Chapitre 28 : Emma / Adrian
Emma
Il commence à se déshabiller, ces vêtements rejoignent les miens par terre. Mon regard glisse sur son corps, de son regard captivant, sa gorge, ses épaules larges et bien musclées. Ses abdomens. Seigneur, est-ce qu'un homme aussi parfait que lui existe ? Et avant même de lui laisser le temps de réagir, j'attrape sa nue, écrasant avec avidité ma bouche sur la sienne. Je soupire contre ses lèvres chaudes. Ses lèvres qui ont le goût de l'interdit. Durant un instant, Adrian semble désarçonné par mon geste, puis je sens ses grandes mains agripper ma taille, plaquant ma poitrine contre la sienne et intensifiant davantage notre baiser.
Lorsque ma langue transgresse la limite de ses lèvres pour venir caresser la sienne, je l'entends grogner de plaisir contre ma bouche, tordant mon bas-ventre d'excitation. Ses doigts glissent le long de mes hanches, m'arrachant une nue de frissons incontrôlables tandis que je sens sa respiration s'alourdir contre mon visage. J'ai envie de lui. Non. Je meurs d'envie de lui. Tout à coup, il me soulève de ses mains sans paraître éprouver la moindre difficulté et mes jambes s'enroulent d'elles-mêmes autour de sa taille, me raccrochant à lui comme à un rocher en pleine tempête. Je le sens reculer, fermant à l'aide de son pied la porte de la salle de bain.
Mon esprit n'arrive à penser à rien d'autre qu'à ses lèvres épousant les miennes avec une passion irradiante. Ses baisers sont devenus mon oxygène. Soudain, il se détache de moi, plongeant son regard rongé par le désir dans le mien avant de me questionner d'une voix rauque qui décuple la chaleur brûlant mon corps :
- Es-tu sûr de ta décision, Pikachu ?
- Oui.
- Oui quoi ?
- Je veux que tu me fasses l'amour.
- À tes ordres Pikachu. Murmure-t-il d'une voix rauque, emplis de désir.
Oui, c'est ce que je veux. C'est ce que je désire au plus profond de moi : que nous unissons nos corps pour ne faire plus qu'un et qu'enfin, cet homme sache à quel point il m'a imprégnée, se forgeant une place bien trop importante dans mes pensées, dans mon âme ainsi que dans mon cœur qui bat à présent si fort dans ma poitrine. Qui bat si fort pour lui. Et lorsque ses iris gris-argent deviennent plus sombres, un peu plus dans la folie du désir, j'ai su qu'il n'y aura plus de retour en arrière possible.
Je suis prête à lui donner toute ma confiance.
Il nous pousse dans la cabine de douche, mon dos se retrouver plaquer contre la vitre. Soudain l'eau commence a coulé, mon besoin de le toucher s'intensifie. Mon corps hurle qu'il touche, qu'il calme ce feu brûlant qu'il a fait naître en moi. Comme s'il avait entendu mes suppliques silencieuses, Adrian me pose par terre, et se penche vers moi, faisant glisser lentement ses doigts contre mes cuisses. Ils arrêtent leur course folle sur mon bas-ventre, coupant instantanément mon souffle. J'étouffe, je suffoque sous ses mains puissantes. Soudain, les iris de mon professeur se posent sur ma poitrine.
Sa tête plonge sur eux, je sens ses dents se refermer sur la pointe de mon sein établi. Je n'ai pas pu retenir un gémissement de plaisir aigu. C'est le vacarme dans ma tête. Ses caresses me font perdre la raison.
J'ai cet homme dans la peau, dans l'âme !
Son visage quitte soudain mes seins et ses yeux gris viennent s'arrimer aux miens. Il me contemple avec concupiscence, me faisant presque haleter de désir alors que j'ouvre grand la bouche quand je sens ses doigts se poser sur mon intimité. Je suis trempée. Et d'après le sourire carnassier qui retrousse ses lèvres, il semble adorer ça.
