Chapitre 43 : Emma
3 semaines plus tard
Je me laisse tomber sur mon lit, ce soir les filles ont décidé de m'organiser un enterrement de vie de jeune fille. Alors que demain c'est mon mariage. Je ne peux même pas appeler Adrian, alors qu'il me manque. J'attends que Leia arrive, même si là je crois qu'elle prend tout son temps.
Il est vraie que j'ai toujours rêvé d'avoir un enterrement de vie de jeune fille, mais qu'on m'oblige à ne pas appeler Adrian durant toute la journée, que mon téléphone me soit confisquer, alors que j'ai 20 ans, bientôt 21 ans.
D'après ce que m'a dit Leia, il y aura trois surprise. Je me demande ce que cela sera, est-ce trois cadeaux ? Je n'en sais rien.
L'horloge continue de faire tic tac, et moi je continue à me dire qu'elle ne va pas venir. Il est déjà 20 h 30, elle ne va quand même pas me poser un lapin ?
Je saute de mon lit et sors de ma chambre, ou il n'y a presque plus rien. Tous mes livres ont étés amener chez Adrian, même certains de mes vêtements.
Je descends les escaliers, je vais dans la cuisine pour me prendre un verre d'eau. Quand je vois Leia, Julia, Leo et trois jeunes femmes me tournent le dos.
- Qu'est-ce que vous faites ici ? Julia, je t'avais dit de dire à Leia de monter, non ?
- On attendait que tu prennes la décision de descendre toi-même. Répond Leia, avec un petit rire narquois.
Les femmes qui étaient dos à moi se tournent, je reconnais Natacha et la princesse Catherina. Quand je vois la troisième personne mon cœur a failli s'arrêter de battre, je ne m'attendais pas à ce qu'elle vienne.
- Salut beauté !
Je cours vers elle, et lui saute dans les bras. Capucine est venu, la sœur de Kyle est vraiment là. Ma deuxième meilleure amie est là.
- Putain que tu m'as manqué !
- Toi aussi, ma chérie.
Je tourne vers les deux autres invités, elles lancent des beaux sourires.
- Vous êtes aussi venu !
- Je n'allait certainement pas te laisser épouser cette idiot d'Adrian ! Sachant que vous êtes tous les deux des idiots.
- Pouf. Tu ne changeras pas toi.
- Ce n'est que la vérité.
Je soupire et leur fait la bise à toute les deux, je suis ravie de les voir. Nous continuons de parler de tout et de rien, puis nous avons fini par monter dans ma chambre. Les filles ont commencé à me donner des cadeau, je n'ai pas sus comment réagir.
- C'est beaucoup trop !
- Moi à mon mariage, j'en ai eu tellement que j'ai dû les donner en cadeau. Alors, tais-toi et accepte ! Réplique Catherina.
- Et moi, j'attends aussi des cadeaux de ta part à mon mariage ! Renchérie Leia, d'une voix blagueuse.
- C'est compris Madame.
Elle sourit ravie. Leo, me donne aussi une boite rouge.
- C'est quoi ?
- Mon cadeau, pour votre mariage toi et mon père.
- Il ne fallait pas, petit cœur.
Émue, je vais jusqu'à elle et la serre dans mes bras. Leo, a commencer officiellement à m'appeler maman. Cela me surprend à chaque fois, mais je ne le montre pas. Cette enfant est un amour.
- De rien, maman.
Les autres nous regarde bizarrement avant de soupirer.
- On ne vous a rien demander !
- On a rien dit non plus.
Elles me prennent vraiment pour une conne, je serre ma Leo contre moi. J'ai compris que ce que les gens peuvent dire d'elle, tout ce genre de chose ne l'atteint pas. C'est pour ça que je l'admire cette petite, son téléphone vibre, elle regarde le message, puis un sourire se dessine sur son visage.
- Tu veux savoir où est papa, maman ?
- Tu sais où il est ?
- Non, mais Josh le sait. Et il vient de m'envoyer une photo très, très intéressante.
Leia et moi on se penche pour voir. Putain de merde ! Ils sont dans un club de strip-teaseuse, on se regarde toutes les deux.
- Bordel de merde ! Qu'est-ce qu'il foute dans un club de strip-teaseuse ?
Je prends le téléphone de Leo et les regardes, Kyle et Josh ont l'air de bien s'amuser. Adrian est assis dans un coin avec un verre de whisky dans la main. Un soupire de soulagement sort de mes lèvres, merci mon dieu. J'ai eu peur qu'il s'amuse avec les autres qui sont en train de danser.
