Partie 1: Intro

Cette partie se déroule plusieurs années avant le reste de l'histoire, des années avant le manga, avant même que Beerus et Champa soient des dieux de la destruction.

Beerus courait depuis un moment déjà, suivit de loin par son frère, Champa, un sac brun entre les mains. La peau bien bronzée, les jumeaux étaient pratiquement identiques, sous quelques exceptions. Les cheveux bouclés bruns foncés, alors que ceux de Champa étaient plutôt longs, Beerus les coupaient courts. Vêtus simplement par des vêtements de style égyptiens, leurs yeux jaunes et leurs griffes étaient ce qui les caractérisait sur leur planète.

-Je crois qu'on commence à les semer, haleta Champa dont la sueur perlait le front.

Sous la chaleur étouffante, il savait qu'il ne pourrait pas continuer à ce rythme bien longtemps. Il avait beau être en bonne forme physique, courir si longtemps lui était impossible. Beerus fronça les sourcils.

-On va se cacher dans la forêt, affirme-t-il toujours en forme, je ne veux pas prendre de risque.

Une étendue d'arbres montrait le bout de son nez à un peu moins d'un kilomètre. Champa grogna, puis se donna un dernier coup de pied afin de continuer de suivre la cadence. Les frères atteignirent les conifères en peu de temps. Une fois bien caché, Beerus s'arrêta enfin, permettant à son frère de souffler un peu. Les mains sur ses genoux, le garçon aux cheveux longs tentait de reprendre son air, un goût de vomi dans la gorge.

-On a bien faillit se faire prendre cette fois-ci, haleta-t-il, ils nous attendaient.

Beerus sourit d'un rictus arrogant. C'était un très beau garçon, le genre qui pourrait séduire qui il veut. Il leva le sac dans les aires afin de mieux le montrer.

-Mais on est les plus rapides. Deux milles pièces d'or. On est riche mon cher frère.

Champa qui avait repris son souffle se releva, souriant lui aussi. Il était moins gringalet que son frère, mais juste assez mince pour laisser paraître une belle tablette de chocolat.

-Tu crois que la prime pour notre tête vas être monté à combien, s'enquit-il joyeux, elle était déjà élevée.

-Nous n'avons plus à nous en soucier. Bientôt nous partirons sur une autre planète et avec cet argent, nous serons traitées comme des dieux. Plus personne ne nous mettra de bâton dans les roues.

Son frère prit cette réponse avec joie, s'imaginant déjà couché sur une confortable chaise, se faisant nourrir à sa guise par de divine créature. À la pensé de toute cette délicieuse nourriture, Champa sentit son ventre grognée. Il ne c'était rien mit sous la dent depuis ce matin, ce qui pour lui, était un record.

-Dit Beerus, t'a pensé à amener quelque chose à manger? Courir comme ça, ça creuse l'appétit.

Beerus sentit à son tour son ventre crier. Il ne s'en était pas aperçu avant, mais lui aussi mourait de faim. Mais il n'y avait pas pensé... Légèrement paniqué à l'idée de ne rien avoir pour se rassasier, il regarda autour, souhaitant voir comme par magie une quelconque bestiole à chasser. Comme entendu, il ne vit rien.

-Marchons un peu. Peut-être qu'on va trouver quelque chose et par le fait même, un lieu où passer la nuit? Les gardes à notre poursuite, s'ils ne sont pas tous des imbéciles, vont surement finir par venir jeter un coup d'œil dans les parages.

Champa acquiesça et les deux frères entreprirent d'arpenter les lieux, sans dire un mot. Ils marchèrent une bonne heure sans rien trouver. Le soleil au-dessus de leurs têtes entreprenait sa lente descente, afin de laisser place à la lune. Bientôt il n'y aurait plus aucune lumière pour les guider, adieu nourriture, adieu endroit où dormir. Ils étaient seuls et sans rien au milieu de cette sombre forêt, qui semblait plus dense au fil de leurs pas. Au moins les gardes ne les suivaient plus... C'était la mort qui attendait les voleurs de leurs rangs. Un pari bien risqué pour un peu de monnaie, mais fort avantageux pour des orphelins sans le sous comme eux.

Sans dire un mot, Beerus s'arrêta de marcher, bloquant du fait même le passage à son frère.

-Si on ne trouve pas quelque chose à se mettre sous la dent d'ici quelques secondes, je te jure que c'est toi que je mange, grogna Champa.

Jamais il n'irait jusque-là, mais c'était la première menace qui lui avait traversé l'esprit. Beerus leva l'index pour qu'il se la ferme, ce qui ne fit qu'attiser la mauvaise humeur du garçon. Il détestait quand son frère jouait les chefs.

