Chapitre 42 : Deuxième échographie choquante
Les filles rentrent demain, et nous, nous partons dans trois jours. Valentin pour aller au Japon, et moi, pour aller tourner la saison de Clem. Enfin bref, on est pas là pour parler de ça. Comme prévu, j'ai mon échographie aujourd'hui, enfin ce matin même. Nous sommes déjà prêt. De toute façon, nous avons pas le choix, nous y sommes déjà. Je suis allonger, avec Valentin, les filles à le Docteur, Madame Martinez, à côté de moi. Nous sommes au quatrième mois, alors le docteur aurait pu se tromper à ma première écho.
Martinez : Comment allez vous, depuis la dernière fois ?
Moi : Un peu fatigué, mais ça va.
Martinez : Et vous monsieur ?
Valentin : Très bien, elle est pas encore trop chiante. (rit)
Martinez : Ça viendra. (rit) Alors, nous allons commencer. Je vous laisse lever votre haut avant.
Je lève mon haut jusqu'à ma poitrine. Le docteur commence à faire l'échographie. Mais, du coup il ne bouge plus, et s'approche de la télé pour mieux voir.
Martinez : Je... euh. Je suis choquée. C'est la première fois que ça m'arrive.
Valentin : De quoi ?
Martinez : Et bien... vous avez deux enfants.
Moi : Hein ?!
Martinez : Vous avez un garçon, et une fille.
Moi : Mais comment ? Pourquoi ?
Martinez : Est-ce que vous avez eu un rapport peu de temps après votre grossesse ?
Valentin : Oui. Mais c'est pas possible.
Martinez : Et bien, si. Le fait que vous ayez eu un rapport fait que vous avez deux enfants. L'ovule a du être percé par deux spermatozoïdes. L'ovule ne se ferme pas totalement après le première pénétration de l'enfant.
Moi : Mais pourquoi on ne l'a pas vu pendant la première séance ?
Martinez : Elle a du être caché derrière.
Valentin : Et pour le cœur ? On ne la pas entendu.
Martinez : Son cœur ne battait pas encore. Mais ils sont tout les deux, en très bonne santé.
Moi : (des larmes coulent le long de ses joues) Excusez moi, c'est...
Martinez : Ne vous inquiétez pas. C'est normal de pleurer. Vous devez être surprise par cette annonce.
Moi : Oui, je ne sais pas quoi dire.
Valentin : C'est vrai que... deux... d'un coup. C'était pas prévu.
Martinez : Ces choses là ne sont jamais prévu. Mais si vous avez besoin de conseils, nous sommes là. Nous allons vous aidez.
Anna : Nous aussi, on va vous aider.
Moi : (sourit) Merci. (se tourne vers le docteur) On a fini ?Je suis très fatigué, j'aimerais rentrer.
Martinez : Oui. Je vais vous donner les photos, et les papiers à signer.
Je remets mon t-shirt, le docteur nous laisse signer les papiers et nous donne les photos dans une enveloppe. Nous sortons de l'hôpital pour monter dans la voiture et rentrer à la maison.
- à la maison, 12h03
Moi : Servez vous dans le frigo. Il y a trois petites pizzas. Je vais dormir.
Valentin : Tu manges pas ?
Moi : Non, j'ai pas faim.
Léa : Il faut que tu manges.
Moi : Je mangerais plus tard.
Je monte dans ma chambre. Puis me laisse tomber en arrière sur le lit. Je m'effondre en larmes... Deux enfants. C'est trop tôt. Quelle erreur on a faite ? Pourquoi ça nous arrive ? Qu'est-ce qu'on a fait ? C'est bon, j'appelle ma mère, j'ai besoin de lui dire.
CONVERSATION MOI MAMAN
Maman : Marine, pardon pour tout.
Moi : Je m'en fous de t'ai excuses. Je suis enceinte de deux enfants.
Maman : Quoi ?!
Moi : Je viens de rentrer à la maison, j'étais à l'hôpital. Le docteur a vu un garçon, et une fille.
