Chapitre 35 : Retour de Montréal et soirée entre potes
Nous avons passer un peu plus d'une semaine à Montréal. C'était un peu compliqué au début, le décalage horaire, la météo. Toute la semaine il a neigé. On va pas s'en plaindre, nous avons fait des batailles de boules de neige, des plongeons. Valentin a joué avec ses potes contre des anglais, pour une sorte de concours ou je sais pas quoi. Nous avons fait des restos, des sortis. Pour moi, les magasins. Il faut que je commence à m'acheter des vêtements de grossesse, je commence déjà plus à rentrer dans mes pantalons. Ensuite, dans notre petite semaine, nous sommes aller en boite. Nous avons danser, juste tout les deux. Enfin voilà, en résumé, notre semaine était super, même si il faisait moins vingt.
Ça fait trois jours que je suis seule à la maison. Valentin est parti à Paris pour acheter un chien. Il revient ce soir, et ce soir nous allons en boite avec Mélody et Jordan. Je suis encore dans mon lit, au chaud avec Missy coucher sur mon ventre. C'est trop mignon. Mais je dois bouger, parce que je vais tourner une vidéo dans mon bureau à la maison, parce que j'ai la flemme de faire de la route. Missy se lève et sort de la chambre pour aller dans la cuisine avec les chats. Je la suit et leur donne à manger. Je me fais un petit déjeuner avec des cuisses de poulet. Je me dégoutte moi même. Je n'aurais jamais mangé ça, en tout cas dès le matin. Mais là, je sais pas, j'avais envie. #Grossesse. J'allume la télé, pour manger en face de Scooby-Doo. Je prends mon portable pour regarder le message que je viens de recevoir.
MESSAGE VALENTIN MOI
Valentin : Vivement ce soir pour être avec toi, dans tes bras, tu me manques et tes câlins aussi.
Moi : Oh mon bébé. Toi aussi tu me manques. J'ai hâte de te voir.
Valentin : On est obligé d'aller en boite ?
Moi : Oui, on l'avait promit.
Valentin : J'ai pas envie. Je veux être juste avec toi.
Moi : Moi aussi, mais j'ai aussi envie d'aller en boite. Je veux profiter encore un peu.
Valentin : Tu pense à venir me chercher.
Moi : Quelle heure ?
Valentin : 17h.
Moi : Je t'attendrais devant la voiture.
Valentin : Essaie de te mettre devant les portes de la gare.
Moi : Oui, je te dirais où je serais. Je te laisse mon doudou chat. Je vais aller bosser.
Valentin : Doudou chat ? J'aime bien. À ce soir ma chatte.
Ma chatte ? Bon d'accord. Si tu veux. Aller, bouge toi ! Je mets mon assiette dans le lave vaisselle. Et go monter dans la salle de bain.
- dans le bureau de Marine, 11h07
C'est bon, je suis prête. J'installe mon trépied, parce que je vais être debout. Ma caméra ? C'est bon, elle est allumé et elle rec. Lumière ? C'est bon, ma fenêtre fait rentrer la lumière du soleil. Porte ? Fermé. It's good, on peut commencer.
