Alternative
J'ai remarqué que les gens n'étaient pas vraiment fan des bads ends donc... surprise!😂
30 juin
Je rentrai dans ma chambre le regard vide. Je ne mangeais plus de moins le minimum pour ne pas mourir. Je ne dormais plus non plus. Son parfum était encore imprégné dans mes draps alors que je les avais laver un nombre incalculable de fois. J'attend... j'attends qu'il revienne, que je puisse le prendre dans mes bras et l'embrasser comme un fou. Je défît ma que de cheval en enlevant le rubant servant à attacher mes cheveux. En passant devant la glace, je me fixa un petit moment. Mon teint était devenu encore plus pâle que si j'avais essayé de bronzé en Nohr. Des poches de cernes apparaissaient sous mes yeux, mes muscles commençaient à devenir fin et mes vêtements que je portais il y a de cela deux ans flottent sur moi.
Comment sommes en nous arrivés
là Léo?
Je m'assis sur mon lit... puis commençai à pleurer. Depuis sa mort, j'avais l'impression d'avoir un poids que je n'arrivais pas à porter et cette douleur de ce poids me fais pleurer tout les soirs à chaque fois que je rentrais dans ma chambre. Personne ne viens me déranger dans ma chambre.
Je pris l'oreiller qui était à Léo et commença à le sentir, son odeur douce avec un léger parfum de rose était resté sur son oreiller alors que je le salissait avec mes larmes. Il me manque, j'ai besoin de le prendre dans mes bras, j'ai besoin de l'avoir près de moi, j'ai besoin de lui. Je fixai le collier couleur océan que je portais autour du coup. J'ai toujours gardé le cadeau qu'il m'avait offert il y a deux ans. Ce pendentif bleu qu'il m'avait donné pour mon anniversaire le sourire aux lèvres, jamais je ne pourrais l'oublier. Il était tellement nerveux à l'idée de me l'offrir mais de toute façon, même s'il ne m'avait rien offert, sa présence m'aurait tout simplement suffit. Puis le morceau qu'il avait jouer... maitenant il résonne dans ma tête dès que je m'endors. Tout me rappelle mon amour. Il est parti par ma faute et jamais je ne pourrais me le pardonner.
« Bonne nuit Léo. Dis-je en n'attendant aucune réponse. »
Puis je m'endormis en espérant que je ne refasse pas ce cauchemar où je le vois et je l'entends m'appeler. Il me demandait à chaque fois pourquoi l'ai-je tué en s'approchant de moi couvert de sang.
Le lendemain, je me réveillai plus tôt qu'à mon habitude. Je me refixai dans la glace en me dégoûtant de mon apparence actuelle. Quand j'entrai dans la grande salle de déjeuner, je vis Ryoma déguster son repas. Il me remarqua et me fit signe de s'asseoir à côté de lui. Je m'exécutai puis l'écoutai. Il continuait de me rabâcher sur le fait que je devais rencontrer quelqu'un d'autre. Depuis 2 ans, Ryoma s'inquiétait beaucoup pour moi et avait tenté plusieurs fois de me faire rencontrer quelqu'un d'autre: femmes ou hommes. Mais aucun d'entre eux ne m'intéressaient. La seule personne qui reste dans mon esprit, c'est Léo. J'avais arrêté d'écouter Ryoma est tentai en vain de me rappeler ce qui c'était passé il y a 2 ans. Comment ai-je pu le tuer? Normalement j'aurais dû être condamné à mort pour l'assassinat du prince de Nohr mais j'ai pu m'en sortir sans une grosse peine car Xander avait mis son frère sur la liste noir des criminels de Nohr. Au final, c'est comme si j'avais tué un criminel... sauf que ce criminel était innocent, bon, juste et s'est sacrifié pour sauver la vie de son frère, le roi Xander.
Je finis mon repas en ne mangeant que quelques petits fruits puis partis dans ma chambre. Je m'habillai quand quelqu'un toqua à ma porte, je finis de mettre mon pantalon puis autorisai la personne à entrer. Une jeune serviteur entra puis rougit à la vue de mon torse nue. Évidemment, sa réaction m'indifférais. Elle m'informa comme quoi elle avait un message de Ryoma pour moi.
