chapitre huit, canines and poison
inside me, something seethes. inside me, some feral animal claws at my ribcage, trapped.
Trentième jour de la deuxième lune de l'an 129.
LYSSA JOUAIT avec les pans de sa robe dorée, elle tournait ses doigts dans ses manches amples qui retombaient sur ses mains. Il fallait qu'elle touche quelque chose de doux, qu'elle s'y accroche. La jeune Strong devait tout faire pour ignorer le regard de Larys pesant sur elle.
La présence de son frère l'avait toujours faite se sentir malade. Comme si elle était nue à ses yeux avides de la déchiqueter. Lyssa avait pris l'habitude toutes ses années, mais cela faisait presque deux semaines qu'elle ne s'était pas retrouvée en face de lui, seuls. Son visage et son corps étaient laissés en pâture à son regard. Que des serres me poussent pour me lacérer, il n'aurait plus rien à épier, se dit-elle
- Raconte-moi donc, finit-il par prononcer. Comment vis-tu ta toute jeune union avec le prince ?
C'était comme si sa voix était à l'intérieure de son crâne, venant chercher jusqu'aux pensées qu'elle ignorait elle-même pour connaître la vérité. Elle ne redressa pas les yeux vers lui, et répondit faiblement :
- Il n'y a pas grand-chose à dire, Larys, alors qu'elle avait pris la parole, elle commença instinctivement à jouer avec ses bagues de mariage. Nous ne passons pas beaucoup de temps ensemble.
Aemond avait pris l'habitude de venir la saluer le matin dans ses appartements et le soir avec qu'ils n'aillent se coucher chacun dans un lit. Il toquait chaque fois et attendant son approbation pour entrer. Même parfois un peu plus, sans qu'elle sache pourquoi. Certains jours, lorsque la famille royale ne dînait pas ensemble, c'était leurs seuls moments ensemble.
- Il est bon avec moi, finit-elle par déclarer dans un murmure, comme une honte.
Peut-être qu'elle, sa sœur et sa mère étaient les seules à pouvoir penser comme cela d'Aemond. Devait-elle s'en soucier tant que cela ne changeait pas ? Sa morale hurlait que oui, elle n'arrivait pas à entendre, tout était trop bruyant à l'intérieur d'elle.
- Penses-tu que tu seras bientôt enceinte ?
Vomir. Lyssa voulait vomir toutes ses entrailles. La jeune femme avait relevé les yeux vers son frère mais le regard du Strong était fixé sur le ventre plat de sa sœur, et sur sa taille et ses hanches. Lyssa voulait s'ouvrir les veines et se débarrassait de chaque goutte de sang qu'ils avaient en commun.
La main tremblante, elle attrapa une couverture non loin du fauteuil sur lequel elle siégeait et couvrit son corps.
- Non.
Lyssa fixait le vide et essayait d'avaler le dégout et l'horreur de ce moment.
- Tu parais en colère, Lyssa. Tu l'es ? Est-ce moi qui te fait te sentir comme cela ?
Lyssa se demandait quelle force était nécessaire pour étranger quelqu'un à mort. Est-ce qu'en avoir l'irrémédiable envie était suffisante. Elle décida d'ignorer son frère. Il avait bien raison, elle était colère, depuis son mariage.
Non contre quelqu'un mais contre elle-même. Depuis sa conversation avec Aemond, elle ne cessait de se demander pourquoi elle faisait tout cela. Pourquoi ? Pour qui ? Et que faisait-elle réellement ? Rien n'avait de réponse mais la colère était un exutoire suffisant.
À présent, elle était en colère et révulsée.
- Il ne faudrait pas trop tarder, ajouta-t-il alors pour poursuivre leur conversation. Tu n'es pas si jeune donc la grossesse ne devrait pas être un problème pour toi. La princesse Helaena a mis au monde des jumeaux à seulement quatorze ans. Tu-
- Arrête de parler.