Maman : Comment c'est possible ?
Moi : On a couché ensemble peu de temps après ma grossesse. Et un deuxième spermatozoïdes est entré dans l'ovule. (s'effondre en larmes encore une fois) Maman ! Comment on va faire ?C'est trop tôt pour en avoir deux.
Maman : On va vous aider. Mamie, Anna, Léa et moi. Puis il y a vos amis. On va tous vous aider.
Moi : Qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu ?
Maman : Marine, mamie me l'a dit que vous alliez avoir deux enfants. Ses esprit lui ont dit, puis elle en a rêvé.
Moi : Comme quand elle a rêvé de la mort de papa et de papy ?
Maman : Oui. Mais pour ça, elle n'était pas sûre d'elle.
Moi : Ça n'arrive vraiment qu'à moi. Toi qui te remets avec l'autre fils de pute. Et moi qui tombe enceinte de deux gosses.
Maman : Je suis plus avec Serge. Il me saoulait.
Moi : J'en étais sûre.
Maman : Je sais. Et je sais aussi ce que tu vas me dire.
Moi : Je vais te dire quoi ?
Maman : Que je t'écoute jamais.
Moi : C'est ça. Mais j'ai pas que ça à te dire.
Maman : Quoi ?
Moi : Je vais tourner dans Clem, quand Valentin partira au Japon. Et je le rejoindrais trois ou quatre jours après.
Maman : Tu vas pas beaucoup en profiter.
Moi : Non, mais de toute façon, je sais que j'y retournerais.
Maman : Tu m'avais aussi promis qu'on irait ensemble.
Moi : On ira au Japon ensemble, je te le re-promets. Je vais te laisser.
Maman : Je m'excuse encore, bisous.
Moi : Bisous.(raccroche)
Je continue encore à pleurer, c'est tellement tôt, je suis tellement jeune. Qu'est-ce que je vais faire ? Comment je vais faire ? Et mon corps ! On en parle de mon corps ?! Pour un enfant, je n'avais pas peur, mais deux... un peu quand même. Je me lève du lit pour aller dans la salle de bain, et me regarder de profil dans le miroir. Mon ventre et bien plus gros que si je n'avais qu'un seul enfant. Ça me fait peur, je me demande vraiment comment sera mon ventre quand je serais à neuf mois. Et mes seins ! Ils ont triplé de volume, il va falloir que j'aille acheter es soutifs ! Je prends vite mon mac, avec beaucoup de peur. Google images, « Grossesse deux enfants ». Ah ! D'accord, je serais vraiment une putain de baleine. Non mais c'est pas possible. Je me remets à pleurer de plus belle. Pendant que je pleure, j'entends les filles rirent dans le salon. Je m'assieds par terre, la tête entre mes bras.
Valentin : (regarde l'ordi de la futur maman) Je le savais.
Moi : Tu savais quoi ?
Valentin : Que tu pleurais, et que t'avais regardé des images de femme enceinte.
Moi : Mais tu veux que je fasses quoi ?! J'ai peur Valentin ! C'est trop tôt pour avoir deux enfants ! Tu comprends ? J'ai peur, je ne veux pas avoir deux enfants maintenant. (pleure encore un peu plus)
Valentin : Moi non plus, je n'en veux pas deux. Pas maintenant. Mais c'est trop tard, on ne peut rien faire.
Moi : Ça n'arrive vraiment qu'à nous. Je comprends pas, qu'est-ce qu'on a fait ?
Valentin : Je ne sais pas. Il faut juste le prendre comme un cadeau. Puis, on va nous aider.
Moi : Je te laisse le dire à nos amis. J'ai pas envie, j'ai pas le courage. Et en plus, je dois appeler Lucie pour lui dire.
Valentin : Vas-y, je vais prévenir tout le monde.
Moi : Je pourrais te laisser les filles ? Je vais aller tourner à la Red Box.
