Dimanche 23 Décembre 2018

Il se réveilla avec une atroce migraine. Cette sensation... Il l'avait déjà expérimentée.

- Katchan...

C'était la première chose qui lui soit venue en tête. Il aperçut son plafond en ouvrant difficilement les yeux. Il aurait voulu se lever, mais il n'en avait pas la force. L'angoisse lui monta rapidement.

Katchan... Où est-il ? Aurait-il à nouveau fait quelques chose dans son dos ?

- Katchan... Appela-t-il faiblement.

Des perles de larmes commençaient déjà à apparaître aux coins de ses yeux.

Tout son corps se détendit finalement, lorsqu'une main forte et rassurante se posa sur son front.

- Je suis juste là, tu vas pas recommencer à chialer ?

Izuku retrouva son calme. Ce fut un grand soulagement pour lui d'entendre les paroles crues et vulgaires de Katsuki.

Il ne pouvait toujours pas bouger, mais sentit que Katsuki s'était allongé près de lui.

- Comment tu vas ?
- J'ai l'impression que mon corps pèse une tonne. Je n'ai même pas la force de me retourner pour voir ton visage.
- Ton état ne s'arrange vraiment pas. C'est carrément de pire en pire. On n'a fait que s'embrasser, et encore ça n'a même pas duré.

Izuku aurait voulu dire quelque chose de rassurant, mais dans son état actuel, il ne pourrait très certainement pas rassurrer Katsuki.

- Je ne peux pas bouger... Ma tête me fait mal... Tu crois qu'avec un cachet ?
- C'est pas comme si tu avais de la fièvre. Reste au lit, je m'occupe de tout aujourd'hui. Heureusement que t'as acheté des légumes hier.
- Restes avec moi.
- Il faut bien que quelqu'un fasse la cuisine. Je serai juste dans la cuisine, je n'irai nulle part.

Le blond lui caressa doucement ses joues rougies. Celui qui arborait habituellement un regard meurtrier, le regardait avec douceur.

- Reposes-toi. Essaies de te rendormir. Je serai là à ton réveil.
- Promets-le.
- Ce que tu peux être lourd. Je te le promets.

Malgré sa migraine, Izuku réussit à lui sourire.

- Je t'aime Katchan !

Katsuki se sentit embarrassé devant la déclaration directe et franche de celui qu'il aimait.

- Je t'aime aussi alors fais-moi plaisir et essaie de guérir au plus vite.
- Oui !

***

- Tu vas me faire la tête encore longtemps ?

Monoma ne répondit rien. Il aimait Shoto, mais parfois il l'énervait au point de ne plus vouloir lui parler. Mais il finissait par avoir peur que Shoto ne finisse par le détester.

- Pourquoi t'as emmené brocolis et pas moi ?
- Il avait besoin de retrouver ses souvenirs.
- Je sais... Mais moi j'aurai voulu essayer de convaincre les divinités avec toi.
- Ils t'auraient fait un lavage de cerveau si tu étais venu avec moi. C'est une des spécialités des divinités de modifier les souvenirs des humains.

Neito était plus frustré par le fait que les dieux n'approuvaient pas leur relation.

- Je sais que ça aurait été bien si j'avais réussi à les convaincre, mais contrairement à Midoriya et Bakugo on n'a aucun problème de compatibilité.
- Pourquoi il faut toujours que tu ramènes tout à ces deux-là ? Au moins eux ils peuvent agir comme un couple normal malgré tout leur problèmes.

En effet, au moment où ils discutaient, ils étaient dans un café pour éviter d'être vus par les serviteurs de Shoto.

- Je n'ai pas envie de me cacher. Shoto, je veux pouvoir montrer à tout le monde que tu m'appartiens !
- Peu importe comment on voit les choses, à moins que je ne sois un objet, je ne peux appartenir à qui que ce soit.
- Arrêtes, je sais bien que tu as compris où je voulais en venir.

Ils ne dirent plus rien.

Neito observait attentivement le visage de la divinité. Ses cheveux rouges et blancs parfaitement symétriques, ses traits fins, ses yeux bleus et gris, sa peau pâle et cette cicatrice autour de son oeil qui mettait en valeur la couleur de son iris turquoise.

- Shoto, tu es magnifique.
- Est-ce que je dois m'inquiéter ?
- T'es censé me faire un compliment à ton tour. Qu'est-ce que tu aimes chez moi ? Physiquement parlant.
- Ton sourire.

Neito le regarda l'air interdit.

- Quoi dans mon sourire ?
- Tout. Lorsque tu es heureux, vaniteux, moqueur voire provocateur.
- Qu'est-ce que tu aimes là-dedans ?
- Tu profites de ta vie à fond et chacune de tes expressions me fait sourire intérieurement.

Le blond se mit à rire.

- Toi aussi tu devrais apprendre à sourire un peu.

Shoto déposa sa main sur celle de Neito au-dessus de la table.

- Si tu es avec moi, je pense que j'arriverai à sourire très facilement.
- Shoto, je ne veux pas me cacher. Je veux pouvoir me vanter devant tout le monde que je sors avec toi.
- On trouvera un moyen.
- Oui.

***

Plus tard dans l'après-midi, Izuku se réveilla. Il n'avait plus de migraine, mais était toujours aussi fatigué.

- Pour avoir dormi, tu as dormi !
- Il est quelle heure ?
- Bientôt seize heures. Tu arrives à bouger ?

Izuku parvint à s'assoir sur son lit. Il constata qu'un plateau était posé sur sa table de nuit.

- Ton petit déjeuner déjeuner.
- Pourquoi tu as répété déjeuner deux fois ?
- Parce que tu n'as encore rien mangé aujourd'hui et je déteste le terme "brunch"!
- C'est blindé de légumes... Soupira Izuku.
- Il y a de la viande, mais tu devras d'abord finir tous tes légumes.

Katsuki déposa le plateau sur les cuisses du malade.

Le blond commença à s'énerver devant la difficulté qu'Izuku avait pour tenir ses baguettes.

- T'es vraiment qu'un incapable.

Il fini par saisir les baguettes du vert pour pouvoir le nourrir.

- Deku, cette fois tu devras m'écouter si tu veux que tout ça s'arrête.
- Mmh.
- C'est risqué, mais on devra me tuer. Du moins, ma partie démon.

Izuku réfléchit deux secondes.

- Quand tu dis risqué...
- Il se peut que je meurs pour de bon.

Katsuki sentait qu'Izuku allait faire une crise de panique.

- Deku, avant que tu ne dises quoi que ce soit, laisse-moi d'abord t'expliquer en quoi ça consiste.

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Yume : C'est bientôt Noël ! Et bientôt la fin !

Hoshi : À demain tout le monde !

🌟Hoshi & Yume💤

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