La nuit fut longue... J'ai eu beaucoup de mal à dormir après ce qui s'est passé. Et là, encore, je me suis réveillé dans cet enfer...

J'étais fatiguée, perturbée et surtout, effrayée... Sekai et Enko sont mort le même jour et j'ai bien peur que cela recommence.

Je me suis levée après quelques minutes de réflexion dans mon lit. J'avais faim et je n'avais pas mangé hier soir. Il fallait donc que je me rende au réfectoire...

Et à ma grande surprise...
- Salut ! s'exclama Kalin avec un léger sourire forcé.
Ils étaient tous là.
- Désolé si on ne t'à pas attendu, dit Karuma gêné. On avait tous très faim.
- Il n'y a pas de mal, souriais-je en m'asseyant avec eux.

Nous avons tous décidé d'oublier cette histoire et de passer à autre chose. Après tout, ce n'était qu'une simple erreur... Enko n'avait pas réfléchi. Personne ici ne comptait tuer ou se laisser tuer. Nous nous faisions confiance.
- Hahaha, s'exclama Akira. J'espère qu'on va avoir de nouvelles occupations, à l'étage.
- Oh, c'est vrai, ça, répliqua Shiro. Quand est-ce que ce sera ouvert ?
- Ça l'est sûrement déjà, répondit Ryu.

Nous nous sommes tous regardés, l'air de dire que nous allions tous vérifier cela après le petit déjeuner.
- Comme je vous l'ai dit, je reviens du futur, souriait Hozuki. Et là-haut, il y aura de disponible aujourd'hui, une bibliothèque et une salle de jeu.
Personne n'y croyait. C'était sûrement trop beau pour être vrai.

Le déjeuner se termina. Nous nous sommes donc tous séparés pour visiter chaque pièce en groupe. Avec Kalin, Daisuke, Ryu et Nagisa, je me suis rendue dans le laboratoire ultime du séducteur.

Il faisait tout noir. Kalin trouva un interrupteur et devint rouge en voyant ce qu'il y avait.
- Oh mon dieu ! s'écria Nagisa. J'veux passer mon temps ici !
- Tu plaisante ? s'exclama Daisuke, surpris.
Kalin, la main sur son visage, souriait, gêné.
- Je suis un séducteur, pas un malade du sexe...

Il y avait un grand lit, une étagère remplie de jouets sexuels, des menottes... Des masques...
- Je ne te jugerais pas, souriais-je pour le taquiner.
- J'espère bien...

Nous avons préféré passer à l'étage où nous avons croisé Hozuki, suivie de trois camarades inquiets. Intéressant... Il y avait un ascenseur pour Shiro !
- Ça ne va pas ? demanda Ryu.

Chiemi, Janice et Akira étaient pale.
- Tout va bien, souriait Hozuki. Ils ont juste pris conscience d'une chose...

Elle s'approcha de moi, souriante.
- Je ne suis pas une menteuse...
- Hein ?

Elle s'en alla rapidement avec les trois autres. C'était très étrange. Nous avons donc continué d'explorer l'établissement...

Il y avait bel et bien une bibliothèque ouverte ainsi qu'une salle de jeu... Alors l'ultime voyageuse... Revenait vraiment du futur ?

C'était improbable et pourtant...
- Regardez, souriait Daisuke. Demain, j'aurais mon laboratoire.

À cet étage, il y avait une piscine, quelques laboratoires, la bibliothèque, la salle de jeu et une porte menant au deuxième étage...

Nous avons donc tous profité de notre temps libre à jouer, à lire et à discuter... Puis nous passâmes une nouvelle nuit ici...

« Ding, Dong, Ding, Dong »

Il était huit heure et il fallait se lever. Je suis allée au réfectoire et je me suis arrêtée devant la porte... J'entendais une dispute...

Curieuse, je l'ai tout de même ouverte. Et devant moi se trouvaient Kalin et Monokuma...

