Sanji marche dans la campagne. Il était déjà à cinq kilomètres de la ville, et ne c'était pas retourné une seule fois. Il marchait, et l'aube commençait à poindre, le soleil se reflétant sur les feuilles trempées de rosée.

Il commençait à fatiguer : bientôt, les émotions de la nuit le rattrappèrent et il s'écroula dans l'herbe humide.

Il était conscient, mais ne bougea pas quand une voiture s'arrêta à quelques mètres de lui. Il vit une chaussure noire descendre, une deuxième, et les vit s'approchait de lui.

-Eh ben, Sanji... Dans quel état tu t'es mis ? Dit le jeune garçon aux cheveux noir de jais.

-Ky... Kyoto ?

-Bon, allez... Viens. Dit le jeune dealer en soulevant Sanji, mode princesse. Il le posa sur le siège avant, et s'installa au volant.

-Non ! Ne me ramène pas là bas ! Je peux pas !

-Je sais, Sanji... Je ne t'amène pas à la ville. J'ai eu affaire à ton père, déjà. Je ne le porte pas dans mon cœur !
Zoro m'a prévenu.

-Tu... As eu affaire à mon père ?

-Oui. Disons que quand j'étais gosse, j'avais tendance à balancer des pierres sur tout le monde... Y compris tes frères. Alors lui n'a pas aimé, et à essayé de m'attraper, sans succès. Alors il s'en est pris au gens que j'aimait. Ma mère, mon père, ma petite sœur de huit mois, et Nao.

-Nao ?

-Mon meilleur ami. Enfin, j'étais son meilleur ami. Moi, je l'aimais. Et maintenant, à cause de Judge, je suis orphelin, sans famille !

Alors hors de question qu'un de mes amis vivent la même chose que moi.

Sanji ne dit rien et regarda la route. Il quittèrent les routes de campagnes et s'engagèrent sur la A75, traversèrent Montpellier, s'arrêtèrent à Aigues Mortes pour manger un morceau, Sanji en profita pour s'acheter un livre  et il repartirent.

Il arrivèrent bientôt dans des petites routes qui serpentaient au bord d'une rivière, le Tarn, et continuèrent ainsi pendant deux bonne heure.

Il était déjà 18h00 lorsque Kyoto s'arrêta dans un petit village.

-On est arrivé !

-Où ?

-C'est ici que j'habite, à la base. Viens, il fait que tu te changes et que tu te reposes.

Sanji suivit Kyoto. Il faisaient beau et chaud, à cette période de l'année. Les rues bourdonnaient d'activités, les boutiques étaient ouvertes, une bonne odeur s'echappaient des restaurants, et les cris des enfants résonnaient dans les village.

Kyoto remonta une rue sur une cinquantaine de mètres, devant une pizzeria.

- Ça te dit de venir manger là après ?

-Oui. Ça fait un moment que je n'ai pas pris de pizza.

Ils uivit Kyoto à l'intérieur. Sur sa droite, un comptoir où un homme tatoué lavait ses verres, avec derrière la cuisine. Plusieurs tables étaient réparties le long d'une baie vitrée côté rue. Le restaurant était petit, mais il était lumineux et agréable.

-Salut Thomas ! Ça va ?

-Kyoto ! S'exclama le dit Thomas de sa voix rauque. Comment vas tu ? Ça fait un bail que t'es pas revenu ! Tu nous ramènes du monde ? Ivàn ! Viens voir qui est là !

Un jeune élancé et blond sorti de la cuisine.

-Ça alors ! Kyoto, ça va ? Depuis le temps ! Tu nous présentes ton pote ?

-Les gars, voici Sanji. Il va rester ici quelque temps.

-Bienvenue, Sanji ! Dirent les deux hommes en même temps.

-Merci... Dit Sanji, qui n'était pas habitué à ce que de simples pizzayolo le saluent de cette façon.

-On peut manger ici ce soir ?

-Oui, pas de problème ! Tu sais quoi ? On va même fermé le resto ce soir, on invite les potes, et on fait la fête ! Si tu es d'accord, Sanji. Comme ça, tu rencontreras du monde !

-OH euh pas de problème !

Les deux amis sortirent du restaurant, et montèrent un escaliers qui menait sur le toit terrasse du restaurant. En fait, sur le restaurant, était bâti une maison à trois étages.

Kyoto sortit une clé, et rentra à l'intérieur. Un long couloir menait à de larges escaliers.

-Viens !

-C'est à toi ?

-Oui. Je prête le premier étage à Thomas et sa famille, mais les deux autres sont à moi !

Le blond et le brun montèrent les escaliers et arrivèrent direct au dernier étage.