- Je parie que c'est ses deux là, qui ont eu l'idée de l'amener dans le club. Josh va me le payer, et Kyle aussi. Il s'essaye de corrompre mon pauvre future marie, avant même le mariage.
Les autres filles éclatent de rire, comme si mes paroles étaient drôles, alors que c'est le contraire. Je rends à Leo son téléphone.
Le regard des filles me fait soudain comprendre qu'elles le savaient déjà, elles étaient déjà au courante que Kyle et Josh allait l'amener dans un club strip-teaseuse.
- Vous, vous le saviez. Vous aviez qu'ils allaient l'amener là-bas et vous ne m'avez rien dit !
- Désolé, j'ai promis à Kyle de ne rien dire ! Avoue Leia.
- Et toi Leo ?
- Moi, je ne savais rien, je viens de l'apprendre comme toi.
Je me fait trahir par ma meilleure amie, c'est vraiment n'importe quoi ! La conversation continue, j'ai laissé tomber le sujet des " Strip-teaseuse ". Je ne veux plus y repenser, cela vas juste me brouiller l'esprit.
- Au fait Emma, j'ai préparé ta valise pour votre lune de miel.
- Merci, Juju.
- Tu peux ajouter mon cadeau et celui de Kyle dedans ?
- Oui, ça me va. Répond Julia.
- Question, c'est quoi votre cadeau à Kyle et toi ?
- Tu le sauras demain soir.
- Le bouquet de fleur est prêt ?
- Depuis un bail.
- Et la maquilleuse, elle vient bien demain ?
- Arrête de stresser ! On c'est occupé de tout !
Et elle ne donne pas de détail, elle qui adore qu'on lui donne des détail croustillantes.
Ma soiré se finit sur ça, les autres sont allés dormir dans la chambres des invités, Leo et moi nous avons dormis sur mon lit.
⁂
Assise sur la chaise devant le miroir, je m'inspecte pour la centième fois. Ma petite sœur m'observe avec un petit sourire au coin des lèvres, je sais qu'elle se moque de moi et je la comprends. Avoir une sœur qui se marie à 20 ans, ça craint à max. Mais moi, personnellement, je ne regrette pas cette décision, j'aime énormément Adrien, et je veux être avec lui. Même s'il a été mon professeur de littérature.
Je vérifie mon rouge à lèvres avant de me tourner vers ma petite sœur chérie, qui me donne envie de commettre un meurtre avec son regard moqueur.
- Tu es vraiment moche, tu sais Emma.
Sa provocation se voit à des kilomètres. Je le sais si bien que je ne me retiens pas de répondre en roulant des yeux, pour bien lui faire comprendre que je me fiche pas mal de sa remarque.
- Ne sois pas jalouse chérie, ton tour arrivera, je réplique en lissant avec mes mains ma robe.
- Ne les roule pas comme ça, sinon ils vont sortir de leur lobe.
Elle se met à rire de sa propre blague, sachant que je ne la trouve pas drôle. Du tout.
- Arrête d'embêter cette belle future mariée ! Interviens, Leia, ma meilleure amie.
- Oui, c'est exact, elle a besoin de toutes ses forces pour ce soir, enchaîner ma petite sœur.
Elles éclatent de rire toutes les deux, elles se comportent comme deux petits diables, qui ont pour mission de me tourmenter le jour de mon mariage.
- Comme elle est habituée à lui, je ne pense pas qu'elle sera surprise ce soir, remarque mon amie.
- Mais oui, il ne faut pas oublier qu'ils l'ont fait plusieurs fois. Continue mon amie avec un sourire de détective, qui vient de résoudre la plus grande enquête du siècle.
- Encore une fois, vous me surprenez, Cher Sherlock Holmes, vous avez bien raison.
- Mais, n'oublions pas que c'est aussi grâce à vous, Cher Watson.
Et elles pouffent de rire. C'est le jour de mon mariage, ma sœur et ma meilleure amie, se foutent de ma gueule. Rien de plus drôle. Je les laisse continuer leur conversation de merde et je me mets à la recherche de mon bébé. Je ne sais où elle est, cela commence à m'inquiéter.
Elle a 13 ans, et je la considère comme un bébé, si elle pouvait lire dans mes pensées. Je crois qu'elle me tuerait.
