chapitre 1, partie 1

"2030.

Le sport en général est devenu quelque chose d'important aux yeux de tous, au point que les petits sports jusque alors méconnus ont grimpé dans les sondages d'appréciation, offrant un peu de lumière sur ces derniers.

Depuis 2020, certaines chaînes de télévision diffusaient les compétitions internationales de ces sports. Et parmis toute cette multitude, un sport en particulier a fait une grimpée plus conséquente que tous les autres.

Ce sport atteignit son apothéose lorsqu'un joueur en particulier fit ses premiers pas dans l'international : Jean Dauriol.

Dés ses 18 ans, il s'imposa avec son équipe, les amenant en finale de la coupe de monde d'ultimate, la gagnant même par l'occasion.

Il était connu comme un joueur très polyvalent et modeste dans ses paroles, mais beaucoup de ses coéquipiers disait de lui d'être une personne manipulatrice capable de contrôler le terrain d'une manière encore inégalable.

Ce sport porte le nom simple d'ultimate, activité physique se servant d'un frisbee comme "ballon".

Ses adeptes sont parmis les moins nombreux mais le niveau moyen était le plus haut, dépassant même le niveau du basket ou du foot en terme de hype pure..."

~*~

Lundi 20 août 2033.

Un bus scolaire exeptionnel parcourait la route départementale, dans une direction bien précise.

Dans ce dernier était installés plusieurs personnes, des adolescents, tous âgés de 15 ans environs. Il y avait de tous les profils : grands, petits, minces, robustes, garçons, filles, d'origines différentes.

Tous étaient là pour un seul et unique objectif : être accepté dans l'école où ils se rendaient. Ils devaient être une soixantaines d'élèves à passer cette examen cette année, mais aucun ne savaient le nombre de candidats.

Parmis eux se trouvaient une jeune fille aux cheveux d'argent, assise à côté d'une autre jeune fille, elle brune. La première regardait le paysage, comme se trouvant près des vitres, la deuxième discutait avec d'autres enfants, visiblement des connaissances.

La jeune adolescente semblait songeuse : son regard semblable au vert des forêts suivait les fils de poteaux électriques sur le moment, avant de se diriger vers les champs visibles à perte de vue plus loin.

Sa peau blanche semblait briller face aux rayons chauds du soleil tapant sur le véhicule. Ses joues légèrement roses donnaient à son visage des attraits de petite fille.

Lassée de regarder l'horizon, elle décida de refaire un tour de toutes les personnes dans son champ de vision : trois garçons et quatre filles.

Le premier garçon avait une casquette sur la face et semblait dormir, le deuxième, assis à ses côtés, avait des airs un peu d'Italie, il avait aussi des épaules larges et ses yeux bleus claires paraissaient envoûtants. Il était tout aussi calme que le précédent mais lui lisait un roman d'aventure.

Sur les sièges derrières eux, le troisième garçon avait la peau bronzée, proche d'une peau latine. Lui riait à gorge déployée et discutait avec la fille qui était assise à côté d'elle. À côté de lui était assis une fille aux traits asiatiques forts. Écouteurs aux oreilles, elle ne se souciait pas des gestes de son voisin.

Sur les sièges suivants était deux jeunes filles, toutes deux blondes aux yeux bleus. Elles regardaient toutes les deux le même téléphone, regardant visiblement quelque chose ensemble. Leurs traits de visages faisaient penser qu'elles étaient jumelles.

Un fois son regard posé sur chacun d'eux, elle sortit son téléphone pour s'occuper un peu.

Deux heures plus tard, le bus s'arrêta enfin, chacun leur tour, les adolescents sortirent et se rassemblèrent devant un homme au regard dur, qui les attendaient visiblement.

Une fois son tour arrivé, elle descendit rapidement du bus et se rangea derrière les autres, regardant furtivement les enfants rangés à l'avant. Elle soupira silencieusement avant de tourner sa tête vers la portière du bus.

Les adolescents qu'elle avait observée à plusieurs reprises sortirent à leur tour, à commencé par les deux filles blondes, puis l'adolescent latin, suivi de l'asiatique puis de l'adolescent italien : la différence de taille entre les deux derniers était énorme.

Enfin, le garçon à la casquette sortit. La première chose qui frappa la jeune fille fut les lunettes posé sur son nez : des lunettes spécialement conçu pour les sportifs. La deuxième fut sa taille : il avait une tête de moins, si ce n'est plus petit encore, que le garçon qu'il suivait et paraissait très mince sous son large Tshirt.

