Partie 2: Cassiopée
Dans un temps entre la saga de Black et le tournoi du pouvoir.
Je jette un regard vers ma petite sœur, endormis sur sa chaise, la bouche entre ouverte. Luna est si paisible quand elle dort... on dirait qu'il ne lui est jamais rien arrivée de mal, qu'elle vit un rêve éveillé. Sa bonne humeur a toujours été pour moi une grande motivation. Je sais qu'elle est une femme du haut de ses vingt ans, mais j'aime penser qu'elle est encore la gamine fragile avec laquelle je me suis enfuie de ma planète, l'enfant innocent qui traînait partout sa peluche et qui me demandait de sourire. Sourire... peut-être que je ne souris pas assez? Mais comment arriver à éprouver de la joie quand ta vie est un drame incessant?
Luna tourne sa tête dans un grognent. Ses grands yeux couleurs émeraude s'ouvrent avec fatigue, décrivant sur ses lèvres rose un sourire en s'étirant.
-Alors Cassie, déclara-t-elle d'une voix enrouée par la fatigue, on y est presque?
Je jette un regard par la vitre. La galaxie, magnifique et vaste s'étend à perte de vue devant nous.
-Bientôt, je dirais. L'homme a dit qu'on le trouverait sur terre. J'espère qu'il a raison.
-Sinon retour à la case départ. Encore. Comment s'appelle notre repère?
Je fronce les sourcils. S'il faut que tout soit encore un échec, je ne sais pas si je le supporterais. Cet oracle semble pourtant fiable. Il est reconnu à travers tout l'univers et à voir le temps à attendre pour le rencontrer, j'imagine qu'il est doué.
-L'Oracle a dit qu'on trouvera Whis chez un certain Vegeta Brief...
-Je suis impatiente de les rencontrer! S'ils ne coopèrent pas, ils auront affaire à moi.
Ma sœur frappe son poing dans la paume de sa main d'une aire menaçant. Elle doit essayer d'avoir l'aire effrayante, mais avec son aire éternellement jeune, elle n'est aucunement crédible. Même qu'elle fait d'avantage rire. Elle semble si faible, si fragile. C'est seulement quand on apprend à la connaitre qu'on découvre l'étendue de la force phénoménale qui l'habite. Une force divine.
*
La terre est une planète accueillante. Forêt verdoyante à perte de vue, je sens l'aire pure traverser mes poumons. Comparé à de là où je viens, cette planète est un paradis, mais je préfère ne pas trop m'y habituer, on n'y restera pas.
-Wouha, siffle Luna, c'est magnifique! Tu crois que ces trucs verts se mangent? Je crève de faim moi...
Je retrousse mon nez. Nous venons à peine de goûter et elle a déjà faim. Ma sœur est ce qu'on peut appeler un trou sans fond. Son appétit est sans limite, mais rien ne paraît sur son corps fin.
-Je crois que tu peux attendre un moment, grognai-je, on trouvera de quoi se mettre sous la dent chez ce Vegeta. En attendant, prend ta faim en patience.
Elle grogne de frustration, mais je ne prête aucune attention à ses caprices. Avec toutes les fois où on a dut se priver de manger dans nos mauvaise passe, je suis déçue qu'elle ne s'y soit pas d'avantage habituée. C'est une femme forte, ma sœur, mais elle va devoir apprendre à contrôler ses désirs si elle ne veut pas se faire battre trop aisément. Tout ce qui peut être vue comme une faiblesse est mieux d'être prescrit. C'est la règle numéro 1 qu'on nous enseigne de là où je viens. J'imagine que Luna ne la connais pas encore assez.
Nous suivons la plus grande énergie la plus près que je détecte. Pas que je crois que ce soit Vegeta, mais j'espère pouvoir m'informer à sa provenance. Luna me suit en faisant quelques commentaires sur la vue, mais je préfère me concentrer. La route a été longue et j'ai peine d'admettre que je suis épuisée.
Les premiers signes de vie que je détecte vienne d'à environs dix kilomètres de là où nous nous trouvons. C'est une petite maison blanche au toit brun qui apparait en premier dans mon champ de vision. L'énergie qui en provient est assez forte... Beaucoup plus importante que ce que j'aurais cru possible pour les humains. Croyant d'abord qu'elle provient de l'intérieur, je me pose juste à côté, talonnée par ma sœur.
J'ai à peine le temps de me rendre compte de ce qui se passe, qu'une boule de ki passe à quelques centimètres de mon visage, mettant immédiatement mes muscles en alerte, prêt à se battre.
-Excusez-moi madame, déclara une voix enfantine dans mon dos, j'espère ne pas vous avoir fait mal?
Moi et ma sœur nous retournons afin de tomber face avec deux petits garçons. Le premier, plus court que l'autre a les cheveux noirs coiffés en piques et le visage naïf. Le second, bien que toujours jeune, mais légèrement plus grand, a les cheveux couleurs lilas sur une peau bronzée. Est-ce bien d'eux que vient toute cette énergie? À leurs vues, je me détends. Ce ne sont que des gosses.