- Tu cherches quoi ou qui ?
Je me retourne et vois ma mère habillée d'une robe bleue et les cheveux attachés en chignon. Elle est toujours aussi belle.
- Je cherche Léo, je ne sais pas où elle est et je m'inquiète.
- Je suis là, maman.
Elle marche vers moi, avec un petit sourire.
- Tu es magnifique, maman !
- Toi aussi, Leo.
Dans sa petite robe de demoiselle d'honneur, elle est magnifique. Ses cheveux sont relevés en un chignon qui ressemble au mien, j'ai demandé à ce que sa robe ressemble à la mienne, et le travaille a été parfaitement réaliser. Elle est magnifique.
- Où est-ce que tu étais ?
- Je répondais à un appel de papa. Il voulait te voir, sauf que j'ai refusé.
- Tu as bien fait, Leo. Réponds ma mère.
Non, moi, je suis contre. J'aimerais aussi le voir, l'enlacer. Cela fait maintenant deux jours que je n'ai pas vue mon fiancé, deux jours que je n'ai pas pue lui parler. Deux interminable jours, je ne tiens presque plus.
- Emma, la voiture est là, il faut qu'on y aille. Intervient la voix de mon père.
Comme c'est lui qui m'escorter jusqu'à l'Église, plus précisément à l'abbaye de Westminster. Aller savoir pourquoi Adrian voulait qu'on se marie là, je ne lui ai pas non plus poser la question. C'est son choix, moi, je me fiche dans quelle église on va se marier, tant que c'est avec lui, tout va bien. En fait, tant que je serais avec lui, je suis prête à aller n'importe où.
- J'arrive.
- On se retrouve à Westminster.
- D'accord.
Les filles partent en avance, Leo reste avec moi. Comme elle est mon témoin, elle monte dans la même voiture que moi. Nous sortons en même temps, mon père est déjà dans la limousine. Je monte et Leo monte à son tour. Le trajet de notre maison à l'abbaye Westminster, dure presque 40 minutes.
Nous ne descendons pas de la voiture, on doit attendre que tout le monde soit à l'intérieur. Ce qui me fait bien peur, ça augmente mon anxiété.
- Emma, calmes-toi. Tout va bien.
- J'ai peur de tomber en marchant, papa ! Il y a tellement d'inviter, j'ai peur de me ridiculiser.
J'espère que mon maquillage n'a pas couler, et m'a coiffure. Leo me donne un bonbon, avant que je lui demande pourquoi, elle commence à m'expliquer.
- Tativa, disait que manger quelque chose de sucrer aide à se calmer.
- Merci Leo.
- De rien, maman.
Toujours aussi calme, cette fille est un don tomber du ciel. Adrian, doit vraiment remercier dieu de lui avoir donner une fille aussi calme. Moi, j'ai découvert récemment que cette fille calme, cache beaucoup de tristesse en elle. Mon objectif en devenant la femme d'Adrian, c'est de prendre soin d'eux. De les aidés quand ils en ont besoin.
Je sais que Adrian n'avouera jamais à voix haute, qu'il voudrait de l'aide, et c'est pour ça que je serais là. Je veux autant protéger cette petite fille, et essayer de sauver son enfance. Que mon désir d'être avec son père.
Cette homme qui a dû beaucoup souffrir, sans le dire à personne. Quand je pense qu'il a prit l'habitude de ne pas parler de ses sentiment, de souffrir dans le silence, cela me déchire le cœur. Je vais faire tout mon possible pour l'aider à guérir. C'est une promesse que je me fais, et comme le dit si bien Adrian, " un Nestor ne brise jamais ses promesse ! ". Aujourd'hui, je vais devenir une Nestor.
Mon père sort de la voiture après Leo, je suis la suivante. Mes jambes tremble un peu quand je sors de la voiture, mon père me tend le bras et je m'y accroche. Je dois absolument oublier la peur qui est en train de grandir en moi !
J'avance au rythme de mon père jusqu'à entrer dans la grande Abbaye de Londres, le Westminster. Là où tous les rois et reines d'Angleterre se sont mariés, c'est aussi là que se sont mariés les parents d'Adrian.
À l'intérieur de la grand baptise, j'aperçois l'homme qui est prêt à partager sa vie avec moi. Il se tourne vers moi, durant quelques secondes il reste les yeux écarquillés en me fixant. Nos regards se plongent dans l'un et l'autre, il n'y a plus que nous deux. Nous entrons dans notre bulle, où il n'y a que son regard gris perçant, mystérieux, viril.