Valentin : Oui, et demain tu les gardes, je vais tourner avec Cara.
Moi : Pardon ?!
Valentin : Pète pas une crise, j'ai pas envie de m'engueuler.
Moi : Non mais moi non plus. Mais tu sais très bien, j'aime pas quand tu tournes avec elle. Elle fait des allusions, puis avec ses décolletés et ses jupes ras le cul.
Valentin : On est juste pote, il y a rien.
Moi : Je sais, mais de pote à amour, il n'y a qu'un pas, regarde nous.
Valentin : Je sais. Mais je ne peux pas annulé, c'est déjà prévu.
Moi : Oui, bah fais ta vidéo.
Valentin : Et si je peux te rassurer, je parle très souvent de toi, que ce soit devant ou derrière la caméra.
Moi : Bah, j'attends de voir la vidéo. C'est pas que je ne te crois pas.
Valentin : Bon, je vais prévenir les autres. (sort)
Je souffle, je suis agacé de cette Cara. Je ne l'aime pas, ses allusions,ses « j'ai tout fait, je sais tout ». En fait, tout m'énerve chez elle. C'est une personne qui ne pourrait jamais devenir une amie. Mais bon, c'est l'amie de Valentin, je ne peux rien dire, même si cela me déplaît fortement. Enfin bref, il faut que je prévienne Lucie.
CONVERSATION MOI LUCIE
Lucie : Oui ?
Moi: Je suis enceinte, de deux enfants.
Lucie : Quoi ?! J'ai pas du comprendre.
Moi : Si si, t'as bien compris. J'ai deux enfants. J'ai eu un rapport et un autre spermatozoïdes est entré dans mon ovule.
Lucie : Waw. Euh, je ne sais pas quoi te dire.
Moi : Ne dis rien. Je ne sais pas si ça va passer pour le tournage, en sachant que Salomé avorte.
Lucie : Magie du cinéma, t'inquiète pas.
Moi : J'y crois alors.
Lucie : Oui. Je te laisse, je vais sortir avec mon fils.
Moi : Vas.(raccroche)
Je descends et je prends très vite mes clés de voiture pour partir à la Red Box. Vite que je tourne ma vidéo. J'ai limite envie de prendre mon BMX, de faire pleins de tricks et de me casser la gueule pour en perdre au moins un. Parce que je ne le veux pas maintenant. Mais je ne le ferais pas... Au pire, juste rouler ça va ? Juste rouler, ou faire un petit saut sur place ? Je descends de ma voiture et je m'enferme dans mon bureau pour faire une présentation de celui-ci en quinze minutes maximum.
- sur la terrasse de la RedBox, 14h16
Je me pose un peu sur la terrasse de la Red Box, (média) avec mon portable dans les mains. Je profite un peu du calme pour réfléchir à cette situation, en faisant le tri de mes photos. Mais, pour moi, le meilleur moyen de réfléchir, ce n'est pas être au calme, ce n'est pas faire le tri dans les photos de mon portable. Non, c'est prendre mon BMX, et rouler... rouler... rouler, jusqu'à n'en plus pouvoir.Je laisse mon portable sur la table, pour aller prendre mon nouveau BMX dans mon bureau. Je me précipite vers le skate park, je roule enfin, après quatre mois d'abstinence.
PDV de Maxime
- à la Red Box, 14h25
Je me gare sur le parking, il y a la voiture de Marine. J'entre dans le bâtiment, sans faire attention à un éventuel tournage. J'allume les lumières de mon bureau, et commence à fermer les volets. Sauf que... Marine ! Mais qu'elle conne ! J'ouvre vite la baie vitré pour sortir.
Moi : Marine ! Descends de là !
Marine : (descend du skate park) Mais t'es malade ?! J'aurais pu me casser la gueule.
Moi : C'est toi qui es malade ! Je te rappelle que tu es enceinte ! Pourquoi tu fais ça ?!
Marine : J'avais besoin de réfléchir.
Moi : Mais pourquoi ? Qu'est-ce qui ne va pas ?
