46. Laisse tomber, il est jaloux !

Hello tout le monde, 

Aujourd'hui un personnage fait son grand retour, je vous présente donc Daniel Cho.

Je sais que l'acteur Ross Butler avait un rôle dans Teen Wolf, mais je l'imaginais déjà comme ça avant que je m'en rende compte. Et puis je l'aime bien... voilà c'est dit 😂

Du coup le voici le voilà, le chapitre est là... Je vous laisse à votre lecture...

A plus...

Mellie 🥰

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Une semaine après le retour de Stiles au travail, un lundi matin, son ancien colocataire Daniel atterrit à l'aéroport. Il était attendu sur le parking et reconnu dans hésiter l'homme à côté de la Camaro jaune, malgré le pansement et son nez encore violet.

Il lui fit une accolade amicale soutenue et lui envoya son poing dans l'épaule en signe de bonjour, signe que Stiles ne connaissait que trop bien mais aujourd'hui il était signe de renouveau dans cette amitié.

- Eh ! Ça fait du bien de te revoir, comment tu vas ? Demanda Daniel un grand sourire aux lèvres.

- Beaucoup mieux, merci. Et toi, ton voyage s'est bien passé ?

- Un peu long mais j'avais hâte de découvrir la Californie et ta ville... et notre nouvelle équipe bien sûr.

- Parfait, en route alors, on va directement au bureau du shérif, comme ça je peux te présenter tout le monde, ça te va ?

- C'est parfait, je te suis, ajouta-t-il en montant dans la voiture.

Ils roulèrent jusqu'au bureau tout en discutant de tout et de rien, se remémorant simplement leurs souvenirs du temps où ils n'étaient encore que deux jeunes agents en formation, inexpérimentés et trop sûrs d'eux.

La rencontre avec le shérif fut des plus chaleureuses. Stiles montra à son collègue leur nouveau bureau, réduction budgétaire oblige, ils devraient se partager le même lieu de travail.

Stiles était un peu gêné de ne pas pouvoir lui offrir son propre bureau mais Daniel ne s'en offusqua pas, bien au contraire.

- Je préfère qu'on soit dans le même bureau, au moins je serais sûr de retrouver mes dossiers ! Monsieur maniaque du rangement, rit-il.

- Je ne suis pas maniaque, c'est toi qui es bordélique, je m'efforce juste d'équilibre la balance ! Précisa Stiles amusé.

Ils rirent de bon cœur mais furent stoppés par l'arrivée de l'adjoint du shérif, Jordan, la mine grave.

Il était de sortie ce matin mais venait chercher du renfort et en profita pour se présenter à son nouveau collègue. Il expliqua à Stiles et Daniel qu'on avait encore un cadavre de blanche neige sur les bras, la troisième. Une jeune femme, tuée à une dizaine de mètres seulement de son domicile.

C'était l'occasion rêvée pour mettre Daniel dans le bain du surnaturel, car pour Stiles ces meurtres n'étaient pas le fait d'un être humain, il en était convaincu.

Ils prirent la voiture de patrouille et se dirigèrent vers le lieu du crime, en silence dans un premier temps puis Daniel le rompit en demandant à Jordan avec curiosité et appréhension, ce qu'il était exactement.

Jordan le dévisagea, un peu gêné mais Stiles le rassura en lui disant que Daniel était au courant de la particularité de certains de ses amis.

- Je suis un chien de l'enfer, je fais en sorte que les morts qui le mérite trouvent leur chemin vers l'enfer et qu'ils y restent, expliqua-t-il d'un ton froid avant de lui faire un grand sourire. Je ne tue pas les gens si ça peut te rassurer, ajouta-t-il sur un ton plus léger.

- Ok, je vois. Quel comique celui-là se dit-il. Et on a affaire à quel genre de créature dans cette affaire ? Demanda Daniel pas très serein.

- Ça c'est une très bonne question ! Ajouta Stiles déterminé et impatient d'en savoir plus au moment où ils arrivèrent sur place.

Stiles présenta Valérie à son nouveau collègue. Elle était restée sur place pour interroger le voisinage mais jusqu'ici, personne n'avait rien vu ou entendu. Evidemment, pourquoi cette fois aurait été différente ?

- J'ai parlé à son fiancé, il dit qu'elle était allée sortir la poubelle et qu'elle n'était pas revenue quand il est allé se coucher ...

- Et il ne s'en est pas inquiété ? Demanda Daniel en lui coupant la parole sans s'en rendre compte.

- Non, il pensait que leur voisine l'avait peut-être invitée car c'est ce qu'elle faisait souvent ses derniers temps. Il est parti se coucher sans se douter de rien, répondit Valérie sur un ton qui marquait la tristesse et l'incompréhension.

Stiles alla parler au fiancé de la victime, il fit appel à ses capacités surnaturelles pour la première fois en dehors des membres de sa meute. Il ressenti toute la tristesse du pauvre homme, sa culpabilité aussi, mais rien ne faisait penser qu'il y était pour quelque chose.

Il prit ensuite Daniel avec lui pour l'examen préliminaire de la victime, le médecin légiste avait les mêmes constatations que pour les autres victimes «blanches».

