Je suis endormi et j'entend à nouveau des bruit de pas. Je me réveil, c'est eux. Ils entrent par la porte ne donnant pas sur Sachaa. Une mallette a la main, ils sont 4. Je reconnais le maigrichon  aux yeux de vautours. Que va t'il me faire cette fois-ci? Il ouvre la mallette qu'il tiens et en sort un assortiment d'aiguilles de toutes tailles. On m'immobilise les mains et les jambes. Cette fois ci l'un d'entre eux me tiens aussi la tête. Ca va commencer. Je l'observe préparer son matériel méticuleusement, le regard inquiet. J'ai peur. J'ai encore mal après ce qu'ils m'ont fait. Il les reparties par tailles. Et avec la précision d'un chirurgien, il introduit la première a la base de ma gorge. Je crie, les larmes coulent à flot.imperturbable, il prend la 2eme et la place sur ma joue droite. J'ai mal, trop pour me contrôler et je commence à me débattre. Je sais que ça ne mène à rien mais mon corps agit sous l'effet de la douleur. L'oeil de vautour se stop. Au même moment l'homme à ma droite l'huile quelque chose que j'imagine vouloir dire : - tu va arrêter de bouger oui!
Et de son poings droit il frappe mon ventre. Si fort que j'ai eu l'impression que tous mes organes remontent pour que je les vomissent. Je vomis , du sang. Sonné par se coup et encore submergé par la douleur je ne réagis pas lorsque' oeil de vautour me saisit par le menton. Il tourne mon visage défiguré par la douleur vers lui . L'homme me tenant la tête écarte les paupières de mon oeil droit. Si fort que je crois qu'il cherche à faire sortir mon oeil. Oeil d'aigle introduit alors un aiguille dans mon oeil. Je crie, si fort que je n'entends plus rien. Il fait de même à l'autre oeil. Je perd connaissance.
A mon réveil, j'ouvre les yeux et stupéfait réalise que ma vue est toujours la même. L'ai-je rêvé? La douleur submerge tous mon corps. Est ce que c'était déjà comme ça?  Je ne sais plus. La porte de ma chambre s'ouvre à nouveau. Mon coeur s'accélère. Là, entre un homme tenant un plateau. Dessus il y avait de l'eau, du pain et une assiette avec ce que je crois être de l'herbe en bouillie. Il me fait m'assoir,  me pose le plateau devant moi avant de s'écarter un peu, dos au mure. Comme pour être sure que je mange. Je me penche vers le plateau. L'odeur du plat de fait des hauts de coeur. Je vomis. Je prend alors l'eau pour essayer de faire passer mes nausées. L'eau a un arrière goût ignoble. Mais assoiffé, je bois tous le verre. Je me saisie de pain, dure comme une pierre. Je ne sais pas comment je vais faire pour pouvoir croquer la dedans. Mon ventre se noue. J'ai trop faim, je ne sais pas combien de temps est passé depuis que je suis ici. C'est mon premier repas. Alors j'inspire profondément et prend une grosse cuillère de la bouillie verdâtre. Le goût est aussi ignobles que l'odeur. Je me force à avaler. Pour ne pas vomir je m'imagine manger un bon bout de viande, tendre, comme le fait maman. Arrivée à la moitié de l'assiette je me stoppe. Je ne peux pas en manger plus. L'homme, prend alors le plateau et s'en va. Je suis désespérer. Même les repas ici sont de la torture.

Jour après jour nos bourreaux viennent nous voir. Je ne sait pas ce qu'il me font ni pourquoi. Cherche t'ils à voir mes limites? Jusqu'ou je peux aller avant de devenir fou ou de mourir? Je ne sais pas. Ils me piquent tous les matin et tous les soir. Le produit est très douloureux. Mais ce n'est pas le pire.
Il est l'heure. 4 bourreaux entre. Toujours le même oeil de vautour accompagné de différentes personnes à chaque fois. Ils parlent une langue que je ne comprend pas. J'ai peur mais je commence à m'habituer à ce sentiment qui ne me quitte plus.
Deux bourreaux m'immobilise les mains et les jambes. C'est inutile , je ne me débattrai pas. Maintenant je sais que si je me débat ça fait encore plus mal , alors je resterai immobile.
Ils ouvrent la mallette qu'ils apportent toujours, cette mallette que je déteste tant. À l'intérieur tous le nécéssaire de torture: ciseaux, couteaux, aiguilles, éplucheur.... Il saisie les aiguilles. Il commence a m'en mettre une sous l'ongle du pouce. Puis d'un mouvement à la verticale l'arrache. Il continu avec chacun de mes ongles. Les mains, puis les pieds. Je crie, je pleure. C'en est trop. Ils m'ont déjà tous pris, qu'est ce que j'ai fait pour mérité ça? Ils m'enlève même mes propres ongles maintenant? Même ça je ne peux pas le garder?

Cette fois -ci je ne perd pas connaissance. C'est une première depuis que je suis ici. Oeil de vautour parait satisfait. Il dit quelque chose à ses hommes pis s'en va. Je frémie. Que vont-ils me faire? Je n'ai plus de force. Les 3 hommes réalise alors en simultané un jutsu. Ils place leur main au dessus des miennes et de mes pieds. Et a ma grande surprise la douleur diminue légèrement. Ils font ça quelques instants puis s'en vont. Me laissant sidéré.  Tous s'explique. Mon torse, mes yeux, ce n'était pas un rêve ! Je ne perd pas la raison! Ils me soignent après! Mais pourquoi ? Pourquoi me torturer pour après me soigner ? Pour me faire tenir plus longtemps? Pour après me torturer plus? Pourquoi ? Je ne comprends rien.