- C'est moi qui te fais ça ?
- À ton avis. . . Hum. . .
Je grogne, je commence à perdre patience. Ses jambes fléchissent, il est à genoux en face de moi. Oh mon Dieu ! Je ne m'attendais pas à ça.
- J'ai envie de te goûter, Pikachu.
- Ne te retiens pas, Adrian.
Et lorsque son visage a disparu entre mes cuisses et que je sens tout à coup sa bouche entrer au contact de mes lèvres humides, je n'ai pas pu retenir un hoquet de plaisir. Je gémis de plus belle quand sa langue se met à titiller le point le plus sensible de ma féminité, mes doigts se crispent follement sur ses cheveux tandis que je rejette la tête en arrière, perdant pied.
Il mordille et suçote mon clitoris, m'offrant des sensations douloureusement exquises avant que ses lèvres habiles ne descendent un peu plus bas, faisant trembler mon corps d'excitation sous ses caresses. Il me dévore. Et moi, je me consomme.
Je ne contrôle plus rien, non. C'est lui qui commande mon corps. Ma bouche est désormais incapable d'articuler autre chose que des gémissements de plaisir. J'abandonne mon enveloppe charnelle aux mains de mon beau gosse de prof, incapable de me contrôler. Je ne pense plus qu'à sa langue. Sa langue posée contre moi qui me lape, m'embrasse, me torture avec dextérité, faisant durer le plaisir toujours plus longtemps. Lorsqu'en plus de sa bouche, Adrian ajoute ses doigts, je me sens lâcher prise.
Mes membres se contractent alors que mes cuisses se mettent à trembler follement sous la vague du plaisir absolu. Je m'entends gémir son nom, perdu dans un tumulte de sensations écrasantes alors qu'il se détache légèrement de moi, comme pour pouvoir mieux admirer le spectacle.
Il chuchote avec un air ravi.
- J'arrête ?
- Non !
Merde ! J'ai répondu trop vite.
- Bien, parce que j'ai assez patienté, mon cœur.
Il se relève et sort de la cabine en me laissant comme ça. Je le vois revenir avec un préservatif, il éteint l'eau. Sa main droite se pose sur ma hanche, il me tire contre lui tandis que sa main gauche et sa bouche déchirent le préservatif. Il n'y a pas que lui qui meurt d'impatience, il y a aussi moi. Je le veux tellement en moi. Je franchis le petit espace qui sépare nos deux corps, mon désir brûle de plus en plus fort.
Je m'empare du préservatif que je déroule lentement le long de sa chaire tendue, le désir faisant trembler mes doigts. Il me regarde faire, ses mains se pressant un peu plus encore contre ma taille tandis que sa respiration s'alourdit.
Je plonge mes yeux dans les siens, débordant de désir. Il attrape ma taille et me soulève, me dirigeant progressivement vers son intimité qu'il frotte contre la mienne.
Je pince mes lèvres, retenant un soupir de plaisir alors que mon front perlant de sueur se pose contre le sien. Sans jamais me quitter des yeux, il m'empale avec lenteur sur son sexe habile, creusant mon estomac d'un nouveau sentiment. Je me sens comme enfin complet. Lui et moi ne faisions plus qu'un.
Je prends alors quelques secondes pour m'habituer à sa présence plutôt... imposante.
- Détend-toi Emma !
Justement, je ne sais pas comment faire.
- Sinon tu vas avoir mal, tu es beaucoup trop étroite !
Sans que je sache pourquoi, sa remarque intensifie le feu qui ravage mon bas-ventre. Je pose ma bouche contre la sienne, glisse ma langue entre ses lèvres, il fait un premier mouvement de hanche. J'émis un bruit sourd de plaisir qui semble retenir jusque dans ma gorge, l'encourageant à continuer ses va-et-vient en moi. Tandis qu'il accélère le rythme, je me détache de ses lèvres, haletant lorsque son sexe frotte contre un point sensible de mon intimité, et il augmente la cadence.
