CHAPITRE XXV
Qu'est-ce que j'en ai à foutre de la mort de l'archiduc ?! Je ne sais pas comment Cinq peut déjà avoir fini son repas alors que ma fourchette n'arrête pas de se promener dans mon assiette depuis une bonne demi-heure. Je ne peux rien avaler. Je n'arrête pas de penser à ces enfants de ce matin. A K, qui se retrouve coincé ici parce qu'il n'a nulle part d'autre où aller. A Grace, à ma famille, au reste du monde que je ne peux pas laisser tomber. Et puis me retrouver face à cette psychopathe de Directrice ne m'aide pas vraiment à avoir l'appétit !
- Vous voulez un dessert ?
Je préfère un bon vieux digestif.
- Je suis tombé sur un gâteau périmé dans l'apocalypse, répond Cinq qui m'a l'air bien trop coopératif avec elle depuis notre arrivée ici. Depuis je ne suis plus trop dessert.
J'imagine oui. Déjà qu'au bout de dix ans, la nourriture qu'on pouvait trouver était parfaitement immangeable, je n'imagine même pas au bout de trente ans.
- Oh allez. Faites-moi plaisir.
Et encore une fois, Cinq obéit comme un parfait petit larbin en attrapant un bonbon dans le bol devant lui. Je le connais assez...pour savoir que tout ça cache un plan. Et généralement ses plans laissent à désirer, mais comme on vient à peine de se réconcilier, je vais plutôt lui faire confiance sur ce coup-là.
- Et vous Huit ? Vous ne voulez pas en prendre quelques-uns pour votre fille ?
Grace. Je n'aime vraiment pas qu'elle parle d'elle. J'ai l'impression qu'à chaque fois qu'elle le fait, c'est uniquement pour me rappeler que sans elle, je ne serais pas la mère de mon enfant aujourd'hui. Et je déteste ça ! Je déteste devoir me sentir redevable de quoique ce soit envers elle ou La Commission !
- Elle est un peu trop agitée ces temps-ci. Je pense que lui donner encore plus de sucre serait une grossière erreur.
Je vois bien qu'elle n'aime pas que je sois si réticente avec elle. Que je ne fasse pas tout ce qu'elle me dit. Mais je m'en fiche, je ne suis pas là pour être amie avec elle. Et heureusement ! Alors elle se tourne de nouveau vers Cinq qui est déjà en train de goûter la friandise. Une part de moi s'atteint à le voir tomber sur le sol à tout moment à cause d'un poison ou de je ne sais quoi que La Directrice aurait mis dans ces trucs. Mais rien d'alarmant ne se produit.
- A quoi vous fait penser ce goût ? l'interroge la curieuse en fumant tranquillement sa cigarette.
- Les années 50 ?
Une époque qui avait son charme, mais aussi...ses inconvénients. Pas ma favorite, mais je suppose qu'elle est dans mon top 10.
- Oui précisément. Notre incroyable division de métaphysique a trouvé un moyen de parfaitement condenser une décennie tout entière dans une simple sucrerie. Elle a été confectionnée sur le modèle du Fudge Mutt, le bonbon préféré des américains en 1955.
- Remarquable.
Ouais. C'est remarquable de voir qu'une division de métaphysique qui a accès à toutes les données de l'espace-temps, pouvant répondre à toutes les questions de l'univers...fabrique des bonbons.
- Vous serez heureux d'apprendre, que c'est aussi cette division qui fabrique vos nouveaux corps. Ce qui me fait penser que j'ai quelque chose pour vous.
Fière d'elle, elle appuie sur un bouton pour parler dedans.
- Carla ?
- Oui ?
- Apportez les boîtes s'il vous plaît.
- Tout de suite !
