11/6/18

Nous étions étincelles, deux unités perdues
Qui s'aimaient dans le ciel d'un été de sept jours
Quelques danses timides, quelques sourires émus
Addition de données, ou, du moins, leur contour

Et puis l'histoire, lentement, a continué
Des flèches de feu semblant créer l'ombre du vent
Nous, amants séparés, distance trop prononcée
Alors elles s'éteignaient, égarées hors du temps

Te prendre la main puis ce malheureux train
Comme il a pu, un jour, compenser ton absence
Si seulement j'étais heureuse et sans chemin
Ô Dieu ! Apprends moi à aimer dans la souffrance

Muette, je te disais : "Embrasses - moi de ton ombre"
Mais tes lèvres sur les miennrs ne répondaient pas
Ce fut tes gestes, cachés dans la pénombre
Qui tuèrent à jamais l'innocence de ma voix

Mais tes promesses n'étaient que statistiques
Les mêmes qui s'effaçent lorsque l'enquête est close
Car quand mon coeur brisé reçut le coup critique
Tu venais, à mon âme, d'offrir une overdose

À créer l'élégance à partir du hasard
Je perdis souhait de vibre et regards acolytes
La souffrance se termina en doux cauchemar
Les papillons ne commençent à danser que lorsque leur ronde s'effrite.

JehanneTheELSS