Il se mouvait au-dessus de moi, ma poitrine claquant contre la sienne paraissait l'exciter davantage. Et plus encore que notre étreinte passionnelle, la façon dont ses yeux me regardent me consommer. Amoureuse, c'est un mot bien trop faible pour décrire ce que je ressens pour Adrian à ce moment précis. Il est tout mon univers.
Soudain, il me lâche. Mes pieds touchent le carrelage, il me fait basculer juste après mon atterrissage. Mon dos se retrouve collé au sien, je pose mon front contre la vitre en verre. Et sans me laisser le temps de reprendre mes esprits, il s'enfonce en moi plus profondément encore dans un coup de reins brutaux, m'arrachant un cri de plaisir. Tandis que j'essaie de me tenir debout contre la vitre, gémissant sous ses assauts puissants et répétés, Adrian attrape mes hanches et me tire en arrière vers son corps.
Il se retire alors presque entièrement de moi pour me pénétrer à nouveau, cette position me semblant si intense que je crois m'évanouir. Ses va-et-vient recommencèrent et je halète son prénom, faisant accélérer la vitesse de ses coups de rein.
- Adri. . . !
- Oui, mon cœur ?
- Tu vas trop vite ! . . . Ah. . .Heigh. . . Hmm. . . Ah, ah. . .
Nos peaux humides claquaient et je me cambre désespérément sous son corps imposant qui malmène le mien, m'arrachant des plaintes que je n'arrive plus à retenir. L'esprit engorgé par le plaisir, j'oublie qui je suis. Je sais juste qu'il est devenu ma raison d'être et de vivre. Et lorsque les doigts de mon beau gosse de prof se posent là où nos corps se rejoignent, appuyant de son pouce sur mon clitoris, je ne fus plus capable d'articuler le moindre son.
Pour la deuxième fois de la soirée, un flot de sensation semble ravager mon corps nu et luisant de sueur, me transcendant sans vergogne. Et je perds la raison. Mes jambes sont prises de spasmes et je sens mon intimité se contracter autour de celle d'Adrian qui me rejoins presque simultanément dans la jouissance ultime.
À bout de forces, le grand blond lâche prise, il me retourne en face de lui. Désormais, dans la pièce silencieuse ne résonnent plus que nos souffles bruyants ainsi que les battements de nos cœurs à l'unisson. Et je ressens jonché sur mes joues la trace humide de mes larmes de plaisir.
- Je vais te laver le corps.
Je ne réponds pas, ce n'est pas parce que je ne veux pas, c'est juste que je ne sais pas quoi dire. Il vient de me faire l'amour, je ne sais pas comment réagir. Il prend le gant de bain, et se met à me frotter doucement la peau, c'est doux et ça sent bon.
Adrian
Je finis de rincer sa peau et la mienne, son regard m'évite. Je ne sais pas pourquoi, mais je n'aime pas le fait qu'elle me fuit. Ai-je fait une connerie ? Où est-ce qu'elle n'a pas été satisfaite ?
- Tu veux que je te prépare un bain ?
Elle me fixe du regard, soudain elle éclate de rire. Qu'est-ce qui la fait rire au juste ?
- Adrian, je viens de prendre une douche et en plus mon corps, est sur le point de tomber de fatigue. Prendre un bain va rendre mon corps encore plus moue.
En lui mettant le peignoir je la soulève d'un coup, surprise, ses mains s'agrippent à mon cou. J'entends les battements de on cœur, je devine que c'est pour moi qu'il bat aussi vite. Une douce chaleur envahie mon cœur. Cette femme m'aime vraiment.
- Allez au lit maintenant !
- Tu dors avec moi ?
- Qui d'autre que moi ?
Elle sourit et pose sa tête sur mon épaule, cette action réveille en moi mon désir pour elle. Ma queue se durcie. Pourquoi est-ce le corps ne réagit pas comme le cerveau, déjà ?
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