17. Logan
*****
Logan
Quand je la vois, je lui fais mon plus beau sourire. Lisa est tellement belle. J'ai appelé Lolita pour qu'elle m'aide à lui préparer une surprise. Ce que j'apprécie chez la grand-mère de Lisa, c'est sa façon de vouloir tout faire pour rendre heureuse sa petite fille.
– Mlle McAllen. Je lui tends mon bras.
– Amusez-vous bien. Dit Lolita.
Arthur démarre à peine qu'elle dépose un bisou sur ma joue. Nous discutons tout le long du trajet à propos de la réunion. Une fois à destination, nous descendons de la voiture.
– Tu as oublié quelque chose ?
– Viens avec moi.
Je lui prends la main et nous rentrons à l'intérieur. Elle s'attendait sûrement à ce que ce soit un restaurant, mais non. Nous sommes à l'entreprise et l'ascenseur monte au dernier étage. Quand les portes s'ouvrent, je l'invite à me suivre. Nous allons en direction du toit. J'ai mené mon enquête et Lisa n'est jamais venue ici. La surprise se lit sur son visage et elle est à la fois très heureuse. Une table est rangée et il y a des lumières.
– Ouah ! C'est sublime.
— Viens, assieds-toi.
Dès l'instant que j'ai choisi d'accepter mes sentiments pour elle, je me suis engagé à faire d'elle la femme la plus heureuse. Je veux lui consacrer chaque minute de mon temps. Arthur est notre serveur pour la soirée et il fait très bien son boulot. Lisa et moi dînons tranquillement dans la joie. Nous parlons de notre jour, de nous.
Après le dîner, nous nous installons à mon bureau sur le canapé. Nous avons emporté la bouteille de Champagne avec nous.
- Tu es si beau... Ton visage, tes yeux, ta bouche... Logan
– Chut !
Je n'attends pas plus pour me jeter sur ses lèvres. Je ne l'ai pas embrassé de toute la journée et j'en mourrais d'envie. Nos langues se mélangent, nous nous embrassons en nous touchant. Elle me fait tant envie.
— T'es sûre ?
— Hum... On peut vraiment le faire ici ?
— T'en as pas envie ? [...] Ne t'inquiète pas, il n'y a plus personne à cette heure. Dis-je en parsemant son corps de baiser.
– Arthur ?
– Il ne nous dérangera pas, ma belle.
Je ne compte plus le nombre de fois que j'ai rêvé de ce moment. Faire l'amour à ma Lisa dans ce bureau, dans ce canapé. À chaque fois qu'elle vient me voir, je fais tout pour me retenir, mais ce soir, je veux qu'on se donne du plaisir.
Lisa est moins timide qu'il y a une minute. Quand je lui enlève sa robe, elle se trouve uniquement avec sa petite culotte. Mon Dieu ! Son corps ferait tomber n'importe quel homme. Je vagabonde ma main droite sur son sein, son ventre, son dos pendant que nous nous embrassons à en perdre l'haleine. Sur le point de défaire ma ceinture, elle m'arrête.
– Laisse-moi faire.
Dans mes yeux, pareil que dans mon cœur, brûle un fou désir. Nous avons le temps, alors nous apprécions chaque caresse, chaque baiser dans le but d'assouvir ce désir fragile. Au moment où je m'introduis en elle, je me sens transcendé dans un autre monde. Celui où nous ne sommes rien que tous les deux, là où je prends bien soin de ma princesse...
Je suis allongée dans le canapé, avec le corps nu de ma Lisa sur le mien, je lui caresse le dos. Ce qui me rend encore plus heureux de vivre ce moment, c'est le fait de voir qu'elle est très heureuse.
– Tu es délicieuse, ma chérie. Je suis l'homme le plus heureux depuis que tu as accepté de sortir avec moi.
— C'est moi qui suis heureuse, Logan. Je sais que je suis un peu difficile et parfois même invivable, mais tu es toujours là quand j'ai besoin de toi.
– Je t'aime, ma belle. Dis-je après l'avoir embrassé.
— Je t'aime, Mon Logan. Dit-elle en se serrant contre moi.
