Chapitre 2

La matinée vient de se terminer et voilà l'heure du déjeuner arrivée. Ichigo se pose à une table qui par miracle est déserte. Alors que ça fait que 5 minutes qu'il est assis, un groupe passe devant lui mais alors qu'il lève la tête, le groupe s'enfuit effrayé. Pareil pour le second groupe, le prochain également, et le suivant, le suivant également... Ichigo soupira lourdement puis pensa :

« Ce n'est pas comme ça que je vais me faire des amis. "

Il laisse sa tête tomber lourdement sur la table et soupir à nouveau quand soudain une voix sort de nulle part

« Dis... on peut se poser ?»

On ? Qui on ? Ichigo lève les yeux pour voir Renji et Rukia, leur plateau à la main, attendent une réponse. La fraise cligne des yeux plusieurs fois et répond enfin tout bête :

« Heu.... Oui... »

Rukia se pose doucement alors que Renji se laisse tomber d'un seul coup faisant survoler la brune dans les airs. Ichigo les regarde se chamailler sur ce sujet pendant un moment puis un groupe qui passe par là les observe mais dès qu'ils croisent le regard d'ichigo, ils s'enfuient au loin.

« Toi aussi tu leur fait peur ? » demande tout d'un coup Renji.

Après avoir seulement acquiescé de la tête, Rukia tend son pouce vers l'ananas et dit :

« Bienvenue au club. » Le garçon montré du doigt l'a fusil du regard avant de se tourner vers la fraise et de lui tendre la main.

« Renji abarai, bienvenue au club mon pote. »

Ichigo lui tend la sienne avec une immense banane sur le visage.

« Ichigo kurosaki enchanté. »

Renji révulse des yeux d'un seul coup en fixant la tête de la fraise.

« Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? » demande alors la brune.

Renji bondit d'un seul coup sur la table et attrape Ichigo par les épaules et demande :

« Pour de vrai !?? Tu es vraiment un kurosaki ?? »

Après avoir de nouveau acquiescé, l'ananas descend enfin de la table tout heureuse puis il demande :

« Et il est où ton tatouage ? »

Renji affiche un grand sourire alors que Rukia regarde Ichigo.

« Non ... toi aussi !? »

La fraise secoue la tête puis filtre les informations qu'il vient de recevoir. D'un seul coup, son visage s'illumine comme un enfant de 4 ans dans un magasin de bonbons et enfin montre son tatouage avec fierté.

« Et les vôtres ? »

L'ananas pointe son dos : « dans mon dos mon pote. »

« Cool et toi ?» fut la réponse d'Ichigo et fixe Rukia.

La brune prend un air fier.

« Moi je ne suis pas sorcière, je suis une fée de givre. »

Pendant tout le reste du repas, Ichigo fut trop heureux d'avoir enfin des amis, en plus magique par-dessus le marché ! Quand le retour en classe est arrivé, il fut surpris de voir Renji dans la même classe que lui. La tête d'ananas lui explique alors, que suivant les matières qu'il a choisies, il ferait cours avec différents élèves de l'université. Ichigo se sent très con en ce moment.

« T'as pas écouté le prof ou quoi ?» demande Renji à la tête que fait la fraise.

Il n'a jamais répondu car il se rappelle assez vite qu'il avait passé sa matinée à observer Toshiro, qui d'ailleurs, ne fait pas partie de de ce cours au plus grand regret de la fraise. D'un seul coup et pour le reste de l'heure, Ichigo s'interroge sur lui et sur ce qu'il a ressenti à propos de Toshiro hitsugaya.

« je ne vais pas bien moi... je ne le connais même pas, il n'a pas l'air d'avoir des pouvoirs, mais je le trouve si beau... mais il est froid avec les autres et venir en cours à l'air de le faire chier... je ne le connais même pas... je ne peux pas... je ne peux pas être... "

La cloche de fin de cours le réveil de ses pensées, puis se précipite alors pour son prochain cours où il retrouve Rukia. Il est heureux malgré lui de voir Toshiro à ce même cours et passe alors l'heure a observé Hitsugaya, détournant parfois le regard quand Toshiro sent son regard sur lui. Finalement la pause est arrivée. Ichigo a décidé de suivre Toshiro pour voir où il va. Ils se retrouvent isolés dans un couloir sombre, puis sur le toit, dans l'arrière-cour, enfin Toshiro finit par aller aux toilettes. La fraise hésite 30 secondes avant de finalement le suivre. Les toilettes étaient silencieuses mais par la suite, il sent que quelqu'un le choppe par l'arrière de sa veste avant d'être plaqué contre l'un des murs. Un mec au cheveux bleu le regarde de haut et lui dit :

