Ce fut Sardon qui s'arrêta de rire en premier. Les autres finirent par s'arrêter à leur tour.
-Dren, dit l'ainé des cyniclons.
-Hmmm ?
-Nous allons être hébergé par nos nouvelles amies. Le vaisseau a du quitter la Terre pour retourner chez nous.
Dren souria. Zoey ne comprit que quelques secondes plus-tard.
-N'y pense même pas, dit-elle.
Là, Dren sourit de toutes ses dents. Les joues de Zoey se tintèrent de rouge.
Morgane apparut à côté de Zoey. Celle-ci sursauta. Dren regarda Morgane. Elle arrêta de sourire. Elle comprit que Dren aimait vraiment cette jeune femme moitié humaine moitié cyniclon. Elle vit Tarb s'approcher d'elle lentement.
-Salut Morgane, dit-il.
Morgane lui sourit et se tourna vers Dren.
-J'ai entendu votre conversation, je peux héberger ces trois là, dit-elle en montrant Dren, Sardon et Tarb.
Les filles lui répondirent que c'était déjà réglé. Morgane se renfrogna, elle avait espéré se rapprocher de Dren.
-OK, dit-elle.
Elle était entrain de partir quand Zoey l'appella. Elle se retourna. Elle vit la jeune fille sourire.
-Tu voudrais bien nous aider si de nouveaux ennemis arrivaient ?
-Oui, bien-sur, répondit Morgane.
Et elle partit. Dren souffla. Zoey le regarda bizarrement.
-Qui a-t-il ?
-Pourquoi tu souffles ? Morgane est très gentille, je ne vois pas le problème.
Dren détourna le regard. Il n'oserait jamais lui dire que Morgane était son ex-petite amie.
-C'était sa petite amie, dit Tarb.
Zoey écarquilla les yeux de surprise. Elle se tourna vers Dren. Celui-ci était dans une colère noire. Elle lui toucha le bras et il la regarda.
-Tu as le droit d'avoir eu des petites amies avant moi. Je ne t'en veux pas pour ça, lui dit-elle.
Dren se calma.
-Dis-moi, tu acceptes de m'héberger chez toi ou pas ?demanda Dren.
Zoey sourit et dit:
-Oui, bien-sur.
Dren sauta de joie et cria:
-Hourra !!!
Tarb et Sardon éclatèrent de rire.
-Il attendait ça depuis un long moment, explica Tarb à Zoey.
Elle mit sa tête dans ses mains."Dren ne changera donc jamais, pensa-t-elle." Elle se mit à rire avec les deux cyniclons.
-Il est incorrigible ma parole !s'écria-t-elle.
Tout le monde se mit à rire. Des gens, qui se promenaient dans le parc, regardait la petite troupe bizarrement, ce qui ne fit qu'accentuer les rires des jeunes gens. Après avoir rigolé tout l'après-midi, ils rentrèrent tous chez eux.

Quand Zoey et Dren entrèrent dans la maison, Sabrina, la mère de Zoey, accourut.
-Qui est-ce ?demanda-t-elle à Zoey en désignant Dren.
-Maman, je te présentes Dren, il vivait à la rue et il mangeait à peine. Pourrions-nous l'acceuillir ici ?
-Oui bien-sur ma chérie.
Dren leva les yeux au ciel.
-Tu veux manger quelque chose ?demanda Sabrina au jeune homme.
Il secoua la tête et prétexta qu'il était fatigué. Bien-sur, Sabrina se posa des questions. Pourquoi ne mangeait-il pas maintenant ? Zoey l'emmena dans la chambre d'amis. Dren suivait Zoey en boudant.
-Ooooh, arrête, dit-elle, sinon, je te fous à la porte.
Dren s'assit sur le lit. Il évitait le regard de Zoey à chaque fois qu'elle essayait de le regarder dans les yeux.
-Désolé Dren, ma mère ne t'aurais pas accepter ici si je n'avais pas dit cela, prétexta-t-elle.
-Tu me trouves vraiments maigre ?
Zoey écarquilla les yeux.
-Bien-sur que non, dit-elle. Tu es le plus mignon garçon que j'ai jamais vue. Pourquoi te trouverai-je maigre ?
-Pour rien, répondit-il.
Elle lui sourit tendrement. Il en profita pour mettre sa tête dans le cou de sa bien-aimé. Celle-ci rigola légèrement.