Nous restons nus l'un contre l'autre plusieurs minutes à discuter en rigolant. Lisa rougist à chaque fois que je fais allusion à son corps nu...
Je la ramène aux environs de minuit, et son sourire ne quitte pas son joli visage. Elle me rend tellement heureux, cette femme. Je n'aurais jamais pensé sortir un jour avec une femme aussi jeune, mais Lisa n'a rien fait et pourtant elle a conquis mon cœur...
Je me fais réveiller par une jolie petite princesse qui saute sur mon lit. Je lui tire son petit pied et elle tombe sur moi en rigolant à cause de mes chatouilles.
- Papa... S'il te plaît, arrête... Papa
– Tu veux que j'arrête ?
- Papa... Tu auras tout plein de bisous, c'est promis.
J'arrête de chatouiller ma fille, puis elle se met à me faire des bisous. Puis la porte s'ouvre sur ma sœur.
– Tata, tu viens ?
— Non, merci, je n'ai plus sommeil, plus sommeil.
Elle ferme la porte, mais reste à quelques mètres du lit.
– C'est l'heure du petit-déjeuner... Le petit-déjeuner
— Ah oui, le petit-déjeuner. Donnez-moi quelques minutes, mes chères.
– Tata Gaby, allons-y. Papa nous rejoindra après.
Gaby accepte de suivre ma fille et moi, je me dirige vers ma salle de bain.
Une fois prêt, je les rejoins pour le petit-déjeuner.
— Tu es très beau. Lolos... Très beau,
— Merci ma Gaby.
— Et moi, alors ? demande Tristan.
– Pouvons-nous manger maintenant ? Parce que le petit-déjeuner, c'est très important... Très important
— Est-ce que tu m'en veux, ma Gaby ? Insiste notre frère.
— Tu devais m'emmener acheter de nouveaux pinceaux hier et tu ne l'as pas fait... Tu ne l'as pas fait.
— Excuse-moi, ma Gaby, j'ai été submergé par une tonne de boulot, ça m'est complètement sorti de la tête. Je t'y emmènerai cet après-midi, c'est promis, sœurette.
— Emy peut nous accompagner également ?
— Si tu veux, Sœurette.
Emy sourit avant de prendre son assiette. Comme tous les matins, je prends mon café pendant que les filles mangent leur petit-déjeuner ainsi que mon frère.
— Alors, Lolo, comment a été ta soirée ?
— Ça ne te regarde pas, mais tout s'est bien passé, Tris.
— Lolo, ton visage est tout rouge... Tout rouge. Tu dois voir le docteur.
– Ne t'inquiète pas, Gaby. Notre frère n'est pas malade, au contraire.
Je regarde la place en face de moi et je rêve de voir ma Lisa assise sur cette chaise, enfin, nous serons une famille complète.
– Vous voyez les filles ? Je vous l'ai dit.
- Papa... Papa
— Oui, ma chérie.
– Tu vas bien ?
– Bien sûr, ma princesse.
Je souris à ma fille et à ma sœur pour qu'elles soient plus rassurées. Après notre petit-déjeuner, mon frère et moi passons un moment à discuter sur la terrasse. On a l'habitude de tout se dire. Tris et moi, je me fais peut-être des idées, mais j'ai l'impression qu'il me cache quelque chose. J'espère juste que ce n'est rien de grave. Je vais attendre qu'il vienne m'en parler.
- Monsieur...
– Bonjour à tous.
Arthur me lance un regard désolé. Je lui fais signe qu'il peut partir.
— Clara
– Je sais, j'aurais dû te prévenir.
– Ce n'est pas grave... Tu dois être Emy.
Ma fille et ma sœur se tiennent à côté de Tristan.
– Emory, je m'appelle Emory. Et vous, qui êtes-vous ?
– Je m'appelle Clara Philinsca, et je suis une amie de ton papa.
– Je ne t'ai jamais vue avant.
— Ah ça, c'est parce que je vivais à l'étranger.
- D'accord... Papa, est-ce que tu pourras m'emmener chez Lisa ? Je dois voir Lolita.
— Bien sûr, ma chérie,
– Je vais me préparer. Tu viens, Gaby ?