Marine : Je suis aller faire mon échographie, et... je suis enceinte de deux enfants.
Moi : Quoi ?!
Marine : J'ai deux enfants dans le ventre. Un garçon, et une fille.
Moi : Mais, je comprends pas. C'est impossible.
Marine : La preuve que si. Peu de temps après que le premier soit entrer dans l'ovule, on a encore coucher ensemble. Donc, un autre est entré.
Moi : J'arrive pas à y croire.
Marine : Moi non plus. Je sais pas ce que pense Valentin. Mais pour moi, c'est hyper dur, je m'y fais pas, j'ai peur, je doute et redoute.
Moi : On va vous aider, t'inquiète pas.
Marine : Je me doute bien, mais ça change pas l'appréhension que j'ai.
Moi : C'est normal, mais vous pourrez compter sur nous.
Marine : Merci.
Moi : Rentre chez toi, et arrête de faire des conneries.
Marine : Non, je vais rester encore un peu, j'ai pas envie de voir Valentin.
Moi : Pourquoi ?
Marine : Parce qu'on c'est un peu engueuler à cause du tournage qu'il va faire avec Cara. Et que j'ai ni envie de le voir, ni envie de lui parler.
Moi : Arrête de faire ta gamine, et rentre chez toi, vas lui parler.
Marine : Non, j'ai pas envie. Je vais rester un peu là, au calme.
Moi : (rentre dans son bureau) Je fais ma vidéo, on en reparle après.
Marine : Si tu veux.
Je ferme les fenêtres et les volets, j'allume la petit lumière qui montre que je suis en tournage. Puis je prends mon portable pour appeler Valentin.
CONVERSATION MOI VALENTIN
Valentin : Max ?
Moi : Viens chercher Marine à la Red Box. Elle est pas super bien, j'ail'impression qu'elle s'en fout de faire des conneries dangereuse pour les bébés.
Valentin : Elle a fait quoi ?
Moi : Du BMX, mais elle a fait que rouler, elle a pas fait de tricks.
Valentin : Bon j'arrive, je monte dans ma voiture là.
Moi : À tout de suite. (raccroche)
Bon, c'est fait. J'allume mes lumières, ma caméra et je commence ma vidéo.
PDV de Valentin
Mais qu'est-ce que je vais faire d'elle ? Elle m'énerve à faire tout ça. Puis un coup elle est heureuse, un autre non. Mais ça, c'est depuis qu'elle est enceinte.Ça doit être ses hormones qui doivent jouer avec elle. J'entre dans la Red Box avec mon BMX. J'entre dans le bâtiment, je la cherche partout, jusqu'à ce que je la vois en haut du skate parc. Je ressors et la rejoins au haut.
Moi : T'as pas galéré à monter ?
Marine : Non.
Moi : Qu'est-ce que t'as ? Maxime m'a dit que t'avais fait du BMX.
Marine : Je ne veux pas avoir deux enfants, je ne suis pas prête.
Moi : Moi non plus, mais on va se débrouiller. On va être de bons parents.
Marine : C'est toi qui le dit, mais moi j'en suis pas très sûre. Ça va être deux d'un coup, on va rien comprendre à notre vie. J'suis déjà au bout de ma vie, rien qu'à penser à ça.
Moi : On va nous aider, puis tu vas voir, on va les emmener partout, ils von têtre heureux. La petite va être ta petite poupée, tu vas l'habiller comme une princesse, tu vas faire beau le petit. On valeur apprendre à faire du vélo, et ensuite du BMX. Ils vont jouer avec les chiens, dormir avec les chats. Il y aura des moments difficile, comme la crise d'ado, mais on va la traversé ensemble.
Marine : T'y avais déjà penser ?
Moi : (sourit) Oui, j'arrête pas d'y penser. Je suis heureux d'être papa dans quelques mois. J'ai envie que ces enfants soient heureux avec nous.
