Hello,

Comme je suis de bonne humeur en ce lundi ensoleillé, j'ai décidé de vous poster ce petit chapitre bonus, rien que pour vous...

Il y en aura peut-être d'autres... Selon mes envies et mes inspirations...

A bientôt, Mellie 🥰

***********

Allongez sur le dos, les yeux fermés, mes mains sur mon torse, je profite de la douce chaleur du soleil du mois d'août. Une brise légère fait voler mes cheveux trop longs, des odeurs de fleurs et d'arbres me chatouillent le nez, tout est calme aux alentours. Seul le bruit d'une batte de baseball frappant la balle et des rires d'enfants me rappellent que je ne suis pas seul aux abords du lac.

Je m'assoupi quelques instants, peut-être même quelques minutes, confiant et heureux de partager cette belle journée en famille, jusqu'à ce qu'une petite boule d'énergie me saute dessus sans ménagement, me faisant me redresser immédiatement en grimaçant.

- Papa, ze t'ai cueilli des fleurs avec tata Cora, me dit Noah en me plantant le fameux bouquet en plein visage.

Son sourire me fait craquer, comme chaque fois que son joli minois me fait face.

- Merci beaucoup mon chéri, elles sont magnifiques, lui dis-je en l'embrassant sur la tempe.

A peine arrivé qu'il repart déjà avec son frère James suivi d'Isaac et le petit Daniel, ils courent tous les quatre au milieu du champ de fleurs, ils rient et s'amusent sous mon regard paternel.

- Tu as pu te reposer un peu ? Me demande ma belle-sœur maintenant assise à mes côtés.

Depuis quelques semaines j'ai à nouveau beaucoup de boulot à cause d'une nouvelle meute qui se fait remarquer dans la ville voisine. Mes journées sont bien trop longues à mon goût.

- Oui, merci Cora, cette sieste m'a fait un bien fou.

- De rien Stiles, dit-elle en caressant son ventre rond, le regard sur les hommes de sa vie.

- Quand est-ce qu'elle arrive cette petite princesse déjà ?

Elle tourne son regard vers moi et sourit en penchant la tête sur le côté.

- Cette petite fille viendra quand elle voudra, mais en théorie il lui reste moins de deux mois, et non ce ne sera pas une princesse, dit-elle en riant.

Je ris à mon tour, je l'observe et remarque que son front s'est plissé, je me demande ce qui l'a contrarie ou l'intrigue.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

Elle se lève et scrute au loin, là où étaient Derek, Sasha et nos aînés, instinctivement je me lève à mon tour, inquiet et nerveux tout à coup.

- Je ne les entends plus, je me demande ce qu'ils font, avoue-t-elle nerveuse.

Je tends l'oreille et effectivement je ne perçois plus un bruit hormis ceux de la nature nous entourant.

- Reste là, je vais aller voir, lui dis-je en l'aidant à s'asseoir sur la couverture qui m'a servi de lit pendant ma sieste.

Je cherche Isaac et les enfants du regard et les vois au loin, ils vont dans la même direction que moi, je presse le pas puis me met à courir, aussi vite que je peux, comme si la vie de mes enfants ou de mon mari en dépendaient, car c'est peut-être le cas après tout.

J'arrive près de ma sœur qui est accroupie en train de caresser le dos de Dylan, assit par terre, qui semble pleurer toutes les larmes de son corps, ses mains sur son visage.

Je remarque la batte de baseball par terre et cherche mon mari et mon fils en relevant la tête.

- Ils sont où Derek et Tyler ? Demandé-je nerveusement à l'attention de Sasha qui porte maintenant Dylan sur sa hanche.

Mon fils renifle et les yeux humides, m'avoue.

- J'ai pas fait exprès papa, j'ai pas vu qu'il était à côté de moi, je te le jure.

Je ne comprends pas de quoi il parle mais je le rassure en lui caressant les cheveux.

- Il avait la batte en main, il a frappé la balle comme un dieu mais malheureusement la batte a fini derrière la tête de Tyler. Il s'est mis à grogner et s'est transformé, ajoute ma sœur encore sous le choc.