Chacun de mes pas me rapproche de plus en plus de lui, mon corps se tord d'impatience de ressentir sa chaleur à côté de moi. Quand enfin mon père pose ma main sur la sienne, le temps s'arrête. Il m'a tellement manqué !
- Mercie, beau-père.
Mon père va s'asseoir sur la première ranger avec ma mère, me laissant avec lui. Il sourit, et murmure quelque chose à mon oreille.
- Tu es ravissante, Pikachu. Ça va être compliqué de ne pas te sauter dessus.
Le rouge me monte le visage, il choisit mal son moment pour me dire ce genre de chose. Je me mord la lèvre inférieur, et ne répond pas. Il y a le prêtre juste en face de nous, je relève le regard et le fixe. Il commence à prononcer les mots de Dieu.
- Adrian Maximilian Charles Windsor Nestor, acceptez-vous de prendre Emma Elena Bray pour épouse, pour le meilleure et le pire jusqu'à ce que la mort vous sépares ?
- Oui, je l'accepte.
Il n'a même pas hésiter, ça le rend encore plus mignon. Maintenant, c'est à mon tour.
- Emma Elena Bray, acceptez-vous de prendre Adrian Maximilian Charles Windsor Nestor pour époux, pour le meilleure et le pire jusqu'à ce que la mort vous sépare ?
- Oui, j'accepte;
Josh donne à Adrian sa bague, il me met la bague, ensuite vient mon tour. Je fais de même, la bague lui sied comme un gant.
- Par les pouvoir qui me sont conférés je vous déclare marie et femme.
- Vous pouvez embrasser la marier.
- C'est tout ce que j'attendais.
La foule glousse. Il se penche et m'embrasse, en apparence, ce baisser à l'air d'être chaste. Mais, en vérité il ne l'ai pas du tout, puisqu'il est en train d'explorer l'intérieur de ma bouche avec sa langue.
J' entoure mes bras autour de son cou, il m'a tellement manqué. La sensation de ses lèvres sur les miennes m'ont aussi manqué, en fait tout de lui m'a manqué. Soudain, le prêtre toussote. Adrian, recule le regard toujours sur moi.
Le rouge me monte aux joues, je détourne le regard. Il vient vraiment de briser les règles de bienséance. Mais personne ne dit rien, je laisse aussi tomber. Cela ne sert à rien de lui faire la morale, puisque je n'ai pas détesté. Il passe sa main autour de ma taille et nous nous retournons vers nos proches, qui nous félicites.
1 h plus tard
Adrian et moi entrons dans la salle de réception, habiller dans des vêtements plus confortable. Nous nous asseyons à nos place, le repas commence à être servis. Je me rends compte que j'ai vraiment faim, je n'ai rien avalé depuis ce matin.
Après avoir dîner, nous sommes allés sur la piste de danse, avant de danser, Adrian s'agenouille devant moi. Je sais ce qu'il va faire, je m'y suis préparer.
Sa tête plonge sous ma robe, je ne sais pas s'il fait exprès de passer sa langue sur ma jambe, ou c'est comme ça qu'on fait. Mais la sensation est incroyable. Ses lèvres arrivent jusqu'aux ruban attaché sur ma cuisse gauche. Il le défait avec ses dents, ne ratent pas l'occasion de me mordre.
Tout le monde rit en le voyant relever la tête avec le ruban entre les dents. Il met le ruban dans sa poche avant de commencer à danser, mon corps collé contre le sien nous commençons une valse lente et calme.
- Mon cœur, ta culotte est complètement mouiller. Me fait-il remarqué, comme si ce n'était pas sa faute.
- La faute à qui ?
- J'ai le droit de te kidnapper, là ou pas ?
- Me faire kidnappé par mon mari, ne me dérange pas. Mais si tu veux rester en bonne relation avec mon père, tu as le choix.
Il se tend, et ne dit plus rien.
- J'ai compris, je vais patienté jusqu'à ce que nous soyons enfin seul, Madame Nestor.
Un sourire de plaisir se dessine sur mes lèvres. Je suis sa femme et il est mon marie.
- Adri, je t'aime.
- Ce que je ressens pour toi, n'a pas de mot pour le qualifier. C'est au-delà de l'amour, c'est encore plus que ça.
La soirée se finit dans une bonne ambiance, l'heure du départ est arrivé.