Marine : Tu crois vraiment qu'on va être de bons de parents ? Qu'on va les rendre heureux ?
Moi : Évidemment. Même que les autres enfants seront jaloux d'eux. (rit avec sa femme)
Marine : Il y a autre chose qui me fait peur.
Moi : Quoi ?
Marine : Ça fait que presque un an qu'on est ensemble.
Moi : Oui, sauf si tu compte tout le temps où on se tournais autour.
Marine : Ça ferait un peu plus de deux ans. (rit)
Moi : Tu vois, alors n'est pas peur. Marine ? Tu m'aimes ?
Marine : Quoi ?
Moi : Tu m'aimes ?
Marine : Plus que tout, je suis folle de toi.
Moi : Moi aussi, je suis fou de toi. Alors à partir de ce moment là, on a plus peur, on se soutient. Et surtout, on se dit ensemble, qu'on est des super bons parents.
Marine : Oui. Tu m'as motivé, je veux qu'ils arrivent très vite. On rentre ?
Moi : On est là, on y reste. Je vais faire un peu de BMX.
Marine : Je vais en profiter pour bronzer un peu du coup.
Moi : Et quand t'étais pas là, je suis aller acheter un barbecue, donc ce soir...
Marine : Trop bien, t'as pris ce qu'il faut ?
Moi : Oui, tout est prêt.
Marine : (enlève son t-shirt et s'allonge) J'ai déjà faim.
PDV de Marine
MESSAGE LUCIE MOI
Lucie : Coucou, finalement tu jouera Alizée, on te mettra un perruque pour tes cheveux. Et pour ton ventre on fait comme on a dit.
Moi : Okay, très bien. (range son portable) Finalement je joue la meilleure amie de Clem.
Valentin : Celle qui est déjà en couple ? Tu vas devoir faire des bisous ?
Moi : Oui, mais c'est des bisous de cinéma.
Valentin : Je sais.
Moi : Je sais que ça va pas te plaire.
Valentin : Ah non, ça c'est sûr. Mais bon, t'as pas le choix.
Moi : Pas trop non. Mais t'inquiète c'est des bisous de cinéma, il n'y a pas d'amour. Puis cette occasion peux m'apporter des opportunités.
Valentin : C'est pour ça que je ne dis rien.
Moi : Tu sais que t'es le meilleur ?
Valentin : Oui, mais dis le moi, j'aime bien.
Moi : T'es le meilleur des chéris qu'on puisse avoir.
Valentin : J'aime.
Moi : Je te lâche un pouce bleu, un commentaire et je m'abonne.
Valentin : T'as oublié de mettre la cloche.
Moi : La cloche c'est pour plus tard.
Valentin s'approche de moi sur son BMX, je me redresse et l'embrasse. Je m'allonge et le laisse partir avec son BMX. Je me détends grâce au son du BMX, au son des roues sur le sol, et à la musique que j'écoute sur mon portable. En ce moment je suis sur Michael Jackson, je n'arrête pas d'écouter ses chansons, et les documentaires qui parle de lui. Je trouve sa vie tellement fascinante et triste.
Valentin : Chérie, on rentre ?
Moi : Oui.
Valentin : Tu peux mettre mon BMX dans ta voiture, je vais prévenir Max' pour qu'il ferme la Red Box.
Moi : T'es venu en BMX ?
Valentin : Oui, je savais que t'avais ta voiture, et je compte pas te laisser conduire.
Je sais qu'il a raison, je ne dois plus conduire. Je descends et range le BMX dans ma voiture. Je monte côté passager, puis je préviens les filles qu'on arrive.
MESSAGE MOI ANNA
Moi : On part de la Red Box.
Anna : Okay, on a déjà tout préparer pour manger.
Moi : Okay, à tout de suite.
MESSAGE MARIE MOI
Marie : Coucou, c'est possible de se voir ?
Moi : Quand ?
Marie : Je suis sur Angers, après-demain ça te vas ?
Moi : Oui, tu dois me dire quelque chose ?
