Après ce petit excès de colère je me calme et me rends compte que tout le monde me regarde fixement comme si j'avais le visage couvert de pustules violettes ou si je m'étais transformé en hippogriffe. Bon c'est vrai en même temps on voit pas une fille s'énerver toute seule, déchirer une lettre frénétiquement, devenir toute rouge de rage, grogner de colère et écrire en Japonais avec fureur sur un parchemin tout froissé tout les jours. En réalisant que je viens de me donner en spectacle devant toute l'école je redeviens rouge, mais de honte cette fois et je me lève avant de partir rapidement hors de cette salle avec tout ces regards qui me fixaient. Fred, Georges, Sheeta et Mei me rejoignent rapidement et s'interrogent :
- "Pourquoi t'es partie comme ça Midori ?" me questionne Mei.
- "Tu as piqué une véritable crise de colère dis donc !" s'exclame Sheeta.
- "Tu as eu un ennui ?" me demande Fred inquiet.
Pendant quelques secondes, je n'arrive pas à parler ou a former une quelconque phrase tant je suis perdue dans un tourbillon d'émotions qui me submerge et m'envoie à des lieues et des lieues de Poudlard, de ce couloir où mes amis essayent de comprendre ce qu'il m'arrive.
- " Dori..." j'entends d'une voix lointaine.
Je n'arrive pas à me concentrer, tout mes souvenirs avec Saya me revenant d'un coup en pleine figure. Pendant que je revois un souvenir où je mangeais une glace à ses côtés, Saya change brusquement et m'attrape les épaules pour me secouer, je crie, je pleure et finalement le visage de Saya se brouille et celui de Sheeta apparaît à la place.
- "Midori !" s'exclame ma sœur avec inquiétude.
- "Qu'est-qui s'est passé ?" m'interroge Fred.
D'un coup, tout les éléments semblent monter d'un coup dans mon esprit et j'explose :
- "J'ai...j'ai...j'ai quitté Sayaaaaaa !"
Sur ce j'éclate en de violents sanglots. Oui il est vaniteux, oui c'est un incroyable idiot, mais je l'aime. Ou plutôt je l'aimais. Ce n'est plus possible, je dois l'oublier. Mais comment je vais vivre sans lui ? Comment j'ai pu mettre fin à une relation de deux ans aussi brusquement ? Qu'est-ce que je vais faire ? Est-ce que je vais souffrir ? Est-ce que je vais en mourir ? J'ai peur, j'ai tellement peur ! Et lui ? Qu'est-ce qu'il va lui arriver ? Est-ce qu'il va me tuer ? Je vais mourir ? Est-ce que je vais mourir ? Je ne veux pas mourir !
Sentant la crise d'angoisse arriver, mes sœurs m'entourent et me prennent dans leurs bras dans une étreinte réconfortante. Une fois que je me suis un peu calmée, c'est au tour des jumeaux de me serrer dans leurs bras en signe de réconfort. Leurs étreintes à tous m'apaisent et même si j'ai le cœur lourd et que je ne suis pas dans le meilleur des états, je me sens mieux. Mei me frotte affectueusement le dos et me dis doucement :
- "Je ne te l'ai jamais dit Midori, mais j'ai toujours trouvé que c'était un gros macho, égocentrique, débile. Désolée de ne te le dire que maintenant..."
Je tourne vivement mon regard vers ma sœur, je ne pensais pas qu'elle pensait ça de lui !
- "Je suis...100% d'accord avec Mei." approuve Sheeta "Sans vouloir te vexer."
C'est au tour de cette dernière de recevoir mon regard étonné. Qu'une sœur ne l'apprécie pas d'accord, mais deux ?!
- "Moi je ne le connais absolument pas" dit Fred "Mais j'aurais bien envie de lui refaire le portrait pour t'avoir fait pleurer. Même si c'est toi qui l'a largué."
J'ai un petit rire mouillé. Et j'arrive à reprendre la parole d'une voix quelque peu rauque à cause des larmes versées :
- "Lui refaire le portrait ? C'est un peu violent Fred..."
- "Lui refaire le portrait dans la bienveillance, le respect et le consentement mutuel bien entendu !" répondit ce dernier.
Je ris de plus belle.
- "Ben voilà t'es beaucoup plus belle quand tu souris" m'affirme Georges.
- "Ça c'est bien vrai" acquiesce Fred.
Je les regarde rougissante. Je n'ai pas vraiment l'habitude que des garçons que je connais peu me flattent ainsi, mais je dois dire que c'est assez agréable ! L'atmosphère est un peu moins pesante qu'avant. C'est agréable. Je regarde ma montre pour consulter l'heure et me pétrifie devant le petit cadran doré.
- "Qui-a-t-il Midori ?" demande Georges, remarquant mon expression.
- "IL EST 9H ! ON COMMENCE À 8H ! ON EST SUPER EN RETARD !"
Dès que l'information monte à leur cerveau, ils réagissent et poussent des exclamations horrifiées. Nous courons à travers les couloirs jusqu'à la salle du professeur Binns, où nous devions avoir 2h d'histoire de la magie ! Vu les risques de mort que représente le fait d'arriver une heure en retard à un cours, je vous dis adieu puisque c'est peut être mes derniers instants !
Hello c'est l'auteur(e) !
Comment allez vous ?
Et voilà un nouveau chapitre corrigé qui va avec une nouvelle couverture créée par mes soins ! Elle n'est pas incroyable mais je l'aime bien !
Je vous dis à bientôt !
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