Chapitre 4
Il prit alors le morceau délicatement et posa sur une autre pierre propre couvert d'une grande feuille. Il sortit cette fois-ci un objet mettalique qui a l'air tranchant et se mit à découper la viande qui sent délicieusement bon. La tranche était nette et précise. Il goutte déjà de son côté en coupant nettement un petit morceaux. Et en coupe un deuxième plus gros.
_Tiens, prends le et gouttes. Me dit-il souriant.
Je m'approche doucement et sens ce petit bout de viande. Ça sent tellement bon, que je croque dedans aussitôt. Les saveurs explosent, des inconnues surtout. La chaire est tendre sans être sèche malgré l'apparence qui montre le contraire. Et c'est ainsi qu'on déguste le repas avec une nouvelle envie. Celle de n'être plus seul. Le reste de la journée s'écoule assez vite. On parle de tout et de rien . Enfin on parle ... Je veux dire qu'il me parle et me pose des questions, auquel j'essaie de répondre avec difficulté. Plus on discute, plus je m'attache à lui, je le trouve beau comme si tout celà était famillier. Mais la seule remarque que je pouvais lui faire c'est qu'il parle énormément. Une vrai pipellette, je n'ai jamais entendu ça. Si les écureuils mais pas autant. Bref on se trouver toujours au coin du feu qu'il avait fait. Il me dit que si l'on veut qu'il continue à brûler on doit continuellement l'alimenter en bois. Quand on y pense ça paraît logique puisque que ça consomme du bois. Mais ce que je comprends pas pourquoi pas le laisser s'éteindre et le ralummer quand on a besoin ? Bref les hommes ont des coutumes assez étranges. Entre temps je lui avait le cataplasme et il ne dit rien et ne broncha pas d'un poil. À croire que cela ne lui faisait pas mal. Moi ? J'aurais hurler vu l'ampleur des dégâts. Je suis un loup douillet, dur à croire était pourtant c'est la stricte vérité. La nuit approche petit à petit. On regarde sans parler le soleil se coucher et les derniers rayons traverser faiblement l'épais feuillage qui couvre la forêt. Ah oui j'ai aussi son nom, Lucas. Je préfère mettre des noms sur les choses. C'est toujours plus simple si un jour je devais expliquer mes histoires. Comme à des petits louveteaux si un jour j'en ai. Bref je m'égare. Je disais donc que Lucas est son nom. Et ça lui va curieusement bien. Il ma dit tout a l'heure qu'il ne préfère pas partir pour le moment car sa blessure le ralentira et qu'il y avait d'éventuels poursuivants. Donc il se blottit contre moi car il avait froid. Forcément l'hiver est arrivé un peu plus tôt que prévu. Et comme il est torse nu, cet idiot est à la limite de l'hypothermie.
_ Tu sais ... J'ai un côté très solitaire. Mais avec toi je me sens bien. J'ai parfois l'impression que tu me comprends. Apres tu n'es qu'un loup et tu ne voudras s'en doute pas être apprivoisé. Me dit-il le regard perdu dans les flammes.
Quand il me parle sa voix tremble légèrement et sonne comme avec des pointes de regrets. Je me colle un peu plus à lui. Et il tourne la tête vers moi.
_ Quand je te dis que j'ai l'impression que tu me comprends bien plus que mes semblables.
Les derniers mots je les ai ressenti si déchirant. Je presse mon museau contre lui pour le pousser un peu plus à se confier. Il me sourit et gratouille le haut de mon crâne entre les oreilles. Qu'es-ce que c'est bon !
_ T'es mignon toi. Me dit-il en souriant. Déjà j'ai malheureusement perdu ma famille assez jeune. Vers les sept ou huit ans mon père sombra dans l'alcool et battait ma mère. Moi ? Je me cacher sous mon lit de peur que cela soit à mon tour. Quand j'y pense j'étais un lâche. Un jour il rentra encore énormément bourré est pris la tête de ma mère et l'explosa contre le murs. J'ai tout vu, je n'ai pas eu le temps de me cacher. Alors quand il s'est retourné vers moi... Les mains dégoulinant de sang, j'ai compris que c'étais mon tour. J'ai couru dans la chambre de mes parents et m'y enferma. Il brutalisait la porte... Il voulait ma mort ... il me hurlait dessus ... Alors j'ai trouvé l'arme de service de mon père. Car oui il était flic. Et quand il reussit à rentrer, je tira. Juste une fois ... une fois de trop ... L'homme qui m'avais mis au monde était mort ... Je l'avais tuer...
Les larmes commençaient à pleuvoir comme si l'homme qui ne souffrait plus physiquement souffre encore plus psychologiquement. J'avais mal pour lui. Je ne savais pas ce que sa faisais car je n'avais plus les miens et que j'en ai totalement oublier l'origine. Je ne savais pas trop quoi faire pour le rassuré alors je m'approche et pose ma tête sur ses jambes qui sont croisées. Il me caresse donc la tête un peu plus.
_ Merci mais ce n'est malheureusement pas fini. Apres celà je suis passer devant des juridictions pour enfants c'est à dire se faire punir par quelqu'un. J'ai étais placé en famille d'accueil et j'ai grandi ainsi. Là si je suis blessé. C'est parce que je suis recherché par un homme que j'ai mis en prison plusieurs années auparavant. Oui je suis devenue flic comme mon père mais je suis meilleur que lui. Mais là je fui car le gang du mafieux me cherche et mon tiré dessus.
Je reste encore cet nuit et après je m'en vais je te laisse tranquille. Me sourit-il.
J'aimais le voir et j'allais donc en profiter ce soir. Je comprenais son histoire, et tout ne fus pas simple. La nuit approche et je regarde autours de moi tous est calme comme d'habitude à seul exception le feu qui illuminé un peu plus l'endroit.
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