Adrian me bande les yeux et me met un casque, pour ne pas que j'attende où est-ce qu'on va. Il est bien rusé, mon marie.
⁂
Quand, il m'enlève le masque. Je remarque, qu'on se trouve dans une chambre. Dans la douce lumière de la chambre, les ombres dansent sur les murs, créant une atmosphère intime et chaleureuse. Le parfum subtil des fleurs fraîches flottait dans l'air, tandis que des notes de musique douce s'élevaient, enveloppant l'espace d'une mélodie apaisante.
Il me regarde, nos yeux s'accrochent avec une intensité palpable. Chacun de ses regards est une promesse, une invitation à explorer des territoires inconnus. Nos mains se cherchent, se trouvent, se frôlent timidement avant de s'agripper avec une passion contenue. Nos respirations s'accélèrent, un rythme partagé qui annonçait l'intensité à venir.
Dans cette chambre, où il n'y a que nous deux. Je le désir du plus profond de mon âme. J'avance de quelques pas vers le lit, lui reste toujours dos à la porte.
Mon regard toujours accrocher au sien, je commence à enlever ma robe. Elle glisse de mes épaules jusqu'à mes chevilles, d'un coup de pied je l'éloigne.
Il contemple ma silhouette, de mon ventre à mes cuisses. Puis il s'arrête sur mon intimité toujours cachée, en léchant sa lèvre inférieure.
- Adri, qu'est-ce que tu attends, tu voulais qu'on soit seule pour pouvoir me prendre. Alors va-si. Ma voix tremble d'excitation.
La seconde suivante, Adrian est contre moi. Je colle ma poitrine à son torse tandis qu'il relève ma tête, agrippe doucement mais fermement mon menton et emprisonne mes lèvres. En réponse, je le mords, je le lèche et finis par aspirer sa langue. Cela produit l'effet que je voulais sur lui, il gémit contre moi et ses deux mains se saisissent de mes fesses. Il les malaxe une seconde avant de me relever brusquement. Je lâche un petit cri tandis qu'il me porte et me colle au mur dans mon dos.
- Adrian, je gémis quand il s'abat contre moi.
Sa retenue a assez duré, des jours sans me toucher. Il craque enfin. Exactement comme je le souhaitais. Ses deux mains écartent férocement mes cuisses qui s'enroulent autour de ses hanches, puis il me plaque plus fermement contre le mur. Il ne mentait pas quand il disait qu'il n'allait se retenir. J'agrippe ses cheveux sans cesser de l'embrasser.
- Plus fort Adri, je lui ordonne dans un souffle.
Ses doigts s'enfoncent davantage dans la peau tendre de mes cuisses et son bas-ventre vient frotter rudement le mien. Nous sommes toujours séparés par nos quelques vêtements, mais je le sens jusque dans mes os.
- Assez fort pour toi, Pikachu ?
En réponse, je mords son cou et aspire sa peau entre mes dents ; il laisse tomber sa tête en arrière.
- Bordel de merde...
Je le sens qui nous emporte vers le lit, sur lequel il me laisse tomber. Je m'installe à califourchon sur lui et il retire sa chemise rapidement. Des mèches de cheveux tombent sur son front.
Je devrais ralentir, mais je n'y arrive pas. Je ne suis plus que mon instinct. Mes doigts ouvrent maladroitement le bouton de son pantalon et Adrian m'aide à baisser sa braguette.
Je me relève une seconde, le temps qu'il le retire ainsi que son caleçon. Il récupère rapidement un préservatif dans son portefeuille et le jette sur le matelas près de lui. Je prends mon temps pour l'observer lorsqu'il se rallonge sur le lit en appui sur les coudes.
Adrian n'est que puissance et vivacité. Le moindre de ses muscles est contracté et son érection est tendue contre son ventre. Elle est épaisse et longue et je n'ai qu'une envie, l'empoigner et découvrir son goût. Je chevauche Adrian une nouvelle fois et colle mon string contre son sexe.
Il ravale un juron, en cherchant son air.
- Tu vas me tuer, halète-t-il.
- On est deux alors.
J'ondule des hanches, mon intimité brûlante dansant sur la peau tendue de sa verge. Je me fais plaisir tout en provoquant le sien, et cette explosion des sens est si belle qu'elle m'aveugle presque.
Ses mains se posent sur ma taille, il accompagne mon mouvement sans jamais l'accélérer.