- Va chier ! Tu es notre directeur mais tu ne sers à rien !
- C'est faux, répondit Monokuma. Je suis certes très peu présent mais c'est parce que je prépare quelque chose d'excellent !
- Mais j'te demande seulement de changer mon laboratoire ! Comment veux-tu que je m'occupe ici ? Je vais m'attacher tout seul, peut-être ?
- Oupoupou... Tu pourrais !

Kalin saisit soudain la peluche.
- Tu me prends pour un con en plus ?
- KALIN, POSES ÇA ! hurlais-je en entrant.

Monokuma lâcha alors un petit rire. En panique;'le séducteur le lança et recula. Notre directeur explosa !
- Oh bordel, s'exclama Kalin. C'est quoi ce délire ?
- Oupoupou...

Derrière moi se trouvait un nouveau Monokuma.
- C'est décidé ! Au prochain acte de violence envers moi, je vais carrément tuer tout le monde...

Cela me faisait froid dans le dos. Mais nous allions tous prendre sur nous-mêmes... Kalin et moi avons raconté aux autres ce qui venait de se passer.
- Je vois, répondit Shiro. Nous allons devoir être sages.
- Où est Janice ? demanda Loan.
- Elle est encore malade, répondit Sora. Si j'ai bien compris, elle***
- Elle est morte. répondit'Hozuki.

HEIN ?

Nous nous sommes tous levés, en panique.
- Enfin, souriait-elle, rien n'est sûr. Nous avons peut-être changés de ligne d'univers... Cependant, je l'ai retrouvé morte pendant mon dernier voyage.

En courant, nous avons tous frappé à la porte de la demoiselle. Mais nous n'avons obtenu aucune réponse. Nagisa ouvrit la porte et entra...

La demoiselle n'était pas dans son lit. C'est alors que Daisuke poussa un cri.
- Un fantôme !
- Quoi ? s'écria Miran. Que dis-tu ?

Janice marchait dans le couloir.
- Je ne suis pas un fantôme ! C'est pas parce que je suis blanche que je suis morte !
- Ah oui ? demanda le guitariste. Je n'y avais pas pensé...
Il était vraiment idiot, lui...

Janice était seulement allée à la bibliothèque. Nous n'avions rien à craindre.

C'est alors qu'une nouvelle journée commença. Seule, je m'aventurais dans les couloirs de l'académie.

TEMPS LIBRE

J'ai commencé par visiter les nouvelles salles. Je suis allée dans le laboratoire du skateur.
- Haha ! riait Ryu sur sa planche. C'est le paradis ici !
- Je vois ça ! riait Shiro à côté.

Elle l'observait depuis un moment, sûrement. Nous étions en plein air, entourés par 4 grands murs impossible à escalader... Quoique je devrais demander à Karuma.

Il y avait quelques coins de verdure, un grand pommier, une fontaine et un très grand parcours. Ryu s'amusait comme un fou.

Je suis ensuite allée dans le laboratoire du guitariste. Il était assis sur un banc au beau milieu d'une centaine de partitions éparpillés au sol. Il y avait de nombreuses guitares.
- Oh, Alice ! Veux-tu écouter mon morceau favoris ?
Je n'étais pas fan de guitare mais il avait l'air d'y tenir alors je l'ai écouté.

Pour être honnête, j'ai apprécié ! Il jouait très bien et avait l'air à fond dans sa passion. J'étais heureuse pour lui.
- Merci beaucoup, dit-il souriant, les larmes aux yeux.
- Ça me fait plaisir.
- Ecoutes... Je t'aime beaucoup Alice. Tu es quelqu'un de bien. Alors promets-moi de nous aider à fuir. Et je te promets de t'aider !

Je suis finalement allée dans le laboratoire de l'ultime coach. Elle faisait des pompes et des flexions. Il y avait de nombreuses machines de sport.
- Alors ? Prête pour un entraînement ?
- Pas vraiment, souriais-je gênée. Je vais faire un tour à la bibliothèque !
- Pas de soucis ! Reviens quand tu veux !

Je suis alors retournée dans ma chambre m'allonger sur mon lit... C'est alors que quelqu'un frappa à la porte...