couilles je lui explose sa tête.
Je viens tout juste de me rendre compte de ce que je viens de dire. La douleur me fait dire des choses que je n'aurais jamais sortis.
Moi : Rentre si tu veux, je vais dormir, la morphine commence à agir.
Valentin : Tu me préviens quand tu te réveille.
Moi : Oui.
Valentin se baisse pour m'embrasser, puis sort de la chambre. Je m'endors de plus en plus. C'est apaisant, ça fait du bien après avoir passé une nuit blanche accompagné de douleur intense.
- à l'hôpital, 20h51
CONVERSATION MOI VALENTIN
Moi : Viens maintenant ! Ils m'ont déclencher il y a une heure ! J'ai perdu les eaux ! (hurle)
Valentin : Il devait le faire demain.
Moi : Putain ! Parle pas ! Grouille toi ! (hurle) Grouille !
J'ai trop mal ! J'ai perdu les eaux, j'ai des contractions de plus en plus forte. Je n'arrive même plus à penser à cause de la douleur.
Infirmière : Votre col est élargie. Nous devons vous emmené en salle d'accouchement.
Moi : Je ne peux pas, mon mari va arriver.
Infirmière : Nous n'avons pas le choix. Nous le ferons entrer quand il arrivera.
J'ai pas le choix, ils veulent sortir. Je monte sur un fauteuil roulant et direction la salle d'accouchement. Je suis poser sur le lit, mes jambes en l'air. Je souffle, je souffle fort. Je ne peux plus attendre Valentin. Mais il rentre ! Je suis soulager ! Je lui tiens la main, je souffre, je suis en pleure. Il femme entre dans la salle, avant qu'elle puisse parler je lui attrape sa chemise.
Moi : (hurle) Elle est la péridurale !!!!
Infirmière : Madame, nous ne pouvons plus la faire.
Moi : Dépêchez vous de les sortir.
Les deux se mettent devant mes jambes. Je pousse, je force, je hurle, je pleure. « Plus fort, poussez » Mais con de tes mort !Je fais quoi là ?! Je cueille des fleurs ?! Bah non !Je peux pas ! Je suis là avec vous ! Et en voilà un, le garçon. Valentin reste avec moi pour m'aider. L'infirmière coupe le cordon et le nettoie. Je continue, et enfin ! La petite sort !Je suis soulager, mais encore une fois, je dois pousser. Un gros truc sort de moi, c'est répugnant ! Mais je passe outre, les deux femmes me donnent mes enfants dans les bras, j'en pleure.
Valentin : On les appelle comment ?
Moi : Je choisis pour la fille, et toi pour le garçon ?
Valentin : Ça me vas. Je vais l'appeler Benjamin.
Moi : Et toi, tu vas t'appeler Jessica.
Et voilà, je vous passe le reste. Mais nous avons enfin nos enfants,c'est vrai Ils ne sont plus des photos, mais des bébés, ils nous voient, on les voit. C'est magique, je l'ai aime plus que tout.
Le prochain chapitre sera le tout dernier !
Merci d'avoir lu♥
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