CHAPITRE XX

NDA : PREMIER MÉDIA QUE JE METS DANS CETTE HISTOIRE ! JE VOUS PRÉVIENS DANS LE CHAPITRE AU MOMENT OÙ VOUS POURREZ LE METTRE EN ROUTE SI VOUS LE SOUHAITEZ ! BONNE LECTURE À TOUS !!!

J'avance dans le couloir, quand je vois Pogo un peu plus loin, en train de bidouiller le bras de maman. Qu'est-ce qu'il fait ?

- Pogo ?

Il pose son regard sur moi, en m'adressant un sourire plus que naturel.

- Mademoiselle Huit. Comment allez-vous ?
- Qu'est-ce que tu fais ? Tu peux la réparer ?
- Je peux essayer. J'ai assisté votre père dans nombres de ses travaux vous savez ?

Je m'approche un peu plus pour observer le visage sans vie de celle qui m'a élevée, avec tristesse. J'aimerais tellement qu'il puisse la ramener. Après tout, c'est vrai qu'il en est capable.

- Tu as besoin d'aide ?
- Oh ne vous en faîtes pas mademoiselle. Je vous tiendrai au courant des possibles évolutions.
- Oui merci.

J'espère vraiment la revoir avant...la fin du monde. La sonnerie du téléphone au rez-de-chaussée nous interrompt. D'habitude c'est Pogo qui répond, mais comme il est un peu occupé actuellement, je décide de prendre sa place. Je descends rapidement, pour poser l'appareil contre mon oreille précipitamment. Je n'oublie pas que j'ai encore à faire.

- Allo ?
- Maman ?

Quoi ?

- Grace ? Tu devrais être à l'école. Comment tu...
- J'étais à l'école. Mais monsieur A m'a dit de t'appeler parce que t'étais triste. Alors j'ai fait semblant d'être malade pour rentrer avec Molly.

Monsieur A. C'est comme ça qu'elle appelle l'air. Tout comme moi, elle sait communiquer avec lui. Elle sait l'écouter, et aussi se faire comprendre. Elle sait s'en servir. Mais j'arrive pas à croire qu'il ait mêlé une gosse de 6 ans à toute cette histoire...

- Non je vais bien mon ange. T'en fais pas.

Cinq a raison. Je passe mon temps à mentir à tout le monde. Mais...est-ce que c'est vraiment pour son bien que je mens à Grace ? Notre père n'a jamais cherché à nous épargner. Il était toujours très honnête avec nous, quitte à nous blesser. Je cherche peut-être inconsciemment à lui éviter la même enfance que moi, mais ce n'est pas une enfant comme les autres. Elle doit savoir ce que notre monde représente.

- En fait, oncle Diego et oncle Klaus sont fâchés contre moi. Et je sais pas comment me faire pardonner.
- Tu peux...leur écrire une chanson !

Je me mets à rire, en sentant deux larmes se mettre à rouler sur mes joues tandis que je me laisse glisser le long du mur pour m'asseoir par terre. Ramenant mes jambes jusqu'à moi pour les serrer avec tristesse.

- Je crois pas que ça marcherait Grace. A cause de moi ils ont perdu des personnes qu'ils aimaient et je suis pas certaine...d'être pardonnable. Moi-même je m'en veux beaucoup.
- Mais quand je fais une bêtise tu me pardonnes à chaque fois ! Parfois c'est long et ça me rend triste mais...tu me pardonnes toujours, même si c'est une grosse bêtise !

Je souris en essuyant mes larmes, sentant ma gorge se serrer.

- C'est parce que je t'aime chérie. Et eux aussi je les aime même si...je crois que je ne leur dis pas assez souvent.
- Pourquoi ?

Franchement j'en sais rien. On n'a jamais été très doués dans la famille pour exprimer nos sentiments. Il n'y a qu'avec Cinq que j'ai toujours su le faire. Et peut-être Vanya. Mais pour les autres...
Quand est-ce que ma fille de six ans est devenue plus maligne que moi ?