Tu devrais sortir aujourd'hui.
Premièrement, le peuple attend que tu viennes le voir.
Deuxièmement, il y a un marché où tu pourras peut-être enfin rencontrer quelqu'un.
Troisièmement, il faut que tu bronzes un peu parce qu'on dirait un vampire.
Haaaa...Ryoma. Pourquoi tu veux absolument que je rencontre quelqu'un? Je remerciai la serviteur puis lui demandai de partir. Elle s'exécuta puis me laissa seul dans ma chambre. Après plusieur minutes de réflexion, je décidai d'écouter mon frère et partis vers le marché.
J'arrivai au niveau de la grande place où la grande statue de Naga avait été remplacée par la statue de ma mère: la reine Mikoto. Les habitants avaient presque tous oubliés les événements d'il y a 3 ans, du moins il faisaient semblant d'avoir oublié. Je déanbulais entre les stands sans trop faire attention aux passants tandis que le soleil me faisait un bien fou. Plusieurs habitants me saluèrent en me disant que je leur avait manqué. Puis en regardant vers ma droite, je remarquai la ruelle à l'abri des regards dans laquelle ont s'étaient embrassés Léo et moi. Je décidai de revenir dans cet endroit. Une fois arrivé dans la ruelle, je commençai à toucher le mur me faisant remémorer des souvenirs heureux. Puis un bruit se fit entendre plus profondément dans la ruelle. Je m'enfonçai dans le petit chemin tandis que le ciel commençait à s'assombrir de nuages.
La rue donnait sur un cul-de-sac. Au fond de la ruelle ce trouvait trois individus armés de poignards, ils étaient en train de frapper une autre personne à terre. Ne pouvant pas rester le bras croisés, je fonçai vers le groupe pour les arrêter. Je mis un coup de poing dans la joue du premiere qui tomba par terre. Le deuxième n'eut pas le temps de se retourner qu'il se prit un coup de genou dans l'estomac ce qui le fit basculer dans une pile de caisse en bois. Quant au troisième, il réussit à me frapper mais ne resta pas longtemps victorieux puisque que je le frappai de toute mes forces au ventre. L'agresseur s'écrasa contre le sol puis s'évanouit. Je m'approchai de la victime, c'était une fille de mon âge. Je lui tendis la main et le demandai:
« Ça va? Ils ne t'ont pas fait trop mal?
-Non...merci monsieur. Répondit la jeune femme en prenant ma main. »
Pendant qu'elle se releva, j'en profitai pour l'examiner. C'était une jeune femme d'une vingtaine d'année possédant des cheveux noirs et des yeux rubis. Ses iris étaient presque identiques à celles de Léo. Mes larmes ne demandaient qu'à tomber mais je me retins devant cette demoiselle. Elle était plus petit que moi de 10 centimètres environ puis sa peau blanche comme la neige me fit comprendre qu'elle venait de Nohr. Elle me fixa de ses yeux couleur sang et me sourit avec ses lèvres rouge et pulpeuses:
« Merci beaucoup pour m'avoir sauvé de ses voyous.
-Mais de rien. Puis-je savoir qui vous êtes? Je ne vous ai jamais vu dans les environs.
On reprend à partir de là.
-Je...je m'appelle Diméa. Et vous? Qui êtes vous?
-Je me nomme Takumi.
-Eh bien enchantée de faire votre connaissance. Je ne sais pas comment vous remercier Takumi.
-Oh il n'y a pas de quoi mademoiselle Diméa.
-Au moins vous payer une boisson ou de quoi manger. C'est la moindre des choses.
-Je vous assure que ce n'est pas... m'arrêtais-je parce que mon ventre gargouilla.
-Apparemment votre ventre dit le contraire. Me répondit-elle souriante.
-hehe.. on ne peux pas vous mentir. Mais je suis gêné en réalité.