Stiles fit part à son collègue de leurs observations, des similitudes entre les victimes et de tous les détails qu'ils avaient observés. Ne pouvant pas faire grand-chose de plus pour elle, ils retournèrent au bureau. Stiles sorti les autres dossiers similaires à ce dernier.

Ils planchèrent sur les photos, les rapports du légiste et tout ce qui pouvait être utile durant le reste de la journée, ne voyant pas le temps passer.

Quand le shérif passa la tête dans le bureau de son fils, ils étaient en pleine réflexion avec Daniel, dos au shérif, observant le mur rempli de feuilles blanches et de photos.

Noah les écouta une minute en gardant le silence, il ne put s'empêcher d'être fier de son fils à ce moment-là. Il eut une pensée émue pour sa défunte femme, qui aurait certainement eut la même réaction devant se spectacle.

On pouvait lire la satisfaction et la joie dans le regard attendrit du shérif pour son fils. Si les années n'avaient pas toujours été tendre avec eux, il était sûr aujourd'hui que son fils était heureux, autant dans sa vie personnelle que professionnelle et ça le rendait heureux lui aussi.

- Stiles, excuse-moi de te déranger mais je voulais juste te prévenir que je rentre.

- Déjà ? Demanda Stiles étonné en se retournant vers son père.

- Il est 19h00 mon fils, rentre chez toi. Sasha vient manger à la maison ce soir, lui rappela son père.

Stiles réalisa qu'il n'avait pas vu passer l'après-midi et qu'il devait cuisiner ce soir, il l'avait promis à Derek quand il avait voulu inviter Daniel à manger pour son premier soir en ville.

Stiles rangea en vitesse son bureau et prit sa voiture en compagnie de Daniel.

- Bon alors, c'est ce soir que je rencontre ton petit-ami loup garou grognon ? Demanda Daniel soudain anxieux.

- Si tu l'appelles comme ça, c'est la dernière personne que tu rencontreras avant l'ange de la mort, je te préviens ! Rit-il.

- Ok, c'est quoi son prénom déjà, j'ai oublié, désolé, dit-il en se grattant l'arrière de la tête.

Stiles secoua la tête en riant.

- Derek... et arrête de stresser, tu me donnes la nausée, précisa-t-il en serrant plus fortement le volant.

Daniel le dévisagea, interloqué.

- Oui je ne t'ai pas encore tout dit, j'ai certaines capacités surnaturelles, c'est tout récent, expliqua-t-il d'une petite voix.

- Vas-y, crache le morceau Stilinski ! S'écria Daniel impatient d'en savoir plus.

Stiles lui expliqua le fait qu'il pouvait ressentir les émotions des gens et qu'en ce moment il pouvait comprendre à quel point il était anxieux.

- C'est un truc de dingue ! Comment ça marche ? Demanda-t-il curieux.

- A vrai dire, j'en sais rien, c'est comme sentir le parfum d'une personne et savoir immédiatement ce qu'elle ressent, c'est assez perturbant au début mais je m'y suis habitué et je trouve ça trop génial.

- Et ça marche aussi sur les loups garous ?

- Oui et je pense que c'est une chance pour moi par ce que mon loup cache trop souvent ses émotions, il ne se livre pas facilement, du coup ça m'aide dans bien des situations, crois-moi.

Daniel l'observa avec un sourire moqueur mais pas méchant.

- Quoi ?

- Rien, je suis juste ému de te voir si... passionné ! Dit-il en papillonnant des yeux.

- Oh ta gueule ! Merde, oui je suis amoureux, oui je l'aime. Tu peux pas savoir ce que c'est ! Toi tu collectionnes les filles sans même te donner la peine de les rappeler ! S'écria Stiles en agitant les mains.

- Justement ! Par ce que je ne suis jamais tombé amoureux... et t'as raison, je ne sais pas ce que c'est et à te voir, ça ressemble à une putain de drogue de malade !

Stiles éclata de rire devant tant de bêtises.

- C'est toi le malade, fini-t-il par dire en arrêtant le moteur de la voiture, garé devant chez lui.

Ils montèrent ensemble et Stiles lui fit faire la visite de leur appartement. Stiles se mit ensuite en cuisine car il savait que Derek aurait très faim en rentrant du boulot. Naturellement, Daniel vint l'aider, après-tout c'était lui qui lui avait quasiment tout appris.

Ils étaient en train de débattre pour savoir si oui ou non il fallait mettre de la coriandre dans le plat, quand Derek ouvrit la porte et fit son entrée.

En les voyants dans la cuisine côtes à côtes, il eut une pointe de jalousie et ne put s'empêcher de grogner.

Qui était donc ce grand noiraud athlétique, bâtit comme un dieu Grec à côté de son compagnon ?

Poussé par son instinct, il alla enlacer sa moitié et l'embrasser amoureusement, juste pour marquer son territoire, pour montrer que Stiles n'appartenait qu'à lui et à aucun autre.