Lyssa s'était exclamée fortement, peut-être un peu trop. Ses yeux étaient fermés et son visage dirigé vers le sol. Dieux, s'il y a, donnez-moi la force de ne pas tuer.
- Je n'ai pas besoin de tes conseils ou de ton avis à ce sujet.
Le silence retomba, finalement. Mais pas la colère et le dégout. Si Larys était là, cela s'accrochait à Lyssa, menaçant toujours de la faire craquer et déverser toute sa haine. La conversation avec Aemond lui avait fait comprendre que Lyssa aurait pu aimer son frère comme il le faisait avec Aegon. Elle aurait pu, au-delà de tout, lui être loyale, mais elle ne le faisait pas.
Lyssa commença à ronger ses ongles. Elle était proche d'atteindre sa peau et de se mordre à sang tant elle le faisait ses derniers temps. Lorsqu'elle plantait ses dents et gratter sa propre chair, Lyssa se sentait proie et chasseur. Proie qui ne peut lutter contre sa nature, contre sa haine d'elle-même. Une goutte de sang perlait de son index, elle l'imagina sur toutes ses mains et alors que Larys s'éclaircit la gorge, elle l'imagine être le sien. '
- Tant que tu n'es pas enceinte du prince Aemond, ne reste pas seule avec son frère, les gens parlent beaucoup, Lyssa.
- Il fait partie de ma famille, maintenant, rétorqua-t-elle, froidement.
Il fallait qu'elle parte de cette pièce. Il fallait que ces yeux vitreux cessent d'être sur sa peau, pour toujours.
- Ta famille, s'étonna-t-il, avec un sourire presque moqueur, il est beau de penser comme cela, d'être aussi dévouée...
Ils étaient seuls dans la pièce. Personne ne regretterait Larys. Personne ne chercherait réellement à savoir ce qui s'était passé. Elle pourrait le tuer. Maintenant. Elle le voulait.
Elle releva une nouvelle fois les yeux vers lui, plantés dans les siens. Lyssa pouvait déjà imaginer la scène.
- Je doute pourtant qu'un Strong ou une Strong pourrait véritablement un jour marcher parmi les dragons comme faisant partie des leurs.
Les sous-entendus de Larys sur les enfants de Rhaenyra étaient aussi limpides qu'ils étaient lassants.
- Nous ne sommes pas faits pour être au grand jour. Tôt ou tard, la lumière révèle nos tares, Lyssa. À tous.
- Je n'ai pas de tare aussi déplaisante à voir que les tiennes, Larys.
Elle ne parlait pas de son handicap, ils le savaient tout deux. Cela devait sûrement être le moins cruel de tous ses traits, et aux yeux de Larys, celui-ci justifiait tout. Si les dieux ne l'avaient pas fait entier, il le ferait par le pouvoir.
- Patiente, je suis sûre que tu les trouveras bien assez tôt.
Lyssa s'apprêtait à rétorquer mais la porte des appartements du Strong s'ouvrit subitement. Alicent entra et lia directement son regard au sien.
- Tu es là, Lyssa, soupira-t-elle, soulagée. Pourrais-tu venir avec moi un instant, j'ai à te parler seule à seule.
La jeune femme ne se fit pas prier et se redressa directement, ravie d'avoir une raison de s'en fuir de cet endroit. Durant le temps où elle se redressa, Lyssa ne put ignorer le regard que lançait son frère à la reine. Le même que sur son ventre et ses courbes. Une colère brûla soudainement son crâne à cette vision.
Alicent sortit quelques instants avant elle et Lyssa se retourna vers son frère avant de le quitter :
- Ne la regarde pas comme cela, Lyssa avait craché ses paroles comme du poison.
- Comment ne pas la regarder avec dévotion ?
Le tuer. Elle allait le faire.
Elle sortit finalement et suivit la reine en silence.
L'air frais des couloirs du Donjon Rouge lui fit le plus grand bien, elle pouvait respirer sans avoir l'impression que l'atmosphère était toxique par la présence de son frère. Trop rapide, leur chemin s'acheva.