Quoi encore ? Carla entre dans le bureau en me dévisageant bizarrement. Comme si elle ne savait pas comment agir en ma présence. C'est ce que j'inspire aux gens ici ? Et pourquoi pas Cinq ? Lui aussi il a fait pas mal de...choses intéressantes. De ce que j'ai pu comprendre. K semblait déçu de devoir faire les éloges de son « rivale », mais il admire énormément le travail que Cinq a accompli. Et venant de K, ce n'est pas rien. Généralement il préfère que les gens le complimentent lui, pas le contraire. Quoi qu'il en soit, Carla dépose rapidement les boîtes sur le bureau, avant de nous quitter. Et La Directrice ne tarde pas à nous rejoindre de notre côté pour nous observer.
- Qui se lance en premier ?
Bien évidemment, Cinq s'approche aussitôt de sa boîte pour l'ouvrir. Découvrant ainsi un costume très chic et sûrement hors de prix. Fait sur mesure, pour son nouveau corps. C'est...ridicule.
- C'est le costume qui fait l'homme Cinq. Vous devez être pressé de pouvoir enfin le porter. Ce ne sera plus long je vous l'assure, ils fignolent les derniers détails de votre corps à cet instant précis.
- Merci. C'est très gentil de votre part.
C'est dingue comme il semble...sincère. En apparence. Il referme la boîte, et lorsqu'ils se tournent tous les deux vers moi, je comprends que c'est à mon tour de me lancer. Je me retiens de pousser un long soupire d'ennui, en me tournant vers l'objet. Après avoir hésité une fraction de seconde, je soulève moi aussi le couvercle, sentant mon cœur s'arrêter quand je découvre de la soie, d'un blanc immaculé. Un costume, presque semblable à celui de Cinq. Dont la couleur me provoque un haut le cœur. La Directrice vient se mettre à côté de moi pour observer le vêtement par-dessus mon épaule.
- Je me suis dit que vous aimeriez retrouver votre ancienne tenue de travail. Même si vous ne retournez pas sur le champ de bataille, je suis certaine que...ça vous rappellera le bon vieux temps.
J'ai l'impression d'entendre les centaines de hurlements que j'avais mis des années à faire taire dans mon esprit. J'ai l'impression...qu'ils reviennent tous me hanter, à travers, ce simple costume. Je sens ma gorge se serrer comme si on venait d'y enfoncer du fil barbelé. Cette personne que j'ai été...que je ne veux jamais redevenir...
Je referme aussitôt la boîte en faisant un pas en arrière.
- Un problème Huit ? reprend La Directrice en souriant. Le costume ne vous plaît pas.
- Non je...
Evidemment que je le déteste ! Evidemment que je voudrais déjà le jeter dans un feu gigantesque avant même de l'avoir porté ! Evidemment que je voudrais que ce feu soit celui que j'aurais déjà mis à cet endroit si je ne craignais pas les répercussions que ça aurait sur mes proches. Je voudrais juste...je voudrais...
- J'ai besoin de prendre un peu l'air. De digérer...
Je jette un coup d'œil à mon assiette encore pleine.
- Mon repas.
Et sans attendre une seconde de plus, je quitte le bureau. Je marche pendant un moment, à travers les couloirs, montant des escaliers. Je marche, jusqu'à m'arrêter sur le toit du bâtiment. Où je venais parfois pour me changer les idées. Principalement parce que l'endroit est presque toujours désert. Presque. Je ne tarde pas à voir quelqu'un penché sur la balustrade. Je retrouve un peu le sourire en allant le rejoindre pour me mettre à côté de lui et observer les allers-retours de personnes pressées en bas. De drôles de personnages, aux vêtements, et coiffures presque identiques. Il n'y a que La Directrice qui fait tâche ici, avec son style vestimentaire...particulier.
- Tu viens toujours ici alors ?
- Seulement quand je pense trop à toi.
Je souris en donnant un coup de coude à K, qui rit comme à chaque fois de sa bêtise. Et qui retrouve pourtant rapidement son sérieux, quand il voit l'air triste qui apparaît sur mon visage durant une fraction de seconde. Il semble inquiet.
- Qu'est-ce qui ne va pas ? Tu t'es encore disputée avec Numéro Cinq ?
- T'es pas obligé de l'appeler comme ça tu sais ? Tu peux...l'appeler juste Cinq. T'es là depuis bien plus longtemps que lui.