Moi : Hola la gente. Comme vous l'avez vu dans le titre, nous allons parler de violence conjugale. Avant de commencer, je vous mets le Facebook et le numéro de l'association Aurélie. Et un autre numéro, SOS Violence. Alors, par où commencer. Je vais vous raconter une petite histoire. Mon histoire. J'avais dix huit ans quand je me suis mise avec un homme, qu'on va appelé Connard. Donc, je me suis mise avec lui, tout se passait très bien, on était heureux. Je venais de finir mes études, je me suis trouvé un travail dans un salon d'esthétique. Ça ne plaisait à Connard. Puis, j'ai commencé Youtube. Ça ne lui plaisait pas du tout. Alors, il a commencé à me mettre des gifles. Puis de plus en plus, tout les jours. Au fur et à mesure, il m'a mise à terre. Mes proches le savaient. Ils me disaient de partir. Sauf que je l'aimais, et qu'il me menaçait de me tuer si je partais. Un soir, il m'a clairement assommer avec ses coups. J'ai appelé un ami, il est venu me chercher. Bon, vous vous en doutez, Connard m'a cherché partout. Quand il m'a retrouvé chez mon ami, il m'a frappé comme jamais. J'étais en sang. Connard a essayer de me récupérer. J'ai appelé les flics, ils m'ont aider.Enfin voilà. Et là, je vous précise pas tout. Deux erreur que j'ai faites. Un, je suis pas parti dès la première gifle, et deux, j'ai pas appelé les flics plus tôt. Je suis parti il y a deux ans. Et encore maintenant, j'ai des marques de ces deux ans, passé avec Connard. (montre ses cuisses, le as de son ventre et son épaule gauche) C'est des bleus, que j'aurais toute ma vie. Je pourrais les cacher autant que voudrais,ils seront toujours là. Ils se voient moins maintenant, mais avant,c'était vraiment bleu et violet. J'avais beaucoup de mal à me mettre en maillot de bain. Alors, si certains d'entre, femme ou homme, ou si vous connaissez des personnes qui se font battrent. Ne laissez ces personnes comme ça. Ça détruit une vie. C'est horrible. Je ne vous souhaite de ne jamais de vivre ça. Et avant de terminer, je vais faire une petite FAQ, ça fait longtemps. Alors poser moi vos questions sur Twitter, avec le #FAQLPMD.
Je coupe ma caméra, je range toute mes affaires. Je vais mettre la vidéo sans montage. Je prends mon Mac et publie ma vidéo. J'annonce ma vidéo sur Facebook, Instagram et Twitter. Je fais même une Storys Instagram. J'attends, dans me cuisine, les réactions. Je reçois pleins de messages, « Merci, ça m'a aider, je me sens moins seule dans ce cas » Et pleins d'autre comme ça. D'autre me demande si j'ai grossis, ou si je suis enceinte. Je laisse mon portable charger, parce que je vous rappel que c'est un Apple.
- à la gare, 17h05
Comme d'habitude, SNCF, en retard. Valentin m'a prévenu qu'il arriverait dans quelques minutes. Je suis devant ma voiture, et je me suis garé devant les portes de la gare. Ma porte de voiture est ouverte pour que je puisse écouter ma musique. Je vois du monde sortir de la gare, un grand, châtain, sort. Je me précipite sur lui, lui saute dans les bras pour le prendre dans mes bras et l'embrasser. Il me porte par les cuisses, mes jambes entour son bassin.
Valentin : Doucement.
Moi : Tu m'as trop manqués.
Valentin : Toi aussi.
Moi : Je te lâche plus. Tu me porte jusqu'à la voiture.
Valentin : Je te lâche. Tu marches. (lâche sa femme) Je peux pas prendre ma valise et toi en même temps.
Moi : Arg. Aller viens.
Nous mettons sa valise dans le coffre et montons pour rentrer à la maison. Tout le long de la route, il me raconte ses trois jours. Il me dit qu'il a regardé ma vidéo dans le TGV.
Moi: Tu l'a trouvé comment ?
Valentin: Elle est bien. Mais je sais pas si je l'aurais faites comme toi.
Moi: T'aurais voulu que je la fasses comment ?
Valentin: Je sais pas. Maisje sais que ça fait longtemps que t'y pense, donc si, là, ça te plaît...
Moi: Oui, puis ouais ça fait longtemps que ça me trotte dans la tête. Et là, c'était l'occasion de la faire, t'étais pas là, il y avait aucun bruit dans la maison. C'était parfait pour la tourner.
Valentin: T'as qu'à dire que tu préfères quand je suis pas là !
Moi: Non, je préfère quand t'es là, c'est mieux. Je me sens trop seule sinon.
Valentin: Je suis plus très sûr maintenant.
Moi: (comme à faire la gueule) Bah me crois pas, tant que moi, je sais que c'est vrai.
Valentin: Tu fais la gueule là ?
Moi: (fermé) Oui.
Valentin: Attends, non mais là c'est à moi de faire la gueule.
Moi: Tu peux pas, c'était moi la première.
Valentin: (fait la gueule) Je m'en bats les couilles.
Moi: (gare sa voiture dans le garage)
Valentin: (comme à sortir de la voiture)
Avant qu'il puisse sortir, je le retiens par le bras gauche en fermant sa portière. Il me regarde avec des yeux interrogateur. Je me détache et grimpe sur ses jambes, et l'embrasse en passant mes mains sous sont-shirt pour lui caresser le torse.
