Le soir du bal
On a emprunté un passage qui relie le monde des humains au monde des démons, le Makai, pour arriver au château qui trône au centre du parc. Le fameux bal n'a lieu que très tard dans la soirée donc nous avons du temps pour nous amuser. Je remarque que les frères Mukamis sont aussi présents, je les salue poliment puis je cherche des yeux un coin sympa à aller voir. Chaque gars part de son côté après avoir convenu qu'on se retrouve dans le hall du château dont j'apprends que celui-ci n'est autre que la propriété privée du père de mes hôtes. Je reste quelques temps à regarder ce somptueux édifice lorsque je sens une main prendre la mienne. Je me retourne aussitôt vers Ayato.
- On y va? Demande-t-il.
J'acquiesce en lui souriant et n'attend pas qu'il réagisse pour l'entrainer à ma suite sans le lâcher. Il m'accompagne sans broncher dans les attractions, passant de la simple ballade en bateau au immenses montagnes russes dont je descends vacillante et la tête tournante. Je reviens à la normale quelques instants plus tard et je propose qu'on aille s'assoir à une terrasse, ce qu'il accepte volontiers. Il me paye une glace malgré que je refuse de nombreuses fois avant de céder donc je fais de même lorsque je le vois baver quand on passe devant une boutique de takoyakis. Je ne vous dit pas le bonheur que j'ai pu lire dans ses yeux quand j'ai sortis mon porte-monnaie et qu'il a compris ce que j'allais faire. A croire qu'il se serait marié avec s'il avait pu.
Finalement, on croise Ruki en compagnie de Subaru et Kou en chemin et je décide de passer la demi heure qui nous reste avec eux sous le regard plus ou moins approbateur de mon nouveau copain.
Une demie heure plus tard
Tout le monde nous attend quand on arrive enfin devant l'immense porte d'entrée du château fort, sauf Shu. Comme c'est bizarre. Je suppose qu'il doit roupiller quelque part. Reiji doit penser la même chose que moi car il décrète qu'on devrait y aller, histoire de ne pas offenser Monsieur L'homme Politique. On entre et je suis immédiatement frappée par la beauté des lieux. Encore plus luxueux que le lycée et le manoir réunis. Le sol est couvert d'un grand tapis rouge de la porte jusqu'aux escaliers aux rambardes dorées tout au fond du hall, le plafond est tellement haut que je ne pourrais pas arriver à le voir surtout que celui ci est criblé de magnifique lustres garnis de bougies et de chainettes en diamant aussi transparent que la glace et leurs reflets tapent les paillettes qui constellent le reste du marbre qui compose le sol. Les murs, quant à eux, sont d'un jaune très pale et d'où des rainures plus foncées s'élèvent du bas vers le haut en ondulant. Un homme en costard et le visage masqué pas un loup noir, orné d'éclats d'argent ,vient aussitôt à notre rencontre et nous fait signe de le suivre. Il est un peu étrange lui. Ruki remarque mon attitude et se penche vers moi.
- C'est normal qu'ils te semblent anormaux, ce sont des familiers, des démons qui peuvent prendre apparence humaine.
Je lui fais signe que j'ai compris puis suit l'homme lorsque qu'il part en direction d'un long couloir à notre gauche, les garçons font de même et on déambule dans une sorte de grand salon, tout aussi superbement meublé que l'entrée. Je constate avec quelques minutes de retard que le proprio nous y attend, assis dans un fauteuil aussi grand qu'un trône royal et entouré d'une bonne quinzaine de garde du corps, qui ont, selon moi, les yeux un peu trop rouges. Je me présente quand il daigne se lever et venir me saluer en personne. Je fais la maligne mais j'avoue qu'il m'impressionne quand même un peu. Il a de longs cheveux blancs ondulés et des yeux super beaux, maintenant je comprends d'où vient le charme de ces mecs. Il remercie son familier puis nous prend en charge. On le suit docilement après qu'il nous ait expliqué le déroulement des festivités. J'entre donc dans les vestiaires pour femmes.
Une jeune femme aux cornes ressemblant vraisemblablement à celles d'un bélier, s'approche de moi avec un sourire rassurant, elle est vêtue d'une robe noire assez longue et bouffante et porte un tablier blanc par dessus. Je me demande encore, entre qu'elle ait littéralement des pattes de chèvres à la place des jambes ou qu'elle porte de grosses chaines aux poignets, ce qui est le plus bizarre.
- Par ici, je vous prie, Mademoiselle.
Elle me dirige vers une salle et je ne peux m'empêcher d'ouvrir la bouche en grand en voyant la robe sublime qui m'attend au centre.
- Monsieur Ayato l'a achetée rien que pour vous. Est-elle à votre goût?
Je hoche la tête vivement, des étoiles dans les yeux. La servante m'aide ensuite à l'enfiler et je ne m'étonne même pas quand elle claque de doigts pour faire apparaître une série de miroirs géants. J'ai du mal à me reconnaître la. C'est une robe dont la bretelle droite et ornée d'un papillon noir, fait de rubans de soies, la jupe de celle ci s'évase au bas et est aussi douce que du coton, de la dentelle blanche zigzague en travers du buste, contrastant avec le noir d'encre de la robe et pour finir une infinités de fin rubans virevoltent dans tout les sens.
Je me remet petit à petit de mes émotions en sortant enfin du vestiaire, excitée comme une puce. Je rejoins les garçons, qui me sourient et me complimentent. Comme je me doutais, la personne la plus précieuse à mes yeux n'est pas encore là.
- Etes vous prête à voir votre amant Mademoiselle? Me demande la jeune fille qui m'accompagne toujours.
- Oh que oui! Dis-je d'un ton enjoué.
Que la fête commence !
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Bon, désolé pour ce chapitre un peu écrit à la va vite mais c'est un peu difficile de se concentre quand la télé est allumée juste à côté >< J'espère que ça vous plait toujours autant et normalement, les chapitres vont s'espacer ( j'en suis désolé><) car je reprends les cours et j'ai beaucoup de révisions à faire pour le bac. Ne vous inquiétez pas je posterais la suite le plus vite possible^^ A plus
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