- Mais il est plus vieux que moi. Et il a fait des trucs de dingue le peu de temps qu'il est resté ! Comme toi.
Ouais justement...en parlant de mes trucs de dingue...
Je m'installe par terre, contre le garde-corps en ramenant mes jambes contre moi.
- T'as pas l'impression qu'on donne le mauvais exemple à ces enfants ?
- On leur apprend à se battre.
- Non K. On leur apprend à tuer. A devenir des pions. A...devenir des monstres.
Il se tait pendant un instant, et au moment où il allait reprendre la parole, Cinq apparaît devant nous. Son regard se pose tour à tour sur K et moi, et je parviens à voir une pointe d'agacement y apparaître avant de se volatiliser pour laisser de nouveau place à cet air neutre qui donne à son propriétaire un tel pouvoir sur les autres. Il se tourne vers moi.
- Tu te sens bien ?
Je lui souris du mieux que je peux pour le rassurer.
- Oui t'en fais pas. Ça va aller.
Un silence se réinstalle alors, jusqu'à ce que K se décide à s'avancer vers Cinq pour lui tendre sa main.
- On n'a pas été présentés. Je m'appelle Killian. Mais mes amis m'appellent K. Enfin...Huit est la seule à m'appeler comme ça. Mais si vous voulez...
- La pause déjeuner est bientôt terminée, le coupe rapidement Cinq avec nonchalance. Vous devriez retourner à votre poste.
Quel crétin. Je regarde K « ranger » sa main avec déception, m'adresser un dernier signe de tête, et partir vers la porte. Une fois seule, je me contente de poser sur Cinq, le même regard que je réserve habituellement à Grace quand elle a fait une bêtise.
- Cinq...
- Quoi ? Au moins grâce à moi il n'arrivera pas en retard.
Bien sûr. Je retrouve le sourire en levant les yeux au ciel.
- Je ne sais pas si je devrais te dire que la jalousie est un très vilain défaut, ou si je devrais te laisser faire parce que je trouve ça adorable.
- Je ne suis jaloux de personne. Et surtout pas de ce gamin.
Et sans attendre une seconde de plus il se téléporte pour venir s'asseoir à côté de moi contre le garde-corps, retrouvant une nouvelle fois son sérieux.
- Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ?
- Je...
A quoi bon le garder pour moi plus longtemps ?
- Cinq je ne t'ai pas caché la vérité parce que j'avais peur que tu me juges pour ce que j'ai dû faire. J'avais peur que tu me rejettes parce que...toutes ces horreurs, ces massacres, ces...bains de sang...j'ai adoré ça.
Je ne l'avais encore jamais dit. C'est une part de moi que j'ai toujours préféré enfouir au plus profond de mon être, qui me terrifiait trop pour que je lui donne la capacité de retrouver un tout petit peu de pouvoir sur moi.
- J'adorais tuer. Et ce costume que m'a offert La Directrice, c'est une réplique parfaite de celui que je portais toujours. J'ai choisi le blanc pour que mon adversaire me voit saigner. Pour qu'il me croit blessée au point de me croire vaincue. Si tu savais à quel je trouvais jouissif, au moment où je lui retirais la vie, de voir ce regard qu'il me lançait à chaque fois. Celui où il regrettait de m'avoir sous-estimée. Celui qui prouvait ma puissance. Ma supériorité. Plus je saignais, plus ils regagnaient confiance, plus la victoire était satisfaisante.
Je baisse la tête, envahie de honte, de déception, de remords. Je me déteste tellement. Je déteste celle que j'étais.
- Tu étais en colère contre le vieux Huit...
- Non.
Je voudrais pouvoir reprocher toutes mes actions à mon père, mais ça je ne le peux pas. C'est sa faute si je me suis retrouvée ici, c'est la mienne, si j'y ai pris goût.
- Au bout du compte, je n'étais même plus en colère contre lui. Je ne pensais même plus à Grace. Elle ne me manquait plus. J'avais l'impression d'avoir enfin trouvé ce pourquoi j'étais faite. Je ne voulais plus rentrer, je ne voulais plus partir d'ici. Le succès a dû me monter à la tête, je sais pas...je me dis que...