La pièce était grande, spacieuse. Il y avait des fenêtres et un balcon, un poêle, une mezzanine, un canapé noir très grand, une table basse rouge, la cuisine était blanche et étincelante, l'escalier de la mezzanine en bois, et une belle table ronde de la même matière tronéau centre de la pièce.

Kyoto enleva ses chaussures, et le blond fit de même.

-Alors.. Tu veux te doucher ?

-Je veux bien...

-C'est par la.

Kyoto prit un petit couloir, et poussa une porte au bout.

La salle de bain n'était pas grande à proprement parlé, mais il y avait quand même de la place. Deux robinets et lavabos rouges se tenaient sous un grand miroir rectangulaire, et une baignoire était le long du mur. Kyoto sortit une serviette d'un placard, et la tendit à Sanji.

-Merci, Kyoto. Pour tout.

-De rien ! Oh, et ne t'occupes pas des jouets en plastics qui sont dans la baignoire... Je fais su babysitting pour des amis de temps en temps...

-D'acc.

Sanji se glissa dans la baignoire après s'être déshabillé, et fit couler de l'eau chaude, se débarrassant de la poussière et de la sueur.

Il rejoignit Kyoto sur le balcon avec des habits propres que celui ci lui avait prêté. Il alulla une cigarette, comme Kyoto, et les deux fleurs restèrent ainsi, à regarder la rue.

-Dis, Kyoto... C'est quoi, cet endroit ?

-Ici, tu es à Ste Enimie, l'un des plus beau village de France. Tu as été étonné de voir la familiarité de les amis, mais à Ste Enimie, c'est comme ça : tout le monde se connaît, et les étrangers sont toujours hyper bien acceuilis. Personne n'est raciste, ou homophobe.

-On dirait un village de rêve...

-C'est ce que disent les touristes ! En été, avec les touristes, le village se peuple de 2000 habitants à peu près. L'hiver, nous ne sommes que 700.

-Ouah...

A 19h30, ils descendirent à la pizzeria qui portait le nom '' La Lozèrienne ''. Il entrèrent, et furent acceuilis par un immense... BIENVENUE SANJI !

Sanji fit un bond de trou mètres, et se retrouva à serrer des mains, à remercier, à se présenter sans qu'il ne comprenne...

-STOP les gars laissez le respirer ! Présentez vous calmement !

Une jeune fille d'une quinzaine d'années, avec des yeux bleus et des cheveux châtains s'approcha et lui fit la bise.

-Salut Sanji ! Je m'appelle Carla, j'ai 14 ans. Je suis née ici, je connais le village, n'hésite pas à me demander quoi que ce soit !

Je te présente ma grand mère, Joséphine.

Dit la jeune fille en designant une vieille femme rondelette aux cheveux noirs, et un sourire bienveillant.

-Merci..

Un jeune garçon arriva, regarda Sanji et demanda :

-Pourquoi t'as des vrilles sur les sourcils ?

Sanji fut choqué de voir Carla donné une tape sur l'arrière de la tête du garçon.

-Excuse toi, espèce d'empaffé ! Pardon Sanji, voici Antony, qui, j'ai honte de le dire, et mon petit frère. Mais il repart demain vivre à Millau avec notre mère. Moi je reste là car je bosse au camping '' Fleurs et Feuilles''.

-Euh...ok...

-Je te présenterai mes potes, d'acc ?

Sanji acquiesça tandis que la jeune fille aux yeux bleus s'engeulait avec son frère.

-Bonjour Sanji, ne fais pas attention à ses deux là : frère et sœur, mais chien et chat ! Je suis Mathilde , je tiens une maison d'hôtes un peu plus haut.. Voici Tom, mon mari.

Éllipse des présentations

Sanji s'installa Mathias, un homme vachement sympathique, et Carla.

Les deux avait de la conversation, sur des sujets différends : Mathias les sports et autre activité de ce genre, Carla la nature et les animaux. Mais les deux, au bonheur de Sanji, amaient cuisiner. Altos ils parlerent de ça toute la soirée.

Plus tard, Sanji s'affalla dans le lit qui lui avait préparé Kyoto.

Quelle soirée... C'était génial. Je ne pouvais pas tomber sur un meilleur endroit pour refaire ma vie...

Ola !

Comment ça va ? Le village, Ste Enimie, c'est la où j'ai grandi ! Les villageois 'e sont pas inventé, ils sont réels, j' ai juste modifié leurs noms par respect. Je me suis également incruster dans l' histoire ! 😅

Je vous propose d'aller chercher par vous même Ste Enimie, et d'essayer de trouver la maison de Kyoto, qui en fait est la mienne. Vous avez ces deux indices : la calabraise, et rue de la combe.

Bonne chance !

Voici une vidéo sur mon village d'origine. Peut être un jour irez vous visitez ?