La voix du directeur la tira de ses réflexions intérieures :

" Chers élèves, je vous souhaite la bienvenue à l'examen d'entrée de l'école des 3 mousquetaires. Je suis le principal du lycée, Mathiew Andrey. Comme vous le savez déjà, le nombre de place est de 36. Vous êtes 60...

- 60 ?? Demanda alors un élève.

- Tu as bien entendu... 60...

Le bruit de moteur d'un deuxième bus se fit entendre et un bus de la même taille apparut et se gara à côté du premier. Le même nombre d'enfants en sortit.

- Voilà la deuxième louche...

La fille aux cheveux d'argent se tourna comme la plupart vers le deuxième groupe.

- Cette sélection va être compliqué, pensa-t-elle alors.

Le principal, droit dans ses bottes, fit volte-face quand tout le deuxième fut entièrement sorti.

- Suivez moi...

Ils arrivèrent et entrèrent dans un bâtiment de grande taille.

- Ici, vous signerez là où votre nom est inscrits : ici de A à I, là de J à S, et là de T à Z.

Une fois que les élèves eurent tous signés, le directeur le dirigea jusqu'à un terrain de gazon.

- Bien, commença-t-il. À partir de maintenant, vous serez sous la tutelle de nos deux entraîneurs affectés aux secondes.

Il dirigea alors leur regards vers un banc couvert, où apparut alors deux personnes : un homme et une femme.

L'homme s'approcha alors pour clairement apparaître aux yeux des enfants.

- Je vous présente l'entraîneur Gérard Paul, l'entraîneur principal. C'est lui votre potentiel prof principal.

- Salut les djeuns ! Dit-il, faisant s'élever quelques ricanements.

Cet homme d'âge moyen avait la chevelure brune et la barbe rasée. Il portait un ensemble de sport et avait des lunettes de soleil sur les yeux, qu'il retira sur le moment pour faire apparaître un regard aux pupilles de couleur sombre.

Sur ces mots, le directeur s'éloigna d'un pas rapide. L'entraîneur, qui souriait, commença à s'avancer un peu plus vers les élèves et s'arrêta alors devant les deux jeunes filles aux cheveux blonds. L'adolescente aux cheveux d'argent se trouvait à côté d'elles.

- Mesdemoiselles, voici ma question... Qu'êtes vous venues faire dans cette école ?

Elles se regardèrent dans les yeux avant de répondre avec assurance :

- À la base, nous devions nous inscrire au base-ball ici...

- Mais il n'y avait plus de place alors nous sommes venues ici.

La jeune fille a côté d'elles eu une réaction discrète de dédain.

- Alors vous vous êtes contraintes de venir ici donc ? Demanda alors Gérard Paul. Alors voici ma deuxième question... Que faites vous ici ?

Quand il posa cette question, tous le regardèrent, et sentirent une sorte de menace imminente.

- Que faites-vous ici si c'est pas de bon cœur que vous êtes venues ? Ici je veux des élèves motivés, pas des petits chanceux qui cherchent à avoir la chance de changé de sport dans cette école, il n'y a qu'une classe, les places sont limités, si vous êtes là pour la quitter après, je vous laisse seuls faire volte-face et partir de ma vue.

Son regard devenu froid força les élèves à choisir la voie à suivre. Les jumelles furent les premières à partir et s'en suivirent une quinzaine d'enfants. La jeune ados reconnue les deux bavards du bus qui s'en allaient aussi. L'entraîneur regarda tout le monde avant de continuer:

- Sur 60 élèves, seuls 15 ont eu le courage de se désisté, cela fait 45 encore en lice, mais je peux déjà en virer 4 de plus à vue d'oeil...

Cette fois presque tous se statufièrent, même la jeune fille.

- Quoi ?? Pensa-t-elle. Est-il en train de dire que 4 d'entre nous n'ont pas eu le courage de partir et doivent quand même le faire sans préliminaires ?? Qu'est-ce que c'est que ce prof ??

Il s'approcha immédiatement d'un élève, ce dernier comprit directement et fit volte-face pour sortir. Sans bouger, l'entraîneur désigna avec précision les trois autres personnes.

- Il reste 41 personnes, dit-il sur un ton à la limite du machiavélisme. Nous pouvons enfin passé au test physique.

Les élèves se regardèrent dans les yeux, ne comprenant pas en quoi leur physique était meilleur à vue d'oeil que ceux des élèves virer immédiatement.

Ils suivirent l'entraîneur, s'approchant de la femme faisant office de deuxième entraîneur : blonde aux yeux marrons, elle avait une carrure assez bouffi, comme un bébé presque. Dés les premières paroles qu'elle prononça, la tension redescendit nette.

