Chapitre 17 : Salut les Terriens

Aujourd'hui, c'est un peu spécial. Je passe dans l'émission de Thierry Ardisson, Salut les Terriens. Pendant que je prend mon petit déjeuner je regarde les interviews de Cyprien, Norman, Nathalie et Yvick. Qui sont passer chez lui avant moi, et j'avoue que ça parle plus d'argent qu'autre chose. Mais bon, on verra bien quand j'y serais.

MESSAGE VALENTIN MOI

Valentin : Ce soir je te regarde gros cul.

Moi : T'as intérêt p'tit cul.

Valentin : T'as vu la vidéo de Max' sur notre projet ?

Moi : Oui.

Valentin : On te garde un bureau et une place pour Galinne.

Moi : De toute façon on se serait incruster.

Valentin : Il y aurait la chèvre naine qui vous aurait arrêté.

Moi : T'y crois. Non, c'est cool de nous avoir gardé la place.

Valentin : Et sois belle ce soir.

Moi : Je suis toujours belle.

Valentin : Oui, toujours.

Maxime, Jordan et Théo m'envoient tous « ce soir on te regarde », ça me fait rire. En parlant de Théo et Jordan, je viens de penser que j'avais vu que Jordan était rentrer chez lui, et que Théo était encore sur Angers. Il faudrait que je pense à lui demander si il sera là quand j'arriverais. En attendant, il faut que j'aille me préparer, ensuite manger et partir et ensuite aller à C8.

- plateau de Salut les Terriens, 16h50

Ardisson : Youtubeuse accumulant 4 milliards de vues, aillant presque 10 millions d'abonnés. Marine.

Moi : Bonsoir.

Ardisson : Ce soir vous venez nous parler de votre collection capsule.

Moi : Tout à fait.

Ardisson : Une collection que vous avez créée avec H&M. Voilà vos photos de shooting. Vous avez tout décidez seule ?

Moi : Non, j'ai dis ce que je voulais, puis nous avons travaillé dessus.

Ardisson : Et le fait que vous soyez sur toutes les photos. Pourquoi ?

Moi : Parce que c'est ma collection, je ne voyais personne d'autre être sur les photos que moi, et H&M est d'accord avec moi.

Ardisson : Et pour avoir fait cette collection, vous avez été payé ?

Moi : Oui, comme pour toute collaboration.

Ardisson : Combien ?

Moi : Assez.

Ardisson : Vous n'avez pas le droit de le dire ?

Moi : J'ai autant le droit de dire combien j'ai gagné que vous.

Ardisson : Avez vous d'autre projet ?

Moi : Oui, j'ai un projet avec un ami, nous en avions parler pendant une convention à Paris. Et ce projet va se concrétiser dans quelque temps.

Ardisson : Ici encore vous allez gagner de l'argent ?

Moi : En mettant mon projet sur Youtube, oui, comme pour mon ami.

Ardisson : Et ce projet sortira dans combien de temps ?

Moi : J'en ai aucune idée, mais il faut que je bouge pour faire ce projet.

Ardisson : Quel sera ce projet ?

Moi : Ça sera une chanson.

Ardisson : C'est vrai que vous écrivez des livres, vous créées des vêtements, vous faites des spectacles. Et maintenant des musiques.

Moi : Nous nous élargissons, nous avons la chance sur Youtube de pouvoir faire ce que nous voulons. Si nous avons voulu être sur Youtube c'est pour être notre propre patron, et pas être dirigé par quelqu'un qui nous dit de faire quelque chose que nous n'aimons pas.

Ardisson : C'est vrai que la télé, c'est nulle, c'est vieux. Je pense que Youtube est et serra la prochaine télé du monde.

Moi : Vous pensez ? Pas moi, je regarde la télé, tout les jours.

Ardisson : Vous ? Qui vous filmez en train de jouer à des jeux vidéos, à se maquiller.

Moi : Oui, c'est pas parce que nous faisons des vidéos sur Youtube, que nous ne regardons pas la télé. Il y a des choses qu'il y a sur Youtube qu'il n'y a pas à la télé et inversement.

Ardisson : Regardons maintenant votre nouvelle vidéo, que vous avez sorti il y a trois jours. (la vidéo passe pendant une minute) Vous ne faites pas que des jeux et du maquillage. Vous donnez des conseils ?

Moi : Oui, comme je l'ai dis un peu avant, je m'ouvre. J'ai un ami Youtubeur qui fait des sondages, sur ça, et sur d'autre sujet. Ça m'a donner envie de faire ça, mais sous forme de question auquel je répond.

Ardisson : Et ça marche ? C'est aussi pour ça.

Moi : Bien sûr. Si il y a quelque chose qui marche, vous allez pas cracher dessus.

Ardisson : Ça vous rapporte également plus d'argent ?

Moi : On dirait que pour vous Youtube tourne autour de l'argent ? Mais pas du tout. Avant tout Youtube est fait pour crée des vidéos, divertir les gens. Bien sûr il y a en a qui font des vidéos juste pour l'argent, mais à partir du moment où il a diverti quelqu'un, on s'en fout.