Marie : Oui, en gros je ne suis plus avec Lucas depuis 4 mois.
Moi : Ah merde, je ne savais pas. Mais pourquoi tu m'en parle ?
Marie : Parce que t'es son ex, et que je veux être amie avec toi. Et je trouve que c'est bien de t'en parler.
Moi : Okay, pas de problème.
MESSAGE LUCAS MOI
Lucas : Marie ta dit qu'on était plus ensemble ?
Moi : Elle vient de me le dire.
Lucas : Tu crois qu'on peut être amis ?
Moi : Quoi ? Tout les trois ?
Lucas : Oui, mais surtout tout les deux ?
Moi : Je sais pas, Lucas.
Lucas : Parles en à Valentin. Je veux pas qu'on soit ennemis.
Moi : Okay, je lui en parle.
Valentin : C'est bon, on peut y aller.
Moi : Tu savais que Marie et Lucas ne sont plus ensemble depuis quatre mois ?
Valentin : Non, je ne savais pas.
Moi : Marie veut me voir après-demain pour m'en parler, et qu'on devienne amie.
Valentin : Je te rappelle que c'est demain que les filles partent.
Moi : Je sais. Et il y a Lucas qui m'a envoyé un message. Il veut qu'on devienne ami aussi. Il veut que je t'en parle.
Valentin : Je sais pas, ça me ferait bizarre. Tout ce qu'il c'est passer avant c'est à cause de lui.
Moi : Oui, ça me ferait bizarre à moi aussi. Mais d'un côté on est tous collègue. Puis, il parle de toi dans ses vidéos, et toi, tu parle de lui dans les tienne.
Valentin : C'est vrai. Mais tu sais que j'ai rien contre lui, si on compte pas ce qu'il a fait.
Moi : Moi non plus, j'ai rien contre lui.
Valentin : Écoute, sois ami avec lui, puis tu verras.
Moi : Ça sera pas un ami, plus un connaissance.
Valentin : Comme pour moi. Bah, dis lui.
MESSAGE MOI LUCAS
Moi : On ne sera pas ami, plus connaissance. Et pour Valentin aussi.
Lucas : Ça me va. Tant qu'on peut se voir sans se détester.
Moi : Et qu'on puisse parler comme des adultes responsable, sans s'engueuler.Mais saches d'avance, je ne veux plus reparler du passé, et je suis amie avec Marie.
Lucas : Ça me vas. Et je suis aussi son ami.
Moi : Très bien. Je te laisse, je rentre chez moi.
Valentin : Alors ?
Moi : Il est bon, il m'a dit « tant qu'on peut se voir sans se détester ».
Valentin : Okay, tant que ça va pas plus loin, ça me va. T'as vu ? Tout est prêt.
Moi : Oui, Anna me l'avait dit quand je l'ai prévenu qu'on arrivait.
Valentin : Ça va être compliqué quand elles vont partir.
Moi : Tu comprends pourquoi je l'ais aime maintenant ?
Valentin : Ui.
Moi : Ui !
Nous descendons, Valentin sort son BMX de la voiture pour le ranger dans le salon. Les chiens me sautent dessus comme des fous.
Léa : Ça va pas de partir comme ça ! Emma a pleuré tellement qu'elle était inquiète.
Moi : T'as pleuré ma poupée ?
Emma : Marraine. (pleure)
Moi : Ma chérie. (prend Emma dans ses bras) Pleure pas, je suis là maintenant.
Emma : Peu.
Moi : T'as eu peur ?
Emma : Mécant.
Moi : Je suis méchante ?
Emma : Oui.
Moi : Tu veux faire une guerre de chatouille ? (commence à chatouiller sa filleule)
Emma : (rit) Top, arrête.
Moi : (rit et lâche Emma) Aller, vas voir maman, on va manger.
Je m'approche de Valentin qui commence à faire le barbecue, je l'embrasse dans le cou et monte à l'étage pour me changer. Je mets une robe blanche (média, sans les chaussures) et je me fais un chignon très vite et mal fait.Je redescends pour aller dans la cuisine, prendre un paquet de chipset un pot pour Emma.
