Bonjour à tous ! Ici Jun en direct du local réservé au club de photographie ! J'admet qu'il est assez poussiéreux et que les membres y viennent seulement l'hiver, parce qu'il fait assez froid à Tokyo.
Cependant nous ne sommes pas là pour papoter pendant des heures sur la migration des loutres l'été. En vérité nous sommes réunis en tête à tête tous les deux car l'auteure pense bienveillant d'ajouter quelques touches à votre vocabulaire pour une meilleure compréhension de l'histoire.
Évidement cette place était déjà réservée pour Kuroichi-sensei mais sa femme vient d'accoucher et il me délègue avec soin cette lourde tâche.

Nous allons d'abord commencer par quelques éléments fondamentaux : les suffixes de politesse.
Prenons par exemple "Jun-san", Jun est mon prénom et "San" est accorder à de la politesse automatique. Il serait très impoli, ou très familier pour nous les japonais de nous appeler seulement par notre prénom ou notre nom de famille.
Parmi ces derniers, il en existe beaucoup mais dans ce livre pour le moment vous n'y verrez que les plus connus. Voici une petite liste de ceux-ci :
- San : suffixe désignant une personne que l'on viens de rencontrer ou avec laquelle l'on a peu d'affection, c'est un peu le suffixe passe partout de la langue japonaise.

- Chan : suffixe désignant une personne à laquelle on est attacher, un ami par exemple, ou une éventuelle petite amie. À noter que "chan" s'applique en règle générale aux femmes.

- Kun : suffixe désignant une personne avec laquelle on a peut moins d'affection, celui-ci se situe entre "san" et "chan". Très souvent les hommes l'utilise entre eux, entre amis surtout.

- Sensei : c'est un suffixe spécial qui désigne un professeur, par exemple : "Kuroichi-sensei".

- Sama ou dono : ce sont des suffixes qu'on utilise à une personne largement supérieure à soit, à noter que l'auteur les utilise ici en tant qu'ironie.

Vous voilà donc bien ronder sur une leçon fondamentale ! Cependant quelques notions sont encore à retenir, notamment dans notre vie quotidienne de lycéens.
Nous commençons tous les cours à 8h00 mais certains clubs ouvrent un peu avant pour des réunions de dernière minute. Tout le monde doit être présent à 8h00 voire même avant 8h00. Ensuite, vu que notre lycée n'est ni bouddhiste, ni chrétien, ni musulman, nous faisons un point en début et fin de journée dans nos classes respectives, en général le professeur fait l'appel et dans le cas des troisième années, fait passer la fiche de choix d'orientation. Nous avons ensuite de nombreux cours jusqu'à midi où nous déjeunons soit en classe, soit dehors. Nous reprenons tous les cours à 13h00 et nous terminons à 15h00, de 15h00 à 16h00 souvent nous faisons nous même le ménage, nos délégués ramassent la paperasse et nous discutons. Si le festival approche alors en règle générale nous travaillons tous par classe sur un projet. Le mien de l'année dernière au collège était "la maison hantée".
Ensuite après 16h00 environ, les activités de club démarre et le lycée ferment ses portes à 18h00.

Nous avons en Asie de l'est, des combinis (c'est le therme au Japon), ce sont de tous petits supermarchés ouvert 24h/24, 7j/7. Nous en avons en général à peut près partout en ville. Par exemple, le Seven-Eleven est une chaîne de combinis très connus en Asie de l'Est.

Certaines résidences n'acceptent pas les animaux, c'est le cas pour celle de Shiraichi-chan.

Il existe des karaokés également au Japon, on y chante dans de petites salles qu'on loue.

La St Valentin est l'époque de l'année où les filles offrent des chocolats au garçons quelles aiment et pour celle sans preux ou preuses, chevaliers ou chevaleresses, elles en offrent à leur père, frères ou amis proches.
La White Day, a lieu un mois après la St Valentin, cette fois-ci c'est au garçons de donner des chocolats au filles qu'elles aiment. Certaines filles, passent leurs chocolats à leurs amies, afin de ne pas paraître trop "Don juan" quand elles rentrent chez elles.

Notre lycée est un lycée public mais il existe aussi des lycées privés ou on accepte soit que les garçons, soit que les filles. Ces établissements sont souvent mieux réputés en terme de morale que les établissements publics.

Je crois que j'ai fais le tour des problèmes ! S'il y a encore des questions, posées les, j'y répondrais par le biais de l'auteure. C'était Jun, en direct du local de photographie du lycée. Bye bye.