« Dis mon con, t'as pas une clope et du feu ? »

Ichigo lui répond sans hésitations d'un coup de pied dans ses parties intimes. Le mec hurle en se tenant alors que la fraise reprend le sens de la réalité. Le con au cheveux bleu le fusil du regard et lui crache :

« Merde ! Espèces d'enfoiré, tu vas me le payer !! »

Il sort alors un couteau suisse de sa poche et fonce droit sur Ichigo. Mais il glisse sur une flaque d'eau et se cogne la tête la première sur le sol ce qui lui fait perdre conscience. La fraise inspecte le con avec méfiance alors que Toshiro sort des toilettes et tombe sur la scène. Il lance un regard ennuyé à Ichigo.

« Si vous voulez vous battre, ne le faites pas aux toilettes. »

Après avoir prononcé ces mots, il se détourne pour se laver les mains tandis que Ichigo l'observe réfléchissent à quoi dire.

« On ne se battait pas, c'est lui qui m'a attaqué. »

Toshiro ne lui répond pas, ne le regarde pas, se sèche les mains et commence à partir mais Ichigo l'appelle :

« Attends Toshiro, où vas-tu ? »

Le jeune garçon s'arrête, se retourne pour fixer la fraise froidement dans les yeux

« C'est hitsugaya et qu'est-ce que ça peut te faire ? Tu as encore l'intention de me suivre ? »

Ichigo ne répond pas mais jure intérieurement " merde... il s'en ai rendu compte... mais quand ? "

Lorsqu'il sortit de ses pensées, Toshiro avait déjà disparu. Les deux dernières heures de cours passent lentement pour la fraise car il n'y avait ni ses nouveaux amis ni hitsugaya à regarder. Quand il rentre enfin chez lui, il est épuisé de cette grosse journée. Il monte directement dans sa chambre pour faire le point sur cette incroyable première journée dans une université humaine... même s'il a passé le plus clair de son temps à rêvasser sur Toshiro, se demandant ce qu'il peut faire en ce moment.

Hitsugaya

Toshiro pousse la porte, entre dans la maison et se dépêche d'aller dans sa chambre. Il balance son sac dans un coin de la pièce, se laisse tomber sur son lit, attrape son casque audio, actionne son MP3 et monte le volume à fond. Il se laisse bercer par la musique tout en mangeant un morceau de pain. Quand il finit sa maigre victuaille, il regarda par la fenêtre d'un air ennuyé... tout l'ennui. D'un seul coup, la porte s'ouvre laissant une femme hystérique se jeter sur Toshiro.

« Toshi !!! Pourquoi tu ne m'as pas attendu pour rentrer !? Moi qui me faisais une joie de rentrer avec toi après ton premier jour à l'université. »

« Matsumoto, lâche moi ! » hurle Toshiro avec colère.

« Mais... Combien de fois je vais devoir te demander de m'appeler Rangiku ? »

Matsumoto prend une mine vexée tandis que Hitsugaya soupire lourdement.

« Sort maintenant, je dois faire mes devoirs. »

Rangiku sourit sournoisement avant de faire signe du doigt.

« Non non non, petit génie. Je sais que tu as déjà fait tes devoirs de la semaine hihihi. »

Toshiro se maudit intérieurement et se dirige vers son Bureau tout en ignorant Matsumoto. Il commence alors à écrire tout en lisant ses manuels pour la 5 -ème fois de la journée. Rangiku l'observe au loin un instant silencieusement, puis se dirige calmement derrière lui.

« Que veux-tu manger ce soir ? Une envie ?»

« Non, je n'ai pas faim, j'ai déjà mangé. » fut la simple réponse de Toshiro.

Ne disant rien de plus, Matsumoto se dirige vers la sortie de la chambre puis avant qu'elle ne ferme la porte, elle observe une derrière fois le petit génie et marmonne : « menteur. »


Après avoir relus pour la 8 -ème fois ses manuels, Toshiro ouvre finalement sa fenêtre et regarde le ciel. Il fait nuit noire dehors, sombre et froide avec de belles et brillantes étoiles et un énorme croissant de lune. Hitsugaya grimpe alors sur le toit pour profiter pleinement de la vue. Il aime le froid et le calme de la nuit. Elle l'apaise, profitant de cette douce solitude pour arrêter de penser à toute ses angoisses et ainsi se sentir léger l'espace de quelques heures.

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