Mes doigts se posent sur son torse brûlant tandis que je coulisse une nouvelle fois contre lui. Mon string s'humidifie un peu plus à cause de nos sécrétions mutuelles.
Je me penche et ma langue s'enroule autour d'un de ses tétons bruns masculins. Mes dents le mordillent presque de manière joueuse tandis qu'il tire mes cheveux. Finalement, il cède.
Adrian se saisit de mes cuisses et me retourne d'un mouvement souple. Je me retrouve plaquée contre le matelas, et il s'installe entre mes cuisses. Ses doigts s'entortillent dans le tissu de mon string, et un craquement caractéristique se fait entendre quand il le déchire.
C'est chaud. La tension se fait si forte qu'elle est étouffante. Il enfile le préservatif sur son érection. Enfin, il se tient contre moi, son corps entre mes cuisses.
- Je t'appartiens Pikachu, souffle-t-il contre ma bouche.
- Adrian.
Il embrasse mes lèvres, et mes mains se placent sur ses épaules. Le bout de son érection frotte mon clitoris déjà excité. La sensation est exquise mais j'ai besoin de plus.
- Pikachu, je veux t'entendre crier mon nom se soir.
- Adrian.
Il se place alors à l'orée de mon vagin, et lorsque mes ongles s'enfoncent dans sa peau, lui s'enfonce en moi.
J'inspire brusquement en le sentant délicieusement m'étirer jusqu'à ce que je le sente tout entier. Je gémis et il m'imite, alors que mon vagin s'agrippe à lui, le revendiquant ouvertement. Nous échangeons un regard avant d'observer l'endroit où nos deux corps se rejoignent.
- Tu es tellement brûlante, Emma.
Il parle avec une nuance émerveillée. Adrian se retire lentement, trop lentement, me permettant de sentir chaque centimètre de son sexe. Mes cuisses l'emprisonnent afin qu'il ne me quitte pas.
- Reviens en moi, Ad...
Il esquisse un sourire joueur, en plaçant ses avant-bras de chaque côté de ma tête.
- J'arrive, mon ange.
Et il ne me ment pas. La seconde suivante il me pénètre une nouvelle fois, toujours aussi lentement. Comme s'il savait que j'avais besoin de plus, il cherche mon regard.
- Plus fort ?
Oui, cette homme c'est ce que je désir.
- Putain, oui !
Cette fois, il ne m'écoute pas. Les mouvements de son bassin ralentissent encore jusqu'à ce qu'il s'immobilise presque au fond de moi.
- Adrian, je gémis tout en le fusillant du regard.
Alors, il m'obéit. Il se retire, et sa pénétration suivante est si profonde et intense que mon corps remonte de quelques centimètres sur le matelas.
Il garde mon corps prisonnier sous le sien, formant une cage humaine autour de moi. Et mes ongles ne quittent pas son dos tandis que nos langues se dévorent.
- Tu aimes que je te prenne comme ça, mon cœur ?
Aucun son ne sort de ma bouge, je n'arrive plus à réfléchir.
- Je veux t'entendre me dire si tu aime, Pikachu .
- Ah... hmm... Oui...
- Oui, quoi ?
Il veut vraiment que je le dise.
- Oui, j'aime que tu me prenne aussi sauvagement, Adrian.
Ses pénétrations se font plus rapides encore et je gémis contre sa bouche. Je mords ses lèvres quand une de ses mains relève le haut de ma cuisse, accentuant ses coups de boutoir. Finalement, je lui offre mon âme. Mais il m'offre la sienne en retour. Elles dansent l'une avec l'autre, se consumant dans le feu le plus mortel qui soit.
- Je vais jouir, je lui annonce dans un souffle.
- Donne-moi tout.
- Seulement si tu m'offres tout en retour.
Alors Adrian accélère son rythme pour me suivre. La seconde suivante, j'explose autour de lui et je le fais à mon tour prisonnier de mes chairs. Son front se presse contre le mien tandis qu'il me suit au bord du précipice et y tombe à son tour. Il est encore plus brûlant en moi, et il se retient de s'écrouler sur moi tandis que son corps explose. Il me donne tout et je prends encore davantage.
- Adrian, merci, d'être mon mari.
Il sourit, et répond.
- C'est qui te remercie d'être la pour moi, mon ange. Je n'imagine plus ma vie sans toi. Tu es ma muse, ma moitié, la moitié de mon âme.
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