- Aujourd'hui à l'école la maîtresse nous a demandé de parler de nos héros. Et presque toute la classe a parlé de vous.

De l'Umbrella Academy. Je suis assez étonnée que les jeunes d'aujourd'hui s'y intéressent toujours. Mais avec toutes les anecdotes que doit raconter Grace à ses camarades, ça ne me surprend pas entièrement. Même les réunions parents-profs ont toujours été mouvementées pour moi. Mais je sais que c'est parce qu'ils croient en nous. Comment je pourrais laisser tomber ces enfants ? Ou même leurs parents ? Je dois trouver un nouveau moyen d'empêcher l'apocalypse, et ça commence en réunissant ma famille. Je vais retrouver Diego et Klaus et essayer de leur parler. Si ça fonctionne tant mieux, sinon je ferai tout mon possible pour leur donner le temps de me pardonner.

- Merci mon ange. Monsieur A avait raison, ça m'a fait du bien de te parler.
- Moi aussi maman !

Mais au même moment, j'entends la voix de Molly au loin dans l'appareil.

- Grace Hargreeves je croyais que tu étais malade ! A qui tu téléphones comme ça ?!
- A personne !

Et elle se met à chuchoter très rapidement les deux courtes phrases : Je dois y aller ! Je t'aime maman !
Avant de raccrocher sans que je puisse lui répondre. Mais ça ne fait rien. J'aurai tout le temps de le faire quand j'aurai sauvé le monde de l'apocalypse. Je prends quelques instants pour me relever enfin et reposer le téléphone, puis me diriger vers la porte d'entrée. Et dès que je la passe, je ne peux pas m'empêcher de sourire.

- Merci pour ça.

Les quelques feuilles d'arbres qui se mettent à virevolter sur leurs branches me confirment que mes remerciements ont bien été entendus. Je m'engage ensuite très vite sur le trottoir en tentant de réfléchir. Bon. Diego n'est pas stupide. Il sait comment retrouver la trace d'une personne qu'il est prêt à tuer et comme Klaus ne sait pas conduire, ils doivent être ensemble. Je l'espère. Alors au lieu de les chercher eux, je devrais plutôt essayer de trouver Hazel et Cha-Cha. Et si La Commission fonctionne toujours de la même façon, on devrait tous se rejoindre dans un même motel miteux.

*************

Donc si j'ai raison, ils devraient être ici ! Tous les quatre. J'avance doucement en direction des chambres, apercevant sur mon chemin...un seau à glace vide renversé sur le sol, comme si on venait de le lâcher. Et merde ! Je cours en m'élevant pour atteindre l'étage au-dessus, au moment où Diego sort d'une chambre justement.

- Diego ! Dégage !

Mais un crissement de pneu m'indique très vite qu'il est déjà trop tard. Bordel ! Je cours aussi vite que je peux, pour me jeter sur mon frère juste quand une balle vient lui effleurer l'épaule, et le plaquer au sol. Klaus fait aussi son apparition dans les escaliers à côté de nous, et la voiture s'éloigne sans même se préoccuper de nous plus longtemps.

- Non mais vous êtes malades tous les deux ?!
- Qu'est-ce que tu fous là toi ? grogne Diego en se relevant sans le moindre remerciement. On n'a pas besoin de ton aide, rentre chez toi.

Et il se met à dévaler les escaliers, suivi de près par Klaus qui se contente de me lancer un dernier regard avant de partir. Je me retrouve seul dans cet endroit dégueulasse, et là...ça suffit ! C'est la fois de trop ! Je descends à mon tour pour les rejoindre devant la voiture de Diego dont les pneus ont été crevés sans réelle surprise.

- Hey !
- Huit...