-Pourquoi donc? Dit-elle en me fixant de ses yeux écarlates.
-Je ne peux accepter l'argent d'une villageoise alors que premièrement, je suis un homme. Puis deuxièmement, je suis beaucoup plus aisé financièrement. Il serait donc plus logique que se soit moi qui vous offre quelque chose. »
Un grand silence eut lieu. Mais Diméa brisa ce silence en éclatant de rire. Je ne compris pas vraiment la raison de ce fou rire jusqu'à ce qu'elle se calma:
« Haaa... vous êtes très drôle! Alors j'accepte votre offre. »
Je lui souris un retour et la fit sortir de la sombre ruelle.
Nous avions marchés des heures ensembles et nous avions beaucoup appris sur l'autre. Elle venait bel et bien de Norh et faisait parti d'une classe de bourge. Elle était venue visiter Hoshido car avant la grande guerre, cela lui était interdit. Elle m'avait aussi beaucoup parlé d'Hoshido. Même si les choses qu'elle disait sur Hoshido, je les connaissais déjà, je fis mine de m'intéresser car sa voix était si mélodieuse que je ne voulais pas qu'elle s'arrête. Soudain, Diméa s'arrêta dans son monologue et me tira vers un coin à l'abri des regards. Sur le coup je ne compris pas vraiment ce qu'elle voulait faire. Elle souffla un coup puis commença:
« Tu sais... Takumi... si je suis venue en Hoshido, c'est pour te rencontrer.
-Quoi?
-J'avais prétexté à ma famille que je voulais en apprendre plus sur les habitudes hoshidiennes mais... alors que mes valets regardaient ailleurs, je me suis enfuie. Je voulais te rencontrer seule. Mais je me suis fait prendre dans un cul-de-sac contre des bandits.
-Pourquoi vouliez-vous me rencontrer?
-Je suis une amie de Léo.
-Qu-Quoi? M'écriais-je le cœur serré.
-Chut! Pas si fort! Me fit-elle le doigt sur la bouche. Laisses-moi finir. En fait, Léo avait un message pour toi. Continua-t-elle en me tendant une lettre. »
Je pris la lettre d'une main tremblante. Je cassa la sceau de cire avec le signe de la famille royale de Norh inscrit dessus. Le fait d'entendre le bruit la cire s'enlever du papier me faisait remonter des centaines de souvenirs. Je retira le papier de son enveloppe. Le papier était déchiré sur l'un des bord, comme si la feuille avait été déchirée d'un cahier. Je dépliai le papier pour lire c'est qu'il y était marqué:
« Il m'avait demandé de te la donner il y a deux ans mais je n'ai pas pu te la donner car je ne pouvais aller en Hoshido. »
Mon cher journal
Aujourd'hui est un jour assez spécial mais pas vraiment joyeux.
Xander refuse ma relation avec Takumi.
En ce moment, je suis hébergé chez Hinoka mais je ne puis rester chez elle indéfiniment j'en suis bien conscient. Je vais devoir un jour me séparer de Takumi un jour ou l'autre même si cela me brisera le cœur à tout jamais. Si cela venait à arriver, je voudrais que Takumi soit heureux dans le reste de sa vie. Même si j'imagine que je compte pour lui, je voudrais qu'il continue sa vie sans moi et qu'il ne se morfonde pas. Je l'aime et l'aimerais toujours mais je ne veux pas être un poids pour lui.
Je serais heureux qu'il vive heureux même si ce n'est pas avec moi.
Léo.
Quelques gouttes d'eau mouillaient le papier. Mes mains tramblaient et je ne pus tenir la lettre plus longtemps. Je souris à Diméa et la pris dans mes bras. Je ne pourrais jamais la remercier pour ce qu'elle m'a offert. Le poids que j'avais porté durant ces deux ans c'était envolé comme par magie... comme si Léo s'était envolé vers le paradis.
Léo... je te promets que je vivrais heureux jusqu'à te rejoindre pour atteindre le bonheur absolu.
Fin
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