- Bonjour les enfants, je me présente à vous, je suis Élisabess, j'aurais pour rôle d'être l'infirmière de l'équipe ainsi que la responsable des vestiaires féminins. Comme vous êtes pas sans le savoir, l'ultimate est l'un des seuls sport acceptant les matchs mixtes, de part sa règle du sans contact physique.

- Quoiqu'il en soit, termina Gérard Paul. Je vous souhaite de réussir le test pour être l'un des 36 joueurs de cette équipe.

Les élèves se regardèrent dans les yeux avec un air de défi bien visible...

- Vous allez vous mettre par deux et me faire le plus de passes possible en 10 minutes.

Une jeune fille aux cheveux blonds s'approcha de la jeune fille aux Cheveux d'argent.

- Salut...

- Encore une blonde, pensa-t-elle avant de lui rendre la salutation avec un soupir. Salut...

- T'as pas l'air en forme dis-moi... Oh, mais je me présente quand même, je m'appelle Fansine... Et...

Son interlocutrice aux cheveux d'argent lui lançait un regard d'agacement.

- Et toi ? Put elle à peine prononcer.

- Aurélie, murmura-t-elle. Enchantée...

Elle pensa alors.

- Je devrais plutôt me montrer sympa avec elle, elle est venue me voir directement et n'avait visiblement pas de partenaire avec qui elle parlait depuis tout à l'heure... Fansine, qu'elle s'appelle...

Une fois leur binôme constituer, la dénommée Aurélie, la jeune fille aux cheveux d'argent que nous suivons depuis, retira son gilet pour se retrouver en Tshirt, comme un peu tout le monde. Fansine partit prendre le frisbee puis elles se rejoignirent pour se positionner.

Aurélie jetait des regards furtifs à tout ceux qui l'entouraient de près comme de loin, méfiante.

- Prête ? Lança Fansine pour la sortir de ses pensées.

- Ah- oui, répondit-elle en se reconcentrant sur l'exercice.

Sa partenaire lança le frisbee, elle le récupèra avec aisance et le relança tranquillement, profitant pour regarder à sa gauche.

Dans cette direction se trouvait le garçon aux lunettes et le garçon aux yeux ciel, se faisant des passes. À sa droite, tous les autres élèves.

Au bout de dix minutes, ils se rassemblèrent devant l'homme.

- Maintenant, faites chacun votre tour votre plus beau lancer. Les moins bons perdent leur place dans cette classe, donc les 5 moins performants seront éliminés.

Certains élèves serrèrent les dents.

- Mais c'est quoi cette règle absurde ?? Se plaignit alors un garçon aux traits malgaches.

- Pourquoi tu te plains, c'est moi qui impose les modalités.

Aurélie sentait que c'était une épreuve difficile qui allait se dérouler...

- Avant de tirer, donnez votre nom, cela me facilitera la tâche.

Personne ne s'avança après que cette règle fut fixé.

- Évidemment, murmura le garçon aux lunettes. Avec une telle règle, être le premier signifie être le martyr.

Aurélie se tourna vers lui, en entendant sa réflexion, ce dernier arrangeait ses lunettes au même moment.

- Si le premier fait un piètre exploit, les suivants n'auront qu'à être plus performants.

- On peut même dire que les 5 premiers sont des martyrs, Frèrot, ajouta Fansine.

- Frérot ? Répèta Aurélie.

- Oui, Freud est mon grand frère...

La jeune fille aux cheveux d'argent jongla du regard entre les deux.

- Moi je vous dis, ça sert à rien que personne ne se sacrifie, moi j'y vais, dit le garçon aux yeux couleur ciel en entrant dans leur conversation.

Joignant les gestes aux paroles, il s'avança en prenant un frisbee. Une fois en place, il arma le tir d'un ample geste et lança en coup droit. À la stupeur générale, le frisbee traversa tout le terrain pour aller se poser doucement dans l'herbe de l'autre côté de la largeur du terrain.

Une fois son lancer terminer, le jeune ados regarda l'entraîneur, attendant ses instructions de fin d'épreuve.

- Ah... Une fois que vous avez fait votre lancer, se ressaisit ce dernier. Mettez vous de ce côté-là, signifiant que vous avez validé votre lancer. Bien sûr les résultats seront donné à la fin, alors retenez bien l'emplacement de votre tir.

- Ah, coupa l'adolescent. Mon nom est Mario..."

Il marcha d'un pas assuré pour laisser la place au suivant, qui ne fut d'autres que le dénommé Freud.

" Fansine, passe après moi, comme ça on est tranquille... Tu devrais faire comme nous......

- Aurélie, lui chuchota sa prétendue sœur.

- Aurélie. Si tu te sens en accord avec notre choix à nous trois, fais comme nous...

- Comme vous ?"

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