Mais soudain, il se tait. Incapable de prononcer le moindre mot, sous les yeux ébahis de Klaus. Je sais ce que c'est, « Monsieur A » essaie de me donner une occasion de parler en l'obligeant à la fermer enfin. Je sais pas ce que je ferais sans lui. Je vais donc me poster devant mes frères, en croisant mes bras avec fermeté.

⚠️A LIRE AVEC LE MÉDIA VIDÉO⚠️

- Bon écoutez-moi les deux crétins. Il y a des années de ça, ma fille qui n'était même pas encore venue au monde, m'a ramenée dans le passé avec vous. A cause de ça j'ai perdu Cinq, j'ai perdu l'homme que j'aimais après avoir passé près de dix ans, coupée de toute autre présence humaine que lui. J'ai dû renoncer à tous nos projets ensemble, à nos rêves. A l'idée de pouvoir un jour fonder la famille qu'on voulait avoir. De vieillir et finir mes jours à ses côtés. J'ai dû accepter l'idée qu'il était à présent coincé, tout seul, sans moi. Dans un monde triste et...vide de sens. Puis à l'époque, quand j'ai finalement accouché de ce bébé qui avait été pour moi la source de tous mes malheurs, et que j'ai finalement réalisé que je ne pourrais jamais rien aimer aussi fort qu'elle, que je devrais la protéger comme si ma vie en dépendait, notre père, notre...connard de père, me l'a enlevée ! Il me l'a arrachée des bras alors que je venais de la serrer contre moi pour la première fois ! Et après l'avoir cherchée pendant un mois entier sans résultats, j'ai dû accepter d'entrer dans une organisation criminelle. J'ai passé cinq putains de longues années à voyager à travers les siècles, pour tuer des gens sans aucun droit d'hésitation parce que c'était le seul moyen pour moi de la retrouver ! Ouais ! Moi aussi j'ai perdu des personnes que j'aimais, et moi aussi, j'ai souffert d'une gigantesque guerre merdique dans le temps durant laquelle j'ai dû assister à des choses atroces ! Moi aussi j'ai des cicatrices ! Mais je suis toujours là aujourd'hui ! J'ai malgré tout, passé ces dernières années à veiller sur vos petits culs ! Combien de fois j'ai dû nettoyer ton vomi dans toutes les pièces de ma maison Klaus ?! Combien de fois je t'ai hébergé et nourri ?! Et toi Diego, je sais qu'Eudora comptait pour toi, et je sais que tu comptais pour elle, mais t'as pas le droit de rejeter la faute sur moi ! Parce qu'elle est morte en faisant ce qui pour elle était juste, personne ne l'a obligée à entrer dans cette chambre, et tu sais que si j'avais su ce qui allait se produire, j'aurais tout fait, quitte à y laisser ma propre vie pour vous empêcher ça ! Et c'est pour ça que je suis la seule de cette famille à avoir gardé le contact avec chacun d'entre vous alors ?! Pour qu'on me tourne le dos à la moindre épreuve ?! C'est pas comme ça que ça marche les gars ! Vous croyez tous les deux que c'est simple d'être votre sœur ?! Que je m'amuse tous les jours grâce à vous ?! Cette famille est une putain de malédiction ! Une prison ! Je suis enchaînée à vous pour l'éternité ! Mais vous savez quoi ?! Je veux pas essayer d'y échapper parce que vous êtes aussi l'une des meilleures choses dans ma vie ! Parce que je vous aime de tout mon cœur espèce d'imbéciles, avec tous vos défauts ! Et vous pouvez me détester autant que vous le voudrez, me rejeter, m'insulter...j'arrêterai jamais de vous aimer ! Jamais ! Donc maintenant vous allez arrêter de bouder dans votre coin, et voir que je suis là pour vous, comme je l'ai toujours été alors que rien ne m'y obligeait ! Et si vous m'aimez aussi, vous accepterez que je ne suis pas non plus parfaite ! Que j'ai fait des conneries, et que je suis désolée merde !