-Non ça va, répondis-je en prenant l'aire la plus jovial dont je dispose, vous habitez ici?
-Oui, répond le plus jeune, sauf que mon papa est partie s'entrainer et maman est partie magasiner.
-T'es idiot ou quoi Goten de dire à des inconnus qu'on est seul, s'exclame l'autre!
Le dénommé Goten met ses mains sur sa bouche.
-Zut, c'est vrai.
C'est donc bien eu qui produise cette énergie et qui par la même occasion on dut crée cette boule de ki qui est venue près de me toucher. Je me vois impressionnée. Pas mal les jeunes terriens.
Je prends le risque de leurs demander à eux des renseignements sur le dénommé Vegeta, même si au fond de moi je doute recevoir de bonnes réponses. S'ils sont si forts, peut-être ont-ils la connaissance qui s'y attache?
-Tu parle de mon père, s'étonne celui aux cheveux mauves, ouais, je sais où le trouver.
Je reste stupéfaite. Parmi tous les habitants de cette planète, nous sommes tombées dès le premier coup sur le fils de notre repère. Je souris et me félicite intérieurement.
Nous suivons les gamins dans les aires sur plusieurs kilomètres, passant par-dessus ce qui doit être des villes terriennes. Je suis impressionnée par les gros édifices et tous les gens que je vois, mais n'en fais pas grand cas, préférant laisser ma sœur s'extasier pour deux. Elle excelle d'ailleurs en la matière.
La maison du gosse- qui s'avère s'appeler Trucks- est très grande. De l'extérieur, je vois le mot écrit en grosse lettres : «Capsule Corps».
-Ce Vegeta sait vivre, chuchote Luna dans mon dos, à tu vue cette baraque.
Je ne lui réponds pas, mais acquiesce intérieurement. C'est une femme aux cheveux bleus coupés court qui nous accueille, une espèce de bâton fumant entre les doigts. Moi et ma sœur nous nous présentons, puis je demande pour parler à Vegeta.
-Vegeta, s'étonne la dame, qu'est-ce que vous y voulez à mon mari? Il est parti s'entrainer ailleurs, désolée.
Cette partie de cherche et trouve commence sérieusement à me lasser, je sens que ma patience commence à me quitter. J'en ai déjà pas beaucoup d'avance, donc mieux vaut ne pas en abuser. Pourtant, je me surprends à parvenir à rester calme, même si tout bouillonne en moi.
-Y'a-t-il un moyen de le contacter, m'informai-je, c'est d'une extrême importance.
-On nous a dit qu'il savait où se trouvait Whis, ajoute ma sœur.
Je retrousse le nez. Qu'elle se la ferme. Je lui avais pourtant demandée de ne parler de rien avant d'être devant notre contacte. Whis n'est pas n'importe qui et rien ne dit qu'il serait content de savoir qu'on parle de lui à une simple mortelle à la robe trop courte. La femme prend une nouvelle aire en attendant ce nom.
-Vous connaissez Whis?
Je n'ai plus le choix.
-Oui. Vous semblez aussi le connaitre. C'est lui que nous cherchons en priori.
-Si ce n'est que ça, je peux le faire venir! Allez, entrez.
Je rentre avec hésitation. Elle semble digne de confiance la terrienne. Si elle connaît Whis, je ne vois pas pourquoi refuser son invitation.
-Vous avez de quoi manger, s'enquit Luna, je meurs de faim.
Heureusement que je lui aie appris la politesse... Je viens près lui dire d'être plus polie, mais la femme parle avant moi, un sourire sur les lèvres :
-Bien sûr! J'appelle Whis et après, en attendant qu'il arrive, je vous prépare un petit quelque chose qui devrait vous plaire. Asseyez-vous sur une chaise, je n'en ai pas pour longtemps.
La femme nous laisse seules dans son grand salon, avec uniquement les deux gamins pour nous surveiller. Elle est idiote de laisser ainsi des inconnues chez elle sans surveillance. Si je le voudrais, je pourrais probablement voler tout ce que je désir sans être prise la main dans le sac.
Nous attendons dans le silence. Le fauteuil dans lequel j'ai prise place est très confortable, mais je préfère ne pas trop me détendre, contrairement à Luna qui se love sans gêne dans le siens. J'entends les gamins chuchoter en nous regardant, comme si c'était subtil :
-Hey Goten, t'a remarqué qu'on ne ressentait pas leurs énergies?
-Oui. Tu sais pourquoi?
Je souris en les écoutants. C'est pourtant si simple à comprendre... Mais peut-être ne sont-ils juste pas assez vieux pour être au courant.
La femme revient, un sourire sur ses lèvres et s'arrête pour nous regarder les mains sur les hanches.
-Whis est curieux de savoir qui veux le voir, nous apprend-t-elle, il s'en vient.