J'en crois pas mes oreilles, mon fils a fait sa première transformation et je n'y ai même pas assisté, je suis autant frustré qu'inquiet à présent.

- Mais ils sont où maintenant ? Dis-je en insistant, à l'attention de Sasha qui n'a toujours pas répondu à ma question.

- Tyler s'est enfuis sous sa forme de loup, Derek est parti à sa suite, avoue-t-elle enfin.

Dylan me tend les bras et je sens bien qu'il a besoin d'être rassuré, je le serre fort contre moi et je lui dis que ce n'est pas de sa faute.

- Ne pleure plus Dylan, ne t'inquiète pas, dadou va revenir avec lui, il va le ramener, ok ?

Il hoche la tête et je l'embrasse sur le front, en humant l'odeur de la colère et de la peur qui émane de son être tout entier.

- Et si on allait manger le dessert ? Propose Cora aux enfants pour alléger l'atmosphère.

Je la regarde et lui fait un grand sourire, elle a compris que je voulais m'assurer que mon mari et mon fils allaient bien, sans inquiéter les enfants Elle me connaît bien.

- Je viens avec vous, dit Sasha en prenant Noah et James par la main.

Les petits la suivent sans hésiter, ils sont aussi gourmands qu'elle, toujours à vouloir manger quelque chose, ce qui tombe bien je vous l'avoue.

Cora part devant avec Daniel et Dylan, pendant que je me retourne vers Isaac le regard inquiet.

- Tu peux m'aider à les retrouver ?

- Bien sûr, viens je t'accompagne.

Isaac et moi partons le nez en l'air à la recherche des disparus, je ne suis pas trop inquiet, j'ai confiance en mon mari mais il me tarde de voir Tyler. Je suis certain qu'il doit avoir peur et j'espère qu'il ne s'est pas caché comme il le fait parfois.

Ce n'est pas la première fois qu'on doit tout retourner pour le retrouver. La dernière fois c'était lors d'un orage assez impressionnant, on l'a cherché pendant au moins une heure, il s'était endormi dans notre dressing, il serrait contre lui le pull de Derek.

Je me suis rendu compte que je n'étais pas le seul à trouver l'odeur de mon mari rassurante, je l'ai découvert avec amusement ce jour-là.

Je ramasse la batte de baseball et suis Isaac, nous nous enfonçons dans la forêt en trottinant et au bout d'une vingtaine de minutes on retrouve Derek, ou plutôt son loup.

Il est assis, un petit loup gris entre les pattes avant, léchant la tête du plus jeune pour, j'imagine, le rassurer. Cette vue me fait fondre, je ne peux m'empêcher de sortir mon téléphone de ma poche et de faire une photo.

Quand Tyler me voit il se lève doucement, encore sous sa forme de loup et approche de moi tandis que je m'accroupi, tout comme Isaac. Il me lèche la main et mon cœur s'emballe, je lui caresse la tête de l'autre main, savourant son doux pelage.

Gentiment et sous nos yeux ébahis, il reprend forme humaine, petit à petit son pelage est remplacé par sa peau dorée par le soleil. Sa truffe noire disparait au profit de son petit nez, ses yeux gris-vert me scrute et enfin je retrouve le visage de mon fils.

Il me saute dans les bras en pleurant. Je lui frotte doucement le dos en lui disant que je suis fier de lui et que je l'aime fort.

Je vois Isaac qui se retourne et me dit qu'il va rejoindre les autres, l'air gêné.

Je remarque alors que mon mari et mon fils sont complètement nu, je soupire pour moi-même, j'avais oublié ce petit détail.

Malgré la situation je ne peux m'empêcher d'embrasser ma moitié, pour me rassurer, j'en ai vraiment besoin.

- Merci de l'avoir retrouvé, je suis un peu déçu d'avoir raté sa première transformation.

- Il a géré, comme le futur chef de meute qu'il sera, me dit-il avec un clin d'œil.

- Dadou a dit que j'étais le plus beau des louveteaux, me dit Tyler avec fierté en bombant le torse.

- Oui jeune loup garou, je confirme, tu es aussi beau que ton papa quand tu es sous ta forme de loup, mais là tu es tout nu, comme ton père et il faut que je trouve quelque chose à vous mettre sur le dos avant qu'on ait la protection de l'enfance aux fesses !