Je pousse un long soupire en tirant sur mes cheveux pour essayer de ne plus penser à tout ça. Je me sens stupide. Trop stupide.
- Et puis un jour, pendant une mission...
Je sens les larmes me monter aux yeux. Je ne veux pas repenser à ce jour. Je pensais l'avoir à tout jamais enfoui dans ma mémoire. Mais jamais je ne serai libérée de ça.
- J'ai dû...j'ai accidentellement...j'ai tué une femme enceinte.
Je pleure. Ça y est. Je devais me douter qu'au moment où je prononcerais ces mots, je craquerais, réalisant à nouveau quel monstre j'ai été. Quel monstre je peux être.
- C'était une mission des plus basiques. Pourtant ce jour-là, je n'étais pas couverte de mon propre sang quand je suis rentrée. Une simple balle qui ricoche, un simple moment d'inattention et...
Je me déteste. Je me déteste tellement !
- Elle s'appelait Cassandra, elle avait tout juste 28 ans, et c'était son septième mois. Elle...elle avait toute une vie devant elle avec cet enfant. A chaque fois que je regarde Grace, je me dis que j'ai aucun droit d'être sa mère après tout ce que j'ai fait. Je suis égoïste de croire que je peux être pardonnée.
- Pourtant tu peux.
Je me tourne vers lui, surprise. Ne comprenant pas vraiment où il veut en venir. Comment il peut être si sûr de lui ?
- Grace est formidable. Elle est maligne, talentueuse, et attentionnée. Et c'est uniquement parce qu'elle te voit faire tous les jours, elle voit la personne incroyable que tu es. Huit tu as passé ces dernières années à penser à cette famille de cinglés, avant de penser à toi...
- Non arrête. Tu...
Je peux pas le laisser continuer comme ça. Je suis égoïste. Et j'ai décidé d'être honnête, alors je dois l'être à 100%. Je sèche mes larmes en me tournant vers lui.
- Il faut que je te parle de mon dernier jour ici.
SIX ANS AUPARAVANT
- Eh bien...toutes mes félicitations Huit. Vous êtes arrivée au bout de votre contrat.
J'arrive pas à y croire. J'ai attendu ce moment pendant si longtemps. Cinq longues années. La Directrice m'applaudit un instant de l'autre côté de son bureau, avant de se lever pour aller se poster devant sa fenêtre.
- Je tiens cependant à vous dire qu'un talent comme le vôtre, ne devrait pas être gâché. Notre porte vous sera toujours ouverte, si toutefois vous décidiez de rester ou de...
- Non merci. Maintenant donnez-moi ce que je veux.
Je me lève à mon tour pour aller me mettre en face d'elle, les bras croisés, le regard dur et inflexible. Je ne tomberai pas dans son piège une seconde fois.
- Où est-elle ?
Un sourire apparaît sur les lèvres de la garce qui me contourne simplement et retourne s'asseoir à son siège avec...satisfaction ?
- Êtes-vous sûre de ne pas vouloir autre chose ?
- Je veux ma fille.
- Et quand est-il de...votre cher Numéro Cinq ?
Cinq ? Comment ça ?
- Nous pouvons vous ramener à ses côtés. Ou encore mieux, nous pouvons...le ramener aux vôtres.
Pendant tout ce temps, j'ai dû résister à l'envie d'utiliser une de ces foutues valises pour le retrouver. Je savais qu'en le faisant, je romprais mon contrat. Et que je n'aurais aucune chance de retrouver Grace. Et maintenant ils me proposent de...
- Ou alors...nous pouvons empêcher cette horrible apocalypse de se produire.
- Quoi ?
L'apocalypse ? Ils pourraient...éviter tous ces morts ? Ils pourraient...
- Je suis assez curieuse de savoir sur qui votre choix se portera. L'amour de votre vie, votre nouveau né...ou l'espèce humaine tout entière ?
Non c'est injuste. Elle ne peut pas faire ça.