Je regarde ma fille partir en compagnie de ma sœur. Mon regard croise celui de mon frère et comme moi, la surprise se lit sur son visage en observant Clara.
- Clara Philinsca...
– Tristan. Tu es devenu un homme, dit-donc.
– Évidemment, ça remonte à longtemps. Qu'est-ce que tu fais là ? D'après les médias, tu vivais en Italie, non ?
– Oui, je suis rentré, car j'ai des affaires à régler ici.
- Hum. J'y vais, on se voit plus tard, Logan.
Mon frère me lance un dernier regard avant de partir.
– Ta fille est très jolie... Elle te ressemble de plus en plus... LOGAN
– Tu as deux minutes pour dégager.
— Je ne vais aller nulle part.
— Qu'est-ce que tu viens faire ici, Clara ?
– Je voulais te voir. Je sais que tu es un homme très occupé, mais je me disais que l'on pourrait...
— Je n'ai pas le temps pour tes enfantillages, Clara.
– Écoute, Logan, je suis désolée...
– Ne te fatigue pas.
— Je suis descendue chez mon père, j'espère que tu m'accorderas un peu de ton temps. Je te laisse.
Ma fille revient au même moment. Emy est si enthousiaste de voir Lolita. Aujourd'hui, elle va essayer sa robe. La voiture s'arrête à peine qu'elle attrape son sac à dos. Elle me fait rire, cette petite. Par contre, Gaby a préféré rester à la maison avec Cindy. Elle passera sûrement la journée à peindre ou à regarder ses cartoons préférés.
Lisa nous ouvre la porte, elle prend Emy dans ses bras. Après leur câlin, ma fille se dirige vers l'atelier de Lolita. Ma petite amie a l'air gênée tout à coup. Tout comme moi, elle doit certainement penser à hier soir. Je la prends par la taille pour la ramener à moi, puis je l'embrasse.
- Mon chéri... Je ne respire plus là.
— Je t'accorde trente secondes, alors... 29, 28, 27, 26...
Je l'embrasse à nouveau avec plus de tendresse que la précédente.
— Dis-donc, monsieur O'Neil, vous êtes très décontracté aujourd'hui.
— Voyez-vous, Mlle McAllen, aujourd'hui, je ne vais pas au bureau. Oui, j'ai pris ma journée et j'espère que ma petite amie acceptera de m'accorder un peu de son temps, étant donné qu'elle ne travaille pas non plus aujourd'hui.
- Hum... Pauvre Tristan, il va devoir se coltiner tout le travail.
– Ça ne lui fera pas de mal.
– Si tu le dis.
– Alors ?
– Je crois qu'on peut s'arranger.
— N'est-elle pas merveilleuse, ma chérie ?
— Évidemment qu'elle l'est.
Elle sourit, puis me vole un baiser avant de me demander de l'attendre. Je passe dire bonjour à Lolita et je trouve ma fille en pleine discussion avec elle. Emy lui pose un tas de questions sur les tissus, la machine à coudre. Elle qui est si renfermée avec des étrangers, elle s'est vite accrochée à Lolita et à Lisa. Cela ne peut que me rendre encore plus heureux.
— Regarde, Papa. Je suis jolie, hein ?
— Tu es très belle princesse.
Emy se met à tourner sur elle-même en souriant. J'étais jeune et je n'ai pas réfléchi, mais jamais je n'ai considéré ma fille comme étant une erreur. Dès que je l'ai prise dans mes bras la toute première fois, j'ai su qu'elle serait ma plus grande joie.
– À quoi tu penses ?
— À Emy, elle t'aime beaucoup.
– Moi aussi, je l'aime beaucoup. Qui ne pourrait pas l'aimer cette petite princesse ?
C'est notre journée, je lui en parlerai plus tard ou demain, mais je ne veux penser à rien d'autre qu'à nous deux. Emy est ravie de passer la journée avec Lolita. Elle lui a même proposé de l'aider dans son atelier.
Je demande donc à Lisa de faire une liste de ce qu'elle aimerait que l'on fasse pour la journée. Je veux la voir sourire durant toute la journée...
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