-Qu'est-ce que tu fais? Pourquoi tu n'avances plus?

-Idiot, regarde entre les arbres là-bas.

Champa vint pour répliquer à cette insulte, mais il vit en fronçant les yeux ce qu'il y avait à voir. À quelques mètres d'eux, entre les arbres proéminents, se trouvait ce qui semblait être une petite maison.

-Tu crois qu'elle est habitée, s'informa-t-il.

-Tu viens de cambrioler le roi lui-même et tu t'inquiètes de savoir si cette maison est habitée? Peu-importe si elle l'est, c'est par nous qu'elle le sera dans un instant. Allez, arrête de trainer et suit moi.

Le garçon marmonna, mais préféra ne rien ajouter, trop content d'avoir enfin trouvé un lieu où loger. Il pria intérieurement pour y trouver de la bonne nourriture. Qu'est-ce qu'il ne donnerait pas pour un festin digne de ce nom...

Ils ne prirent pas de temps à atteindre la maisonnette, qui était faite de bois rond. Pas très grande, les frères se mirent en mode combat lorsqu'ils aperçurent par les fenêtres la faible lumière des bougies que quelqu'un avait dut allumer.

-Prépare toi à agir, chuchota Beerus en agrippant la poignée, ne laisse personne sortir, compris?

-Je ne suis pas un imbécile.

De ses longs doigts, Beerus compta jusqu'à trois, puis il ouvrit délicatement la porte dans un long grincement sourd qui fit grimacer Champa. Lorsque le bruit s'arrêta, le garçon ne pensait même à la possibilité d'avoir à se battre, car quelque chose venait de prendre le contrôle de toutes ses pensées : MANGER. Une agréable odeur délicieuse venait d'atteindre ses narines, le faisant se délecter. Son frère dut la sentir aussi, car il perdit aussi toute sa prudence et tous deux pénétrèrent à l'intérieur, humectant l'aire.

L'intérieur était modeste. Papier peint aux couleurs ternes, le bois du plancher semblait bien entretenue, tout comme le faible mobilier. C'était un endroit douillet où une chaleur juste parfaite régnait. Les garçons ne firent attention à rien, cherchant juste la provenance de la si succulente odeur qui s'amplifiait à chaque pas.

C'est Beerus qui trouva le repas en premier. Sur un poêle à bois se trouvait une grosse marmite de fer. Il vint pour enlever le couvercle, mais retira aussitôt la main dans un petit cri de douleur avant de porter les doigts à sa bouche.

-Idiot, rigola Champa, t'a pas remarquer que sa devait être chaud?

Beerus lui lança un regard noir, mais il était déjà à la recherche d'un linge qui lui permettrait de ne pas se brûler. Il mit la main sur une petite guenille et retira délicatement le couvert, ce qui amplifia l'odeur. À l'intérieur, se trouvait une sorte de potage à l'aire délicieux qui les fient se délecter d'avantage. Champa trouva ensuite deux bols rangés droitement dans une armoire, puis ils se versèrent tous deux de généreuses portions qu'ils ne tardèrent pas à finir tant le gout était merveilleux.

En à peine dix minutes ils avaient avalé la marmite au grand complet. Rassasié, les frères commencèrent à bayer de fatigue.

-Il doit surement y avoir une chambre quelque part dans cette maison, suggéra Beerus.

C'était une remarque inutile, car trop évidente. Trop épuisé pour répliquer, Champa ne fit qu'acquiescer. Ils entreprirent d'explorer les lieux, ce qui ne fut pas très long, puis trouvèrent une minuscule chambre à coucher ou un lit simple, fait au carré, prenait une grande partie de la place.

-Dors sur le sol, ordonna Beerus.

Son frère ne put s'empêcher de retenir sa colère à ce commentaire.

-POURQUOI CE NE SERAIT PAS MOI?!

Beerus sourit en montrant une fois de plus le sac d'or, qu'il n'avait toujours pas lâché.

-Car j'ai eu l'idée de voler cet or et c'est moi qui ai trouvé cette maison. En plus, tu as mangé comme un porc tout à l'heure... Si tu continues comme ça tu vas finir gros.

-J'ai aussi eu l'idée!

-Demain ce sera toi qui dormiras dedans puisque tu pleurniche comme un bébé.

Champa jugea que rouspéter ne valait plus la peine. De toute façon, Beerus était déjà allongé dans le lit, gardant collé après lui son sac d'or comme s'il se serait agi d'une séduisante femme. Il ne leurs fallut pas plus de quelques secondes, qu'ils s'endormirent d'un sommeil profond et sans rêve.