Valentin: Il y a de la place derrière ? (regarde derrière)
Moi: (prend le carton et son manteau pour les jeter par la fenêtre de la voiture) Maintenant, oui.
Valentin: Tu sais que j'adore quand t'es comme ça ?
Moi: Folle ? Ou chienne ?
Valentin: Les deux.
Nous passons à l'arrière de la voiture. Valentin est sur moi, mais avant de commencer, je prends la télécommande de la porte du garage pour la fermé. Nous ne tournons pas un film pornographique non plus !
- à la maison, 22h39
Je suis prête à partir, (média) nous attendons juste Mélody et Jordan. Ils vont klaxonner quand ils seront devant la maison.
Valentin joue avec Missy. Je prépare la nourriture du chien. Avec des cuisses de poulets cru. J'ai lu que c'était mieux de leurs donner ça, que de leurs donner des croquettes.
-En boite, 23h
Nous sommes déjà tous dans la boite. L'alcool coule à flot, les femmes et les hommes danses ensemble, comme des fous. C'est limite gênant.Les mecs complètement bourrés dansent sur les tables, sur le bar,c'est la folie. Nous nous installons à une table. Mélody et moi allons chercher les boissons.
Mélody : Tu prends quoi ?
Moi : Du Coca.
Mélody : Et vous avez votre chien ?
Moi : Non, pas encore, Val' a encore une semaine pour prendre sa décision. Mais il est trop mignon. (montre une photo)
Mélody : Il est trop mignon.
Moi : Il est adorable.
Mélody : Tu me le montreras.
Moi : Quand tu viendras.
Nous retournons vers nos hommes. Nous trinquons et buvons tout en parlant.Nous commençons à danser. Je twerk en me collant sur Valentin. Mélody nous filme en riant. Puis nous montre le résultat.
Moi : Je me suis amélioré !
Nous rions, Valentin et Jordan partent au toilette. Nous sommes seules à danser, nos verres à la main. Deux hommes arrivent vers nous, et nous collent. Nous essayons de nous décoller d'eux, mais nous n'arrivons pas. Les gars arrivent, puis tape sur leurs épaules.
Valentin : Mec, c'est ma femme.
... : Pardon mec, je croyais qu'elle t'avais bâché.
Valentin : Quand tu m'a poser la question, je t'ai dit que c'était ma meuf, et que j'allais juste pisser.
Jordan : Tu la lâche ? Ou tu veux de l'aide pour partir ?
... : Ça va mec, je danse juste avec elle.
Jordan : C'est ma meuf en fait. Dégage.
... : Désolé mec. Je savais pas.
Mélody : Merci, on arrivait plus à s'en dégager.
Moi : Les mecs en chien.
Valentin : Non mais en plus, le mec qui ta collé, il m'a dit que tu m'avait bâché, avant que j'aille pisser.
Moi : Mélo', la prochaine fois on les casses.
Mélody : Compte sur moi, mon Kinder.
Nous continuons de danser, les mecs de tout à l'heure nous regarde toujours. Je regarde Mélody pour lui dire qu'il faut les faire baver. Nous nous collons à nos hommes pour danser collé à eux.
- sur le parking, 3h01
Moi : Val' ? On y va, je me sens pas bien.
Valentin : Tu conduis ? J'ai trop bu.
Moi : Je peux pas non plus, j'ai top mal au ventre.
Jordan : On va vous ramener. (se retourne vers sa femme) Tu prends ma voiture ?
Mélody : Oui. (fait la bise au couple) Bonne nuit.
Nous disons bonne nuit à Mélody et Jordan nous ramène chez nous. Je me mets à l'arrière pour m'allonger. J'ai trop mal au ventre. C'est peut être le bébé qui se sent mal à cause de la musique. Même si ce n'ai encore qu'un fétus, il doit avoir mal aux oreilles à cause de la musique. Et il me le fait bien sentir. Nous rentrons dans la maison, Mélody a pris Jordan devant. Chacun rentre chez soi. Je me tâte d'aller dans mon lit. Je me déshabille et me couche avec Valentin. Je caresse mon ventre doucement, Valentin fait de même et nous nous endormons.
Merci d'avoir lu ♥
Le prochain chapitre va vous plaire...
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