PARTIE25
"Il est plus facile de mentir que de dire la vérité. Plus facile de trahir que de rester fidèle. Plus facile de fuir que de faire face. Plus facile d'oublier que de s'engager. Certains ont choisi la facilité et d'autres ont compris que le bonheur se gagne dans la difficulté"
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PDV DE JAWAD
Moi: ok tu vas me dire pourquoi tu la detestes tant.
Elle: je t'ai dit que je me demande des fois pourquoi.
Moi: je gobe pas ça, on fait disparaitre quelqu'un pour une raison précise.
Elle: et toi, c'est ta progéniture.
Moi: mais moi je sais pourquoi je lui ai fait ça.
Elle: alors pourquoi?
Moi: non réponds-moi d'abord.
Elle: tu vois tu supportes juste mal le fait qu'elles t'aient rejeté et qu'elles ont osé te faire face, ton égo ne le supporte pas.
Moi: ce n'est pas ça.
Elle: mais qu'est-ce que tu croyais quand tu t'es pointé devant elles après la mort de cette garce, tu les as abandonnées pendant 13 années.
Moi: et pourquoi tu traites Miraya de garce.
Elle: pour rien.
Moi: qu'est-ce que ma famille t'a fait?
Elle: TA famille non tu te trompes, j'en ai assez de parler et je crois qu'on va s'arrêter là on a pris trop de risques et je suis sûre qu'ils soupçonnent ma sœur.
Moi: n'oublie pas qu'elle est complice.
Elle: non tu ne vas pas me faire ce coup.
Moi: c'est toi qui voit.
PDV D'INES
J'étais sur mon lit mais chez raya et Ilhan qui est indifférent ne sachant rien. Comment lui annoncer qu'il a perdu sa mère pour de bon. Et moi que dois-je faire.
Toc toc.
Moi: entrez c'est ouvert.
C'était Hackim et Amyn.
Hackim: toc toc.
Amyn: qui est là?
Hackim et Amyn(ensemble): Hackim et Amyn et on est venu pour réconforter la petite Ines, notre petite à nous.
Moi: merci.
Ils s'approchent et s'assoient sur le lit.
Hackim: on sait ce que ça fait de perdre un être cher.
Amyn: et crois moi ce n'est pas facile.
Hackim: mais il ne faut pas se laisser emporter dans la douleur.
Amyn: il faut accepter les faits tels qu'ils se présentent.
Hackim: accepter pour avancer.
Amyn: souffrir pour s'endurcir.
Hackim: sors, amuse-toi, et fait juste le meilleure de ton sourire.
Amyn: et c'est ce qui ferait sûrement plaisir à ta mère et à Sanaa.
Ines: je crois que vous avez raison.
Hackim: on a toujours raison.
Amyn: ce n'est pas pour rien qu'on nous appele les jumeaux raisonneurs.
Moi: c'est quel mot pourri ça?*rire*
Amyn: ah voilà ce qu'on voulait juste voir.
Hackim: ton sourire.
Je leur fais un câlin.
Hackim: ok ok on est des grandes personnes n'est-ce pas?
Amyn: et comme toute grande personne, on doit se lever et partir manger.
Moi: même pas drôle.
Amyn: allez viens.
Moi: je vous rejoins.
J'ai eu un new tel et j'ai récupéré mon ancien num. En parlant de lui il sonne, numéro inconnu. Je réponds.
*convers.*
Moi: c'est qui?
Inconnu: sympa l'accueil, c'est Karim.
Moi: ah désolé je réponds toujours comme ça aux numéros inconnus.
Lui: pas grave je me disais que je pourrai t'amener dans un endroit qui me fait oublier mes soucis et j'ai pensé que ça te fera oublier les tiens.
Moi: désolée mais je n....tout compte fait oui je veux bien que tu m'y amènes.
Lui: je passe te chercher.
Moi: oui merci, bye.
Lui: ciao.
*fin*
Je descends.
Ilhan: tata*en sautant sur moi*
Moi: bonhomme.
Ilhan: tata toi avoir pleurer?
Moi: mais non.
Ilhan: tata jouons.
Raya: maintenant que tata est là, on m'oublie*boudant*
Ilhan: mamie non moi pas t'oublier*en lui faisant un câlin*
Sonia: je vais me fâcher.
Ilhan: non tata Sonia moi t'adore*en lui faisant un bisou*
Moi: Ilhan et moi?
Lui: t'adore aussi.
Il est essouflé de courir pour les bisous et les câlins, quoiqu'il arrive, ce garçon saura toujours comment me donner le sourire. Il était environ 17h.
Je monte me changer, j'avais déménagé chez eux pour quelques temps, le temps que les souvenirs prennent confortablement place. Je descends.
Moi: je sors.
Hackim: ça me fait plaisir que tu nous aies écoutés.
Moi: vous êtes les jumeaux raisonneurs alors vous avez raison.
Raya: ça fait bizarre d'entendre ce mot.
Amyn: alors que c'est un mot correct et juste.
Moi: je le sais.
Bip bip.
Message de Karim à moi:
J'suis en bas.
De moi à lui:
J'arrive.
Moi: bon je vous laisse, bisou tout le monde*en sortant*
J'y vais et rentre dans la voiture, je crois qu'il voulait m'ouvrir la portière.
Moi: merci mais pas la peine puisque je suis déjà dedans.
Lui: bien allons-y.
*éclipse du trajet*
Non mais quelle beauté, magnifique. On était sur une colline et on pouvait voir le coucher du soleil dans toute sa splendeur.
Moi: incroyable.
Karim: je trouve aussi.
C'était vraiment incroyable, à un moment j'ai fermé les yeux et tout m'est revenu, maman, Sanaa, et comment le dire à Ilhan.
PDV DE KARIM
A un moment elle a arrêté de parler et là elle pleurait.
Moi: wow wow, ce ne sont pas des larmes que je vois là*en m'approchant d'elle*
Elle: je ne peux juste pas tout oublier comme ça, c'est trop dur*en essuyant ses larmes*
Moi: je t'ai amené ici pour que tu puisses te sentir bien mais pas pour que tu me montres ta faiblesse.
Provocation, ça aide toujours.
Elle: je ne suis pas faible.
Moi: c'est l'impression que tu me donnes.
Elle: je ne suis pas faible je te dis.
Moi: prouve-le.
Elle: je peux te montrer que je peux supporter tout ça.
Moi: fais-le.
Elle: on a un pacte, je ne pleurerais plus à partir d'aujourd'hui.
Moi: j'espère pour toi sinon tu me dois 1000€.
Elle: 500€ c'est pas comme si je travaillais.
Moi: okay et je te dois la même si tu ne pleures pas.
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