VI. Le Célestrier

Il faut bien admettre que... l'idée de sauter dans le vide me faisait un peu peur. Mais quelque chose au fond de moi me disait qu'il fallait passer au-delà de mes peurs et sauter, c'est alors que je serrais mes poings, reculais et que je pris mon élan pour sauter, je pris mon appui avec mon pied gauche et chutais dans le vide. J'essayais de garder une certaine stabilité, bras et jambes écartés et quand je sentais que c'était bon, je forcais mes bras à se plier pour pouvoir siffler -avec le vent c'est compliqué de baisser les bras- donc comme Maître Arfan m'avait dit, je mis mes deux index dans ma bouche et sifflais l'oiseau le plus fort possible, puis à la seconde qui suivait, j'étais tombée sur un animal, mon oiseau ! Bon je ne cache pas que mon ventre a eu mal quand j'avais atterri sur lui, mais cette douleur passagère m'était bien égal ; je volais, le vent semblait tellement plus agréable à sentir dans mes cheveux, j'avais l'impression que tous mes soucis s'envolèrent en même temps. Une douce sensation qui prit fin quand je me rappellais de ce que j'avais à faire, mais je profitais quand même de l'occasion pour réapprendre à voler, je réussis d'abord à le faire tourner à droite et à gauche en inclinant mon poids, à lui faire prendre de la hauteur en lui prenant les rênes et en faisant un coup plutôt brusque avec, le faire descendre en piqué en relâchant mon corps sur lui en position de vitesse et le faire accéléré avec un petit coup de pied sur sa côte en essayant de pas lui faire mal. Quand j'eus fini de m'entrainer, je retournais à Célesbourg, mais l'oiseau ne voulait pas me déposer sur l'île céleste. Soudainement j'entendis la voix maître Arfan qui arrivait derrière moi avec son célestrier couleur doré.

- Link, écoute, il te refaut sauter pour atterrir !

- Mais là je vais me manger le sol !

- Non, Zelda t'avait offert hier un parachâle pour ta victoire à la chevauchée céleste, quand tu sautes, tu n'as qu'à l'ouvrir ! Et normalement au dernier moment !

- Bon... D'accord !

Je cherchais dans les poches de ma tunique l'emplacement du parachâle, une fois trouver, je carressa le haut du crâne de mon célestrier et je sautais. Je n'étais plus qu'à une cinquantaine de centimètres du sol que j'ouvris mon parachâle et atterri sans encombre, Maître Arfan resta un peu dans les airs mais je remarquais qu'il était plutôt fier de ce que j'ai accompli.
Je m'étais repérée plutôt vite de l'endroit où j'ai atterri, devant l'espèce de grande tour blanche, avec l'espèce de bâtiment en tissu un peu plus loin, je pense que je vais explorer Célesbourg plus tard. Je filais vers la grande statue de la déesse en passant par l'école mais il n'y avait rien pour accéder sur la plateforme surelevé à partir de cet endroit, je commencais à faire demi-tour quand une voix féminine m'interpella, je me tournais vers cette voix et j'y vis une jeune fille en tunique jaune qui se trouvait au dessus de deux grosses caisses superposées.

- Bonjour Link, avec ton amnésie tu as du oublier que l'on devait prendre son élan pour escalader ces caisses. Elle sauta et attérrit devant moi. Sinon moi c'est Grida, je suis en classe supérieur.

Je la dévisageais, pour me rappeller des souvenirs que j'ai la concernant, je me suis surtout rappelée qu'elle rougissait en voyant Kiko, je souriais de m'en rappeller tellement ils seraient mignons ensemble.

- Bonjour. Merci du conseil et enchanté à nouveau.

- De rien, tu récupéres tes souvenirs ?

- Oui, soit à l'entente d'un prénom, soit par le physique. Donc je récupère tout petit à petit.

- C'est super, continue comme ça !

- Oui, je te laisse, j'ai quelque chose à faire et si je continue de reporter, je vais oublier.

- Je comprends, si tu me cherches je serais dans la salle de classe pour étudier. À plus tard.

- À plus tard.

Elle partit vers l'école et moi je pris mon élan et escalada les deux caisses et sauta vers la plateforme surélevé en direction de la statue.

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