Alicent et Lyssa venaient de pénétrer la salle du conseil du roi. C'était évidemment la première fois qu'elle y mettait les pieds. Elle ne pouvait s'empêcher de poser ses yeux partout où elle pouvait. Mais surtout sur la table en son centre. Elle reconnut aisément la place du roi. La chaise était plus grande, plus détaillée. C'était étrange comme du simple bois sculpté pouvait signifier autant.
Elle se sentait minuscule en la regardant.
La reine finit par prendre la parole, triturant ses doigts :
- Demain, la princesse Rhaenyra viendra accompagnée de sa famille. Vaemond Velaryon, frère de Corlys qui lui ne doit pas t'être inconnu, réclame l'héritage de son frère au dépend du second fils de la princesse, le prince Lucerys.
Tout le long de son explication, Alicent n'avait laissé aucune émotion traversée son visage, c'était comme laissé parler un texte. Mais à présent, elle devait expliquer la raison de cette conversation, le rapport entre tout cela et Lyssa.
Elle n'en avait pas réellement besoin. Lyssa savait et à présent, l'air était redevenu toxique. C'était comme ressentir des milliers de paires d'yeux la fixaient.
- La situation est, comme tu dois l'imaginer, assez tendue et nous ne voulons créer plus de malaise, avoua la reine, de moins en moins à l'aise également.
Lyssa ne savait ce qui dérangeait réellement Alicent. Si c'était son insinuation que la seule présence de Lyssa rappelait celle de son frère, que pour toujours, elle devrait s'excuser d'être là et de ne pas être morte dans le feu. Punie pour des crimes qu'elle n'avait pas commis.
- Tu es une Strong, articula-t-elle difficilement, comme une insulte, ce qui l'était pour eux, et avec les viles accusations déjà portées il y a des années de cela à l'encontre des premiers fils de la princesse. Ta présence est-
- Votre majesté, vous voulez que je me cache de tous les regards comme si je n'existais pas ? Lyssa avait coupé la parole à la reine, laissant la colère et l'injustice prendre le dessus. Comme un rat dans le Donjon Rouge, un rat dans ma propre maison ?
Elle aurait voulu s'excuser de s'être emportée mais elle n'y parvint pas. Lyssa y parvenait de moins en moins. Alicent s'apprêta à reprendre la parole mais quelqu'un pénétra la salle à ce moment. Otto Hightower, main du roi, venait d'entrer.
Cela figea instantanément Alicent. Elle essaya pourtant de garder la même assurance mais hésiter à reprendre la parole. Il fallut un hochement de tête de son père pour l'inciter à continuer sa conversation. Lyssa avait regardé la reine tout du long. Comme cela, Alicent n'avait pas l'air plus âgée qu'elle, requérant l'approbation pour prendre la parole, comme si elle n'était pas reine mais seulement sa fille.
Lyssa ne pouvait que remarquer que depuis l'arrivée d'Otto, la salle s'était chargée d'une atmosphère plus étrange. C'était devenu asphyxiant. Il n'y avait aucun vrai dragon autour d'elle mais la jeune Strong ne pouvait que sentir leurs crocs à la surface de sa peau.
Ce n'était pas comme avec Larys, Lyssa ne se sentait pas malade sous les yeux d'Otto Hightower, elle se sentait miséreuse presque. En danger.
Mais la bribe d'adrénaline suivit vite sa peur et elle prit le devant sur la reine.
- Avec tout le respect que j'ai pour vous et pour votre jugement, ma reine, commença-t-elle, déguisant à peine sa flatterie, je n'ai aucune raison de me cacher de Rhaenyra, de ses fils ou de toute la cour.
Lyssa jouait discrètement avec ses bagues, reportant toute sa peur dessus comme si elles pouvaient l'absorber.
- Ce sont de viles accusations, comme vous l'avez dit, alors ma présence ne sera que celle de la femme d'Aemond, ce que je suis et qui justifie entièrement cette dite présence. Elle prit un instant et ajouta. Et même si les accusations étaient vraies, la honte ne devrait être la mienne.