Derek se pince le nez en soupirant.

- Quoi ? C'est vrai ! Si on nous trouve en pleine forêt comme ça, tu penses qu'il va se passer quoi hein ? Demandé-je curieux ?

Mon mari me serre dans ses bras et me glisse à l'oreille.

- Arrête de stresser Stiles, il n'y a personne à des kilomètres, détend toi, ok ?

Pas rassuré pour autant, je décide de piquer un sprint jusqu'au lac et je reviens les mains pleines de vêtements, heureusement que j'ai pensé à prendre du rechange pour tout le monde. Si j'avais compté sur mon mari, il aurait été obligé de rentrer à poil !

Je remarque que depuis que je suis père mon hyperactivité me donne des supers pouvoirs, en plus de ceux que j'ai déjà, je trouve ça génial ! Ma capacité d'organisation s'est développée, ma patience aussi, ce qui n'est pas négligeable quand on a quatre enfants.

La journée se termine sans autre incident heureusement.

Allongé dans notre lit, j'observe le plafond tout en réfléchissant, ce que mon mari remarque car il ne dort pas non plus, il fait bien trop chaud pour ça.

- A quoi tu penses ? Me demande-t-il en passant son doigt le long de mon bras, me scrutant de ses iris fatiguées.

- Je me demandais si Tyler n'était pas un peu jeune pour déjà se transformer ? Je t'avoue que ça me terrifie, dis-je en me retournant pour l'observer.

Son regard se veut rassurant et plein de compassion, ce qui m'aide à me détendre quelque peu.

- Il a six ans, c'est tôt mais avec son patrimoine génétique ça ne m'étonne pas vraiment. Ne t'inquiète pas mon cœur, on sera là et il y a Sasha pour l'aider aussi.

- Je sais mais je ne peux pas m'empêcher d'avoir peur pour lui et ses frères, avoué-je en l'embrassant avant de me lever sous l'œil inquiet de Derek.

- Tu vas où ?

- Me chercher à boire et vérifier qu'ils dorment bien.

Après un tour à la cuisine, mon verre d'eau à la main, je remarque mon mari appuyé contre le chambranle de la porte, il observe nos enfants dormirent, les bras croisés sur son torse.

Je pose mon verre et me glisse derrière lui, l'enlaçant tendrement, collant ma tête contre son dos nu, savourant sa douce odeur.

J'ai toujours aimé les effluves qu'il dégageait quand il m'avouait son amour, j'ai été surpris de constater que son amour pour nos enfants est le parfum le plus délicat et le plus délicieux du monde. Mon préféré à n'en point douter.

- Merci Stiles.

- Merci pour quoi ? Lui demandé-je toujours collé à son dos.

- D'avoir accepté notre lien, tu as changé ma vie à un point que tu ne peux même pas imaginer.

Je me place devant lui, l'embrasse avec fougue et lui avoue :

- Mon amour, je crois que mon corps avait déjà fait serment d'allégeance avant même que ma tête et mon cœur ne comprenne cette attirance pourtant évidente.

Il me dévisage l'air interloqué, sourit puis me plaque contre le mur en m'embrassant dans le cou, à l'endroit de mon tatouage.

Je frissonne et glisse ma main maintenant experte dans son boxer tout en le poussant en direction de notre chambre, mes yeux maintenant dans les siens.

La chaleur moite de ce mois d'août n'aide pas à calmer mes ardeurs, je gémis malgré moi quand, pour aller plus vite, il m'attrape sous les fesses pour me porter et se colle à mon torse en sueur.

Arrivés près du lit il me jette dessus sans ménagement.

Je me retrouve coincé sous son corps chaud et lourd mais j'aime sentir son poids sur moi, il me rassure et m'apaise tout en m'excitant.

Encore une fois je ne peux résister à cette alchimie entre nous, cette attirance qui nous lie et nous submerge. Je laisse à mon alpha le soin de laisser libre cours à ses envies, il a toujours bon goût en matière de désir charnel ! Ce soir il semble bien inspiré, je suis chanceux et heureux.

Je souris bêtement et en réaction il pose son sourire contre le mien.