26. Pensées du passé.

-Bon, je dois nous sortir de là...

Comment ça? Il parle de la poignée cassée? Il peut s'en prendre qu'à lui-même, c'est un véritable boulet...

En attendant, j'ai songé à un plan! Le but est de me reposer un maximum sans bouger comme ça, Castiel ne revient pas me faire du mal. Lorsque j'aurais suffisamment de force pour me relever, je déboule sur lui et l'assomme! Enfin, je verrais... Je n'ai pas envie d'être enfermé seul dans la pièce, livré à moi-même...

-Je t'appréciais pas au début, vu ta sale gueule de binoclard.

Le bagarreur me cause car il sait que je n'ai pas la possibilité de rétorquer? On aura tout vu!

-Tu avais rien pour plaire. Tu étais petit, moche, tu t'arrangeais même pas avec les pulls que ta grand-mère a dû tricoter. Tes lunettes étaient plus grosses que ton avenir mais d'un côté, elles cachaient ton monosourcil.

Ce rappel fait toujours plaisir, je valide... Je note l'ironie de ma pensée.

-Tu étais paumé et sans amis, ça se voyait que tu tentais de t'intégrer mais on avait honte de toi. Armin, Alexy, Iris et Violette étaient les seules personnes qui avaient tellement pitié de toi qu'elles te parlaient. Moi, j'en avais rien à foutre alors je te lançais des piques comme le font Ambre et ses copines. Tu pouvais rien dire, tu étais minable avec aucune force.

Sympa, l'acharnement gratuit...

-Un matin, j'ai vu que tu n'étais pas là et ça te ressemblait pas tellement. Alors je suis allé voir Nathaniel car c'est le délégué. Il devait garder ça pour lui avec les professeurs mais il m'a confié que tu étais parti dans une école militaire pour quelques mois environ, il savait pas si tu allais revenir. Ça m'avait fait comme un choc...

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top