Alicent ne répondit rien et Otto la fixait elle. Lyssa le sentait, à vrai dire, elle ne pouvait sentir que ça. Elle reprit la parole presque aussitôt, avant que l'adrénaline ne s'estompe.
- De plus, Aemond n'a pas vu ses neveux depuis l'attaque, je pense qu'il serait mieux que je reste avec lui.
- Très juste, lady Strong, s'exclama soudainement la main du Roi, s'approchant des deux femmes, se tenant presque entre elles. Ce qui sera discuté demain est autant une affaire d'état et d'héritage qu'une affaire de famille après tout, alors ta présence n'est aucunement un problème.
Lyssa sourit rapidement à Otto mais son regard restait sur Alicent. L'approbation de cet homme ressemblait à du poison. Elle se sentait paralysée et elle ne pouvait alors imaginer être à la place d'Alicent. Les voir aussi proches, c'était comme entrevoir les crocs d'une vipère près de son cou, rempli de morsures, suintantes de poison. Alicent Hightower était soit une proie qui ne mourrait jamais, soit qui était morte à la première goutte.
Lyssa salua les Hightower avant de partir aussi rapidement qu'elle pouvait loin des appartements de Larys. Instinctivement alors, elle se dirigea dans la cour intérieure, sachant qu'il n'y viendrait jamais et qu'elle y trouverait sûrement Aemond.
Elle n'eut pas tort, son mari discutait avec Criston Cole, retraçant probablement le dérouler de leur combat qu'elle avait manqué. Lyssa descendit les marches jusqu'à la cour et fut étonnée de voir une seconde chevelure blanche.
Aegon était assis sur une plateforme surélevée près de la zone d'entraînement qui servait aux membres de la haute pour observer les efforts des jeunes princes et écuyers. Elle traversa le terrain et partit s'installer sur la plateforme.
Elle tenta de l'ignorer mais il avait évidemment d'autres intentions à l'esprit. Il n'attendit que quelques secondes avant de lever son verre vers elle et dire :
- Aurais-tu l'amabilité d'aller demander plus de vin, belle-sœur ?
- Si je vous ramène un jour du vin, soyez sûr qu'il sera empoisonné, avait-elle affirmée en retour, sèchement.
Il se permit de rire. Bien trop fort, ce qui attira l'attention de quelques-uns dont Aemond. Il pencha son visage vers elle et murmura :
- Je ne pense pas que tu choisirais le poison si tu devais tuer, il attrapa une boucle de ses cheveux et l'enroula autour de son doigt, tu voudrais plus de violence, plus de sang, plus de cri.
- Il y a des poisons très efficaces pour tuer en douleur et en effusion de sang, je vous assure, mon prince.
Elle repoussa sa main de ses cheveux sans le regarder. Pas trop violemment, trop de gens les regardaient.
- Mais tu n'aurais pas le plaisir de l'avoir fait avec tes mains. Pas le plaisir de voir ta victime sous ton joug, soupira-t-il toujours aussi proche.
Ses yeux finirent par rencontrer ceux rieurs d'Aegon.
- Comment pourriez-vous savoir la moindre chose sur moi ? affirma-t-elle en retour. Nous ne nous sommes parlés que deux fois, la première vous ignoriez encore mon prénom.
Sa voix avait été de plus en plus faible à mesure qu'elle s'exprimait ce qui n'avait fait qu'agrandir le sourire d'Aegon. Personne ne la connaissait, pas même elle. Aegon ne faisait que jouer avec ses nerfs.
- J'étais ivre.
- Quand est-ce que vous ne l'êtes pas ? corrigea-t-elle en levant les yeux au ciel.
- Tu sais, Lyssa, tu n'as pas commencé à exister aux yeux des gens le jour où tu as marié mon frère.
Il lui mentait, il ne faisait que mentir. Mais Lyssa pourrait presque le croire en regardant un peu plus longtemps dans les yeux violets du prince. Peut-être pouvait-elle choisir d'oublier la malice dans ceux-ci ou le sourire sur son visage.