Du côté de Sardon et Bridjet, ils dirent aux parents que Sardon n'avait pas assez d'argent pour se payer un appartement et qu'il était étudiant en psychologie. Les parents acceptèrent de garder Sardon chez eux. Les deux nouveaux amis sautèrent de joie. Ils allèrent dans la chambre de Bridjet et ils discutèrent de livres. Sardon lui apprit quelques mots dans leur langue maternelle. Ils rigolèrent énormément.
-À table !cria la mère de Bridjet.
Ils accoururent immédiatement et se mirent à table. Ce soir là, il y avait des pâtes à la bolognaise.
-Hmmm, c'est super bon madame, dit-il en goutant.
-Merci Sardon.
Bridjet sourit à Sardon.
Quand ils eurent terminé, Bridjet fit visiter sa maison à Sardon.
-C'est très petit, dit-il.
Bridjet plissa les yeux.
-C'est plus grand chez toi ?demanda-t-elle curieusement.
-Oui, largement. Ça fait la taille de ta maison et de ton jardin.
-Ouah, c'est géant !s'écria-t-elle.
Ils discutèrent après des humains. Avant de retourner dans sa chambre pour aller se coucher, elle embrassa Sardon sur la joue. Ils rougirent tout deux.
-Allez, dors bien, dit Bridjet.
Elle disparut dans le couloir. Sardon sourit et se mit sous ses couvertures. Il s'endormit en pensant à Bridjet.

Chez Kiki et Tarb, l'ambiance était électrique. Les frères et la soeur de Kiki n'arrêtaient pas d'embêter Tarb. Kiki rigolait de Tarb qui se faisait tirer les oreilles par les petits monstres. Ceux-ci se demandaient comment on pouvait avoir des oreilles aussi longues.
-Lachez-moi !criait Tarb. Kiki, aide-moi. Je t'en supplis, c'est une vrai torture.
Kiki pouffait de rire en regardant son nouvel ami se débattre cont ses frères et sa soeur.
-Aaaï !hurla-t-il.
Les enfants arrêtèrent et se réfugièrent derrière.
-Il est méchant, dit la petite Chloé.
Kiki les emmena dans leurs chambres pour qu'ils aillent dormir. Elle revint ensuite auprès de Tarb. Celui-ci boudait, ce qui fit sourire Kiki.
-Désolé de ne pas t'avoir aidé, mais ta tête était tellement drôle à voir, expliqua-t-elle, en manière d'excuse.
Elle se rapprocha de Tarb et arriva par derrière. Elle lui fit un bisou sur la joue. Tarb devint légèrement rouge. Il tourna la tête vers Kiki, qui lui souriait.
"Elle est tellement mignonne, se dit-il." Elle l'emmena dans une chambre. Il y avait un lit en hauteur avec une armoire à côté et, dessous, il y avait un autre lit.
-Voici notre chambre !s'écria Kiki. Tu dors en haut et moi en bas.
La chambre avait les murs peints en jaune. Il y avait une ou deux plantes. À la gauche de Kiki, il y avait une porte. Tarb entra et ça l'amena dans une salle d'eau. Il ressortit et s'installa dans son lit. Il était très près du plafond et avait des couvertures jaunes et rouges.
-C'est mignon ici, dit-il.
-Merci, dit Kiki, c'est moi qui est décorée cette pièce.
-Ooooh.
Il se coucha dedans et le trouva très moelleux. Ça faisait du bien un peu de douceur. Il n'eut pas le temps d'entendre Kiki lui dire "bonne nuit". Il c'était endormis.