Valentin : Ça vous a plu de passer la semaine avec nous ?
Léa : Oui, j'ai déjà hâte de revenir.
Anna : Oui, enfin,on va peut être vous laisser tranquille.
Moi : Vous nous déranger pas, ça nous fait plaisir.
Valentin : Puis disons qu'on doit s'habituer à avoir des enfants chez nous.
Léa : On est pas des enfants.
Moi : Des ados, pardon.
Anna : D'ailleurs, j'ai trouvé un travail.
Valentin : Où ?
Anna : Dans un petit magasin de vêtements à Bordeaux. Je commence le mois prochain.
Moi : L'indépendance. Tu vas voir quand tu vas avoir ta première fiche de paye.
Anna : Et déjà avec cette première paye, je vais acheter des petits trucs qui me font très envie. Et après, je passe mon permis.
Léa : Comme ça, on va pouvoir venir vous voir sans que vous veniez jusqu'à Bordeaux.
Anna : Mais lâche un peu.
Valentin : Tu t'es renseigné un peu ? Parce que c'est pas donné.
Anna : Oui, et c'est vrai que les prix sont assez élevé.
Moi : On va t'aider si t'as pas assez.
Anna : Non, je préfère pas. J'ai presque dix huit ans, et je veux me débrouiller.
Valentin : C'est bien ça, il faut t'habituer à payer avec ton propre argent.
Anna : Et ça commence avec le permis.
Moi : Je vais me contredire, mais je suis d'accord. Mais si t'as besoin, on peut t'aider.
Anna : Je sais, et je compte sur vous pour me rassurer quand je conduirais.
Léa : Je vais t'aider aussi.
Anna : Ça va être compliqué, quand on est avec Valentin tu veux toujours qu'il conduise vite.
Moi : Je savais pas ça. (regarde Valentin servir la nourriture)
Valentin : Elle le veut, mais je le fais pas.
Moi : Je te connais tellement bien, je sais que tu le fais sur les routes de campagnes.
Léa : Mais j'aime bien.
Moi : Tu vas moins aimer quand t'auras un accident.
Valentin : (parle dans sa barbe) (NDA : qu'il n'a pas) Maman poule.
Moi : T'as dis quoi ?
Valentin : Rien, mange.
Emma : Maman pou.
Moi : Il a dit maman poule ?
Emma : Oui.
Moi : Mais tu vas voir la maman poule, tu vas moins rire.
Valentin : T'auras plus de bonbon, toi.
Moi : Cherche pas, je suis sa préféré.
Valentin : Tu préfère qui ? Tata Marine ou tonton Valentin ?
Emma : (montre Prout-Prout du doigt)
Nous rions tous, même Emma.Cette gamine est une gamine à connerie. Quand elle sera grande, je sens qu'elle va nous en faire des vertes et des pas mûres. Et connaissant Valentin, ils vont nous faire de ces conneries tout les deux. Je vais m'en prendre pleins la gueule.
- dans la chambre, 23h26
Moi : T'as dis que j'étais une maman poule ?
Valentin : Moi ?! Jamais !
Moi : T'es sûr de toi ?
Valentin : Oui. Enfin, sûr est un bien grand mot.
Moi : Oui donc tu l'as dis ?
Valentin : Oui.
Moi : Mais, tu sais que les mamans poule aime bien faire la maman poule avec le papa.
Valentin : Ah non, je ne savais pas. Je veux bien que tu me montre.
Moi : Je vais te montrer.
Valentin : J'espère juste que tu prévois pas de faire ça aux enfants.
Moi : C'est prévu que pour les papas.
Valentin : Que pour moi, j'aime bien.
Moi : Attends que je commence, tu vas adorer.
Merci d'avoir lu ♥
C'était long, sorry sorrysorry, pour me rattraper je vous ait écris 4487 mots.
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