Je me calme enfin après avoir pu hurler tout ce que j'avais sur le cœur. Je sens ma respiration, tout comme mon cœur ralentir. Mes muscles crispés, se détendre. Je vois la bouche de Diego s'ouvrir finalement. Libéré de l'emprise invisible qui l'obligeait à se taire. Et Klaus me fixer longuement et...bizarrement. Comme il en a l'habitude en fait. Je n'arrive pas à deviner ce qu'ils ressentent, l'un comme l'autre, et ça me terrifie. J'ai dit beaucoup de choses. Des choses que je n'avais encore jamais dites, que j'ai peur d'avoir lâché avec beaucoup trop de naturel en les engueulant. Des choses qui j'espère...leur feront comprendre ce que je ressens au plus profond de moi. Et convaincue que je n'obtiendrai rien de plus de leur part pour le moment, je choisis de faire demi-tour pour partir et leur laisser le temps de réfléchir. Mais...

- Hey Huit !

Je me retourne aussitôt en entendant la voix de Diego, le regard rempli d'espoir. Il se contente de me dévisager pendant un moment avant de se lancer comme si de rien n'était.

- Tu vas m'aider à les tuer ces Hazel et Cha-Cha. Après on sera quittes.

Je n'aime pas l'idée qu'il s'approche d'eux. Mais s'il doit vraiment le faire, je préfère être là pour le protéger. J'ai été entraînée par La Commission tout comme eux, mais aussi par Cinq pendant l'Apocalypse, et à l'Académie quand j'étais petite. J'ai deux avantages sur eux. Et si ces avantages me permettent d'obtenir le pardon de mon frère, je ne vais pas hésiter plus longtemps.

- Et les pneus ? déclare enfin Klaus comme si lui aussi venait de retrouver l'usage de la parole.

Le regard de Diego cherche alors une solution pendant un instant, avant de se poser sur quelque chose à côté de moi. Quelque chose d'énorme. Et un sourire apparaît sur ses lèvres. Je sens que je vais regretter rapidement ma grande déclaration d'amour. Mais ça m'a fait du bien de me confier à eux, je ne vais pas le nier. Même si ça m'a remis en tête des souvenirs douloureux...

11 ANS AUPARAVANT

- Huit ?

Je me retourne quand j'entends la porte s'ouvrir, suivie de la voix de ma sœur. Allison se tient là, dans l'entrée de ma chambre d'hôpital, une serviette blanche et en apparence toute douce dans les bras. Mais ce n'est pas qu'une serviette, à l'intérieur se trouve quelque chose. Quelque chose, dont la main dépasse soudain. Une petite main minuscule qui forme un poing, avant de se rebaisser pour disparaître de ma vue. Est-ce que...

- Ecoute je sais que tu ne voulais pas la voir. Je sais que pour toi, ce bébé représente...beaucoup de souffrances. Mais je t'en prie tu dois lui laisser une chance. Si tu la prenais une fois dans tes bras, tu comprendrais que c'est au contraire la plus belle chose qui ait pu t'arriver dans la vie.

Je ne voulais pas la voir. C'est vrai. A cause d'elle je suis séparée de Cinq, à cause d'elle, il se retrouve seul dans un endroit horrible et je ne pourrai jamais l'aider à en sortir. A cause d'elle j'ai perdu l'amour de ma vie. Pourtant je n'empêche pas ma sœur de s'approcher de mon lit. Je ne l'empêche pas de s'arrêter près de moi, ni de se pencher pour...déposer dans mes bras un petit être humain merveilleux. Elle a tout de Cinq. Ses yeux, son nez...ses joues. Elle est tellement minuscule. J'ai l'impression que le monde entier représente un danger pour un si petit être. Quelqu'un doit la protéger. Je sens les larmes me monter aux yeux quand sa main s'enroule autour de mon index. Et soudain je fonds en larmes quand je réalise ce que je m'apprêtais à faire. J'allais abandonner ma fille. Elle ne m'a pas enlevée à Cinq, elle est tout ce qu'il me reste de lui. Elle est la famille qu'on avait prévu d'avoir. Et même si on ne pourra jamais vivre tous les trois, dans une grande maison avec un chien, elle doit au moins pouvoir compter sur moi. On est toutes les deux seules maintenant. Je me mets à sourire en relevant la tête vers Allison qui semble aussi heureuse et émue que moi.