*

Champa ne vit pas le temps passer, dormant comme un loir, sans encombre à son sommeil. Son frère lui avait tiré une couverture avant de dormir pour qu'il puisse au moins s'abriller, mais il était tout de même confortable. À vrai dire, il avait souvent dormit dans des endroits bien pire.

-Comment osé vous...

Dans son sommeil, cette voix féminine parut normale et ne le réveilla pas tout de suite. Il n'y fit pas attention.

-Vas voir ailleurs si j'y suis, répondit la voix endormis de Beerus.

-Sortez tout de suite de mon lit sal voyous.

Cette voix... Si froide, emplis d'une profonde cruauté. C'est cette voix qui réveilla Champa comme s'il n'avait jamais dormis. Le garçon sursauta à la vue de celle qui parlait. C'était une vieille femme. Du moins, c'est à ça qu'elle ressemblait. Ses cheveux fins et gris glissaient sur ses épaules dans une horrible cascade, presque dérangeante. Le dos très légèrement vouté, ses longs doigts au bout d'un noir pourrie semblait tourné autour d'une cane en bois. Ce qui le dérangea le plus fut cependant ses yeux. Sans pupille, mais d'un blanc laiteux vitreux, ils parurent le transpercer tel de multiples couteaux tranchant. Champa se dépêcha à regarder ailleurs, pâle. Cette dame le rendait mal.

-Vous ne devez pas savoir à qui vous avez affaire, ajouta Beerus toujours endormis, vous avez devant vous le plus grand guerrier de cette planète, de l'univers.

-C'est vous qui ne savez pas à qui vous avez affaire, répliqua avec mépris l'inconnue.

Ces mots convainquirent enfin Beerus d'ouvrir les yeux. Aussitôt, il sursauta à son tour, serrant par reflexe plus fort son sac d'or contre lui. Pour paraitre plus fort que son frère, il grava du mieux qu'il pouvait un sourire arrogant sur ses lèvres.

-Et à qui ai-je affaire vieille dame?

Champa eu envie de le frapper pour qu'il se la ferme. Ils avaient beau être forts, les meilleurs même, il ne pouvait s'empêcher de trouver que ça ne sentait pas bon. Pas bon du tout même.

La vieille ne se laissa pas intimider par Beerus et se contenta de le fixer d'avantage.

-J'habite ici depuis des années afin que personne ne vienne me déranger et vous, vous débarquez comme ça en mon absence. Vous mangez MA nourriture, salissez MES affaires et dormez dans MON lit. Vous êtes pires que des animaux...

La dame semblait d'avantage se parler à elle-même qu'aux garçons. Ses doigts tournaient autour de sa cane comme si elle réfléchissait. Même Beerus et son arrogance ne trouvait rien à dire, inquiet par la scène qui se déroulait sous ses yeux.

-Pire que des animaux, répéta-elle en chuchotant pour elle, oui, des animaux. De gros chats... Oui...

Un sourire se grava sur ses lèvres, laissant voir son unique dent jaune. Cette expression fit frissonner les garçons qui ne savaient plus quoi faire.

-Je vais vous apprendre à jouer les chats chez moi, dit-elle.

-Quoi?

Ils n'eurent à peine le temps de réagir que la femme levait sa cane vers eux. Il y eu une forte lumière qui les aveugla un court instant, puis plus rien. Quand Beerus retrouva la vue, il manqua de faire un arrêt cardiaque. Là où se trouvaient au pare avant son frère se trouvait maintenant un grand chat mauve humanoïde. Ce dernier le regarda de la même manière, effrayé.

-Champa?

Le chat resta bouche-bée.

-Beerus? Tu... touche ta tête.

Était-ce possible que ce gros félin soit son frère? Qu'est-ce que cette femme lui avait fait? Il ne se fit pas prier pour écouter la recommandation de son frère, puis passa ses mains sur sa tête. Là où aurait dû se trouver ses cheveux frisés ne se trouvait désormais plus rien. Il était devenu chauve! Lui qui aimait tant ses cheveux qui le rendait séduisant, voilà qu'il n'avait plus rien sur la tête, excepté un court duvet très doux.

Paniqué, il continua à tâté sa tête, jusqu'à toucher ce qui devait être ses oreilles, mais beaucoup plus grande et longue qu'au pare avant. Beerus ne prit pas de temps à comprendre qu'il avait subi le même sort que son frère.

Il était devenu un chat.

Cette première partie était dans le passé des dieux de la destruction. J'espère que ça vous à plus! Si vous avez des commentaires, n'hésitez pas. Dans ma prochaine partie, nous revenons dans le présent et mes deux personnages féminins arrive.

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