- Vous disiez que c'était inévitable ! Que la fin du monde...
Un rire horrible s'échappe de ses lèvres en entendant ma voix trembler.
- C'est le cas. Ne m'en voulez pas d'essayer de vous taquiner un peu tant que vous êtes encore parmi nous. En revanche, je suis très sérieuse au sujet de Cinq. Nous pouvons le tirer de la prison dans laquelle il est retenu. Et nous pouvons faire la même chose pour la petite Grace. C'est à vous de voir.
C'est cruel. C'est tellement cruel et en même temps...ce n'est pas du tout étonnant venant d'elle. Venant de La Commission.
- Et si je décidais de ne pas choisir ? Si je...si je restais encore cinq années de plus ?
- Malheureusement c'est une proposition qui arrivera à expiration dans...très exactement neuf secondes.
Elle jette un coup d'œil à sa montre en souriant toujours.
- Huit...sept...
Quoi ?!
- Non ! Non vous...
- Six...
C'est pas possible ! C'est un cauchemar !
- Je vous en prie il doit y avoir une solution pour...
- Trois...deux...
- D'accord !
Je sens mon cœur s'arrêter de battre un instant quand le décompte s'arrête. Quand je réalise que ma décision est prise. Que j'ai fait ce choix impossible. Et je retourne m'asseoir en face d'elle, remplie de haine, de dégoût, et d'envies meurtrières. Mais je me suis promis d'arrêter de tuer uniquement par pulsion. Pour Grace.
Merde...
Je baisse la tête en retenant mes larmes de couler.
Pardonne-moi Cinq.
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Bon je sais que je m'excuse beaucoup depuis quelques chapitres pour le retard que je prends sur cette histoire. Donc je me suis dit que cette fois au lieu de vous dire pour la cinquantième fois que je suis désolée (même si je le suis puisque certains ont pu penser que j'avais abandonné cette histoire) je vais vous expliquer pourquoi.
J'ai presque totalement arrêté d'écrire il y a un peu plus d'un mois. Ce qui correspond au moment où j'ai..commencé à travailler ! Je suis actuellement assistante de direction dans une agence publicitaire. Je suis également la seule responsable RH, comptabilité (pourtant je suis le cliché parfait de la romancière qui préfère les lettres aux chiffres), gestion, et administration.
C'est énorme pour un premier travail, sans expérience, ni formation, et j'ai par moment fait quelques crises de nerfs en pensant ne jamais y arriver. Je travaille également sur mon ordinateur personnel au bureau, ce qui fait que quand je rentrais le soir, ou quand arrivait le week-end, non seulement j'étais épuisée, mais en plus je n'avais plus du tout envie de toucher à mon ordinateur pour écrire, par peur de voir s'ouvrir les multiples logiciels que je dois utiliser toute la journée.
BREF tout ça pour dire que ma vie professionnelle n'est pas réellement compatible avec ma vie sur Wattpad.
Mais je n'abandonne pour autant ni l'une ni l'autre. Je continue de penser à vous et j'essaie tous les jours de trouver le courage et la motivation d'écrire. Si un jour je décidais que c'était trop pour moi, je vous promets de vous prévenir. Je ne veux pas que vous restiez comme ça dans l'attente à vous demander s'il y aura une suite ou non. Tant que je ne poste pas d'annonce, dites-vous que la suite arrive mais que j'ai juste besoin de m'organiser un peu.
Et puis je DÉTESTE abandonner une histoire. En 5 ans ce n'est arrivé qu'une fois et je le regrette énormément.
Voilà voilà, je ne cherche pas à justifier mon retard, je veux simplement que vous compreniez qu'à partir de maintenant je ne pourrais plus vous donner 100% de mon temps comme avant quand je postais quasi tous les jours. Je vais au moins faire en sorte de poster une fois par semaine ou dès que je le pourrai, maintenant que mon rythme de travail s'est un peu amélioré.
En tout cas merci d'être restés, j'espère que ce chapitre vous aura plu malgré l'attente et que la suite vous plaira autant !!!
Je vous aime fort, merci pour les 5K ❤️
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