J'hoche sévèrement de la tête. Il n'y a plus qu'à attendre.
-Et la nourriture, demande ma sœur.
Elle n'a aucune gêne celle-là. Celle qui nous apprend s'appeler Bulma nous conduit dans son immense cuisine. Je m'assoie à la table, même si je n'aime pas beaucoup m'imposer et attend d'être servie en silence. Luna parle de nourriture sans arrêt. Elle est trop bavarde, ma sœur.
Bulma dépose devant chacune de nous un petit plat de nouille fumante. Je sens mon ventre grogner. J'ai finalement plus faim que je le croyais... J'avale le tout dans un petit merci. Je ne m'y attendais pas, mais c'est totalement délicieux! Je me retiens d'en redemander, même si ma Luna ne s'y gêne pas.
Après cet exquis repas, je ressens à l'extérieur de fortes énergies venant d'arriver. Je sais que c'est Whis et probablement ses accompagnateurs. Luna aussi la remarque et me lance un regard stressé. Je lui réponds par un sourire réconfortant en me levant. Je mentirais si je disais que je ne suis pas fébrile, mais je sais me contenir.
Nous suivons Bulma jusqu'à l'extérieur. Comment est-ce que je me l'imagine? Je n'aie pas d'idées précises et c'est probablement pourquoi je ne suis pas surprise en apercevant l'ange, debout dans la cours. Très grand, sa peau d'un bleue poudrée fait ressortir ses cheveux blanc coiffés sur le dessus. L'espèce de grosse anneau autour de son coup et son sceptre sont ce qui indique que c'est bien lui Whis et non l'un des trois autres garçons qui sont avec lui.
-Salut Bulma, fait jovialement un garçon à l'apparence mortelle.
Bulma lui rend son salut avec joie. Je remarque avec satisfaction que l'ange me dévisage. Probablement a-t-il déjà compris qui nous sommes.
-Alors, j'espère que ce voyage en vaut la peine, grogne un homme à l'apparence de chat.
Ses vêtements de style égyptien m'indiquent qu'il s'agit du dieu de la destruction de l'univers 7. Les deux autres semblent être des mortels. Comment deux mortels se sont retrouvés avec eux? J'en ai rien à cirer, tout ce que je veux c'est parler à Whis. Je m'approche de lui à pas déterminé.
-Seigneur Whis, fis-je en me prosternant poliment, c'est moi qui aie demandée à vous voir et s'il vous en plait, j'aimerais vous dire quelques mots en privé.
-Bien sûr.
Nous nous éloignons de la petite foule. J'ai le cœur qui bat légèrement lorsque je me retourne vers lui. Je m'y suis préparée tellement longtemps, que maintenant que j'ai vraiment à parler, je perds mes mots. Je parviens à me ressaisir.
-Je me nomme Cassiopée et la demoiselle qui m'accompagne est ma sœur, Luna. Ce que je vais vous dire risque de vous surprendre, commençai-je.
-Tu es la fille de Jack, pas vrai?
Je reste stupéfaite. Comment a-t-il pu ainsi deviner ce que je m'apprêtais à lui dire... Comme s'il avait lue dans mes pensées, il sourit :
-J'ai reconnu l'aura des anges dès que je vous ai vue. Je ne connais pas d'autre ange que Jack qui a eu des enfants avec une mortelle.
-Et c'est ce qui lui a valu d'être effacé, répliquai-je, il avait un jour dit à ma mère que s'il lui arrivait quelque chose, vous seriez en mesure de nous prendre, ma sœur et moi, sous votre aile. Nous avons passée des années à chercher votre trace et je suis satisfaite de constater que nous vous avons enfin trouvé.
Le sourire de Whis s'efface afin de donner place à une aire songeuse. J'y suis peut-être allé un peu brusque?
-J'étais le plus proche de mon frère, avoue-t-il, cela m'a attristé lorsque le seigneur Zen'o l'a effacé. Je me doutais qu'un jour ses enfants viendraient me voir. Que ce n'était qu'une question de temps. Si tel était son souhait, il me fera un plaisir de vous prendre chez moi, même si je doute que cela plaise au seigneur Beerus, le dieu de la destruction de qui je suis en charge.
Cette conversation se passe beaucoup mieux que j'aurais pu l'espérer. Je ne m'attendais pas à ce qu'il soit si courtois et compréhensif. Ne reste plus que ma grande demande à faire, ce pourquoi j'angoisse le plus.
-En fait, je ne vous demande pas de nous prendre tous deux sous votre aile, mais juste ma sœur. Elle est très forte et aimerait beaucoup s'entrainer dans le but d'un jour être dieu de la destruction si vous trouvez que son potentiel est suffisant.
Il me regarde avec surprise. Je me demande ce qu'il en pense...
Voilà pour ma deuxième partie! Je sais que je suis longue, mais je fais mon possible et espère que vous appréciez.
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