- Est-ce que vous faites tout ça pour m'enrager moi ou lui ? déclara-t-elle finalement alors qu'Aegon se redressait.
La différence de taille n'était aussi importante qu'avec son mari. Mais assise face à lui, Lyssa se sentit minuscule, comme dans la salle du conseil. Aegon n'était pas ivre pour une fois, il était habillé de sa tunique noire surplombée du blason des Targaryen, doré pour honorer Sunfyre.
Elle pouvait aisément l'imaginer roi.
- Je fais tout ça parce que je peux le faire.
Il tourna les talons et commença à descendre lorsque Lyssa murmura :
- Le pouvoir ne veut pas dire l'impunité, mon prince.
Aegon tourna la tête vers elle et remonta les marches vers elle, il se pencha suffisamment pour que sa voix ne porte pas mais pas assez pour effacer sa domination que sa taille lui offrait.
- Si je dois être puni, que ce soit par toi au moins et que ce soit sanglant. Pas de poison pour moi, Lyssa.
Il partit et ce ne fut que lorsqu'Aegon avait disparu de sa vue que la jeune Strong s'autorisa à sourire vaguement. Elle le préférait ivre, il n'était pas difficile de le haïr. Lorsque le vin n'empiétait pas sur son esprit, Aegon était trop intéressant.
Après cela, Lyssa apprécia le silence autour d'elle. Elle n'avait pas besoin de parler, de garder les convenances. La jeune Strong regardait son mari s'entraîner, cela dura bien une heure de plus avant qu'il ne vienne à elle.
- Tu es vraiment doué, assura-t-elle alors qu'il montait les marches pour s'asseoir à ses côtés, elle lui tendit la coupe d'eau qu'elle avait demandé pour lui.
- Au vue de la réputation qu'avait ton frère, j'imagine que je dois être flatté.
Aemond ne la regardait pas, et elle ne pouvait ignorer qu'il était tendu.
- Mon frère était fort, c'est sûr. Mais tu es doué, je ne crois pas que la force brute l'emporte sur l'agilité et la technique.
Même la flatterie ne fonctionna pas, Aemond gardait son regard fixé sur le terrain d'entraînement qu'il venait de quitter. Lyssa détourna alors les yeux.
Mari et femme fixaient devant eux comme s'ils ne sentaient pas la présence de l'autre. Lyssa ravala sa salive et son égo par la même occasion.
- Je m'excuse si d'une manière ou d'une autre je t'ai blessée en étant avec Aegon tout à l'heure, je n'ai jamais-
- Je ne suis pas énervé, dit-il, la mâchoire serrée et l'œil acéré.
- Évidemment...
Lyssa baissa les yeux vers ses mains en soupirant légèrement.
- Je ne suis pas en colère après toi, rectifia finalement le prince, Aegon sait que je ne le veux pas près de toi. Il le fait exprès.
- Aegon est inoffensif, il ne s'attaquera jamais à une femme de haut rang.
Lyssa ignorait si elle croyait à ses propres paroles. Il valait mieux pour elle de l'espérer. Aemond finit par se tourner vers elle et la regarder.
- Garde simplement en tête qu'Aegon n'est pas le prince irresponsable et stupide que certains peuvent penser. Aegon sait tout ce qu'il fait et pourquoi il le fait. Il s'amuse à se rendre le plus misérable possible jusqu'à qu'on ne puisse qu'être compatissant.
Lyssa ne sut quoi répondre à cela. Elle ne put qu'hocher la tête et songer à sa conversation avec Aegon il y a peu. Était-elle vraiment faite pour naviguer à travers cette famille ?
Ils recouvrirent le silence pendant un temps.
- On devrait retourner dans nos appartements, pour lire ensemble.
——
oui, il est 3h du matin mais j'avais fini ce chapitre depuis des semaines et je l'avais jamais posté donc cadeau !
je vais essayer de revenir lentement avec cette histoire aussi sans vous promettre grand chose !
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