- Je vais vous laisser toutes les deux maintenant. Vous devez avoir beaucoup de choses à vous dire.

Je hoche la tête en prenant sa main pour la serrer fort et la remercier du regard. Et quand elle part, laissant une pièce silencieuse derrière elle, je reporte mon attention sur la petite créature dans mes bras qui produit de petits gémissements.

- Salut.

Je caresse doucement sa joue, en repensant à ce jour glacial avec Cinq. En repensant à ce qu'on s'était dit. A ce qu'on s'était promis.

- Salut Grace.

Un nouveau son plutôt aigu s'échappe d'elle et je ne peux pas me retenir de rire en comprenant que ce prénom lui plaît. Elle est adorable. Elle est magnifique. Il l'aimerait tellement. Et je le sais parce que...je l'aime déjà à en mourir. J'ai l'impression qu'elle vient de voler une part de mon cœur, qu'il n'a suffi que d'un seul contact pour que je tombe amoureuse de sa petite bouille. C'est ma fille. Et je veillerai sur elle quoi qu'il en coûte. Une infirmière entre dans la chambre au même moment avec un grand sourire sur les lèvres.

- Mademoiselle Hargreeves, je viens m'occuper de votre perfusion.

Je ne m'en préoccupe même pas. Rien ne pourrait gâcher ce moment. Rien à part...la porte qui s'ouvre à nouveau après quelques secondes. Cette fois pour laisser place à une personne que je ne pensais pas revoir de sitôt. J'ai essayé de le contacter je ne sais combien de fois depuis mon retour pour le supplier de m'aider à retrouver Cinq. Et il n'a pas levé un seul petit doigt pour ça. Il m'a ignorée. Je ne comprends donc pas comment il peut se tenir devant moi aujourd'hui. Comme si de rien n'était. Je me redresse, toujours en tenant fermement Grace contre moi.

- Père ?
- Numéro Huit.

Et c'est tout ? C'est tout ce qu'il trouve à me dire depuis tout ce temps ? Je suis partie pendant des années, je lui ai laissé des centaines de messages pour Cinq, et...alors il...minute. Qu'est-ce qu'il m'arrive ? Pourquoi ma vision se trouble ? Pourquoi j'arrive plus à aligner deux mots ? Je parviens à me tourner vers l'infirmière qui range au même moment une seringue dans sa poche. Qu'est-ce que...

- Vous m'avez fait quoi ?
- Ce n'est rien mademoiselle, me rassure-t-elle. Juste un petit calmant pour vous permettre de dormir un peu. Vous devez être épuisée.
- Quoi ? Mais...
- Permettez que je prenne soin de votre petite fille en attendant.
- Non...

Mais je n'arrive pas à l'empêcher de me prendre Grace. Je sens chacun de mes muscles m'abandonner un à un. Je parviens simplement à voir cette femme, montrer mon bébé à mon père, qui hoche la tête avec satisfaction.

- Qu'est-ce que vous...vous allez faire de ma...Grace...

Je n'arrive même pas à entendre de réponse, puisqu'épuisée, je finis par tomber sur mon oreiller. Et la dernière chose que je vois, c'est ma fille, partant avec ce monstre.

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Voilà voilà ! C'était le chapitre 20 ! Dans toute sa splendeur, et toutes les révélations qui vont avec ! Pas toutes ! Évidemment ! Mais c'est déjà un bon début! J'étais émue en écrivant le passage où Huit hurle sur ses frères. J'espère que ça vous aura autant plu de lire ce chapitre, qu'à moi de l'écrire !

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