Il savait très bien qu'il exagérait et que ça mettrait Stiles mal à l'aise mais il était fier de lui et s'en fichait complètement. Il arbora son plus beau sourire quand il serra la main de Daniel en se présentant.

- Enchanté, moi c'est Daniel, répondit ce dernier un peu déstabilisé.

Stiles voyait bien et ressentait pleinement la jalousie de son loup, à vrai dire il s'y attendait. Il suggéra à Derek d'aller prendre une douche en attendant que le repas soit prêt.

Il espérait avoir été assez subtil pour ne pas le fâcher, car il fallait qu'il calme ses pulsions avant que quelqu'un ne soit égorgé.

Derek ne put protester devant le regard noir et insistant de sa moitié, il n'essaya même pas d'argumenter et fila à la salle de bain.

Au bout de quelques minutes Derek appela Stiles qui lâcha ce qu'il avait en main et se rendit en vitesse auprès du loup. Il ouvrit la porte et le découvrit encore tout humide sous la douche, attendant quelque chose.

- Qu'est ce qui se passe ? Demanda Stiles méfiant, fronçant les sourcils.

- J'ai oublié de prendre une serviette, tu peux m'en apporter une s'il te plaît ? Murmura Derek avec un sourire charmeur.

Stiles couru lui en chercher une, sous l'œil amusé de Daniel, qui trouvait son collègue vraiment trop mignon, soumis aux ordres de son petit-ami.

De retour auprès du loup, celui-ci n'avait plus le même regard sur Stiles, sa jalousie et son désir se firent insistant.

Stiles le remarqua tout de suite et dû se mordre l'intérieur de la joue pour ne pas lui sauter dessus. Il soupira et avant de lui donner la fameuse serviette le prévint en insistant tout en le pointant du doigt :

- N'y pense même pas, tu n'auras rien de moi tant que Daniel sera là et ça ne sert à rien de me faire ton sourire charmeur et de te caresser le torse... et dandiner des fesses comme tu le fais en ce moment même ! Arrête ça tout de suite, tu me stresse... et tu m'excites... et tu le sais très bien par ce que tu le fais exprès ! Et je débite des conneries au lieu de m'occuper de notre invité ! Grrrr...

Sur ce il lui lança la serviette à la figure sous l'œil amusé de Derek, satisfait. Stiles le quitta en claquant la porte.

Derek rit, content de lui, il avait réussi à le mettre en boule et il savait que ça ne ferait qu'augmenter son désir et qu'il obtiendrait tout ce qu'il voudrait de lui, une fois qu'ils seraient seuls.

Le loup sorti de la salle de bain uniquement vêtu de son boxer en se séchant les cheveux innocemment avec sa serviette, continuant son petit jeu de séduction. Ce spectacle fit soupirer encore une fois Stiles, dépité.

Daniel qui n'avait pas tout compris ce qui se passait, rit en voyant la tête de Stiles, qui le dévisagea.

- Laisse tomber, il le fait exprès, il est jaloux !

Daniel n'était pas très rassuré mais ne le montra pas, Stiles le sentit par contre.

- Détends-toi, il ne va pas te manger, lui assura Stiles.

Quelques minutes plus tard, Derek revint, habillé d'un jean noir ajusté, moulant parfaitement son fessier musclé et une chemise violette qui faisait ressortir ses magnifiques yeux verts.

Il avait retroussé les manches et ouvert les deux premiers boutons laissant quelques peu ressortir sa pilosité.

Stiles hallucina, cette chemise, c'était lui qu'il lui avait offerte et Derek n'avait jamais osé la porter par ce qu'on voyait trop ses muscles à travers, selon le loup.

Encore une fois Stiles tenta de faire abstraction de la friandise géante qu'il avait devant lui, même Daniel remarqua leur attirance mutuelle, il se sentit mal à l'aise tout à coup.

Stiles soupira et ordonna qu'on se mette à table pour détendre l'atmosphère remplie d'hormones. Le repas se passa mieux que ce que Stiles aurait cru, il sentit Derek se détendre quand Daniel lui parla de toutes les conquêtes qu'il avait eues quand Stiles et lui étaient colocataires.

Derek qui était assis à côté de sa moitié ne put s'empêcher de le toucher à tout moment, le marquant de son odeur. Ce qui énerva gentiment Stiles qui n'en pouvait plus.

A la fin de la soirée Stiles proposa à Daniel de le ramener en direction du bureau du shérif, il y avait une chambre au-dessus du commissariat en attendant de se trouver un appartement.

Stiles avait besoin de prendre l'air, Derek lui avait pourri sa soirée avec ses phéromones farcies à la jalousie.

Ce qu'il pouvait être énervant par moment !

Comment quelqu'un comme lui pouvait manquer autant d'assurance, au point de devoir montrer les crocs à tout moment ?

C'était fatiguant à force, Stiles ne s'imaginait pas que son compagnon pouvait être aussi jaloux.

Il fallait hélas qu'ils aient une discussion en rentrant, ça ne pouvait plus durer et pour calmer les ardeurs de son compagnon Stiles avait une petite idée qui lui trottait dans la tête depuis son séjour à l'hôpital mais malheureusement ça devrait encore attendre.  

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