Ardisson : Et vous gagner de l'argent grâce au pub ?

Moi : Oui, c'est comme pour vous, les pubs que vous passez pendant votre émission vous rapporte de l'argent.

Ardisson : Une dernière question, Youtubeur ? C'est un métier ?

Moi : Le votre c'est un métier ?

Ardisson : Oui.

Moi : Alors oui, être Youtubeur c'est un métier.

Ardisson : Vous avez juste à tourner, c'est pas vraiment un métier.

Moi : Mais votre métier, il consiste à quoi ? Faire vos chroniques, tourner, puis c'est fini. C'est du travail. Nous, nous devons écrire nos vidéos, tourner, faire de l'impro, monter nos vidéo, faire attention au son. Nous sommes tous ça, en une seule personne. Alors oui, c'est un vrai métier.

Ardisson : Merci Marine. Merci d'avoir suivis notre émission, à la semaine prochaine.

Je m'empresse de sortir du plateau, je suis énervée. Je me doutais un peu qu'il allait parler d'argent, mais pas autant ! Au final, il m'a juste posé deux questions sur ma collection. Je retournerais plus jamais dans cette émission. Je suis dans ma loge, seule, puis j'entends frapper à la porte. J'ouvre et vois Jérémy, toujours avec ses snaps.

Jérémy : Salut vermine.

Moi : Ça fait longtemps.

Jérémy : Oui, tu m'as manqué.

Moi : Toi aussi vermine.

Jérémy : Tiens, je t'ai emmené mon livre.

Moi : J'allais le commander en plus.

Jérémy : Tu me diras comment tu le trouve.

Moi : Oui. Mais comment t'as su que j'étais là ?

Jérémy : Thierry m'a dit que tu venais pour parler de ta collection.

Moi : Oui, il m'a surtout parler d'argent mais bon.

Jérémy : Ça va encore faire polémique.

Moi : Il y a de grande chance.

Jérémy : Et ? Tu vas déménager ?

Moi : Mais comment tu sais ?

Jérémy : J'ai des contacts.

Moi : Comme d'hab ?

Jérémy : Alors ? Tu vas où ?

Moi : Angers.

Jérémy : Tu vas chez ton copain ?

Moi : Oui, puis j'ai mon bureau qui va être construit dans leur red box. Donc tout est presque près.

Jérémy : Tu pars quand ?

Moi : Lundi.

Jérémy : Dans trois jours ?!

Moi : Oui, mes affaires sont déjà dans les cartons. Tout est près.

Jérémy : Et tu me le dis que maintenant ?!

Moi : Écoute pendant 3 mois c'était la galère, j'ai pas eu une seconde de repos. Puis quand c'est toi ? Je dis rien.

Jérémy : Moi c'est le boulot.

Moi : En plus, on c'était dit qu'on partirai en vacance une semaine ensemble, on la toujours pas fait.

Jérémy : Je regarde où on pourrait partir.

Moi : Au chaud.

Jérémy : Ça c'est sûr.

Nous continuons à parler un peu, puis je rentre chez moi. Je me fais à manger.

CONVERSATION WHATSAPP VALENTIN MOI

Moi : Tu m'a trouvé comment ?

Valentin : Parfaite, mais Ardisson...

Moi : Ouais, il m'a saoulé.

Valentin : On a vu ça.

Moi : Attends, je viens pour parler de ma collection, puis il me parle d'argent.

Valentin : Laisse tomber. J'ai vu t'as fais référence à moi. (sourit)

Moi : Ui. (sourit)

Théo : Tu parle à Marine ?

Valentin : Oui.

Théo : T'as été trop forte, tu m'as fais trop rire quand tu la clashé.

Moi : (rit) Merci. Oh, temps que t'es là. Je voulais te demander si tu serais là quand j'arriverais ?

Théo : Oui, il faut que je fasses chier ma tchoin.

Moi : J'te baise.

Théo/ Valentin : (rit)

Valentin : Tu peux pas.

Moi : On verra ça. (rit)

Théo : Je t'attends.

Moi : T'inquiète, je suis là dans trois jours.

Valentin : T'arriveras l'aprèm ?

Moi : Oui, je pense.

Valentin : Et Galinne est arrivé hier.

Moi : Oui, je sais.

Valentin : On a mit tes cartons dans ton bureau.

Moi : Merci.

Théo : Par contre t'aurais du faire encore plus de cartons.

Moi : Non mais ça va oui ! Il y a en avait pas tant que ça ?

Valentin : Ça se voit que t'étais pas là.

Moi : Non, mais je l'ai ai fait.

Théo : T'as vu nos corps ?

Moi : Oh, mes pauvre brindilles. (rit) Bon je vous laisse, je vais me coucher.

Théo : Bonne nuit.

Moi : Bonne nuit ma tchoin.

Valentin : Bonne nuit gros cul.

Moi : Bonne nuit p'tit cul.

Je raccroche et pars me coucher, je suis tellement crevée.

Merci d'avoir lu ♥

Désolée, c'est très court.

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