Chap 4: prisonniers
Les minutes paraissait êtres interminable. Le temps passait lentement, c'était comme s'il s'était arrêté . Je ne savais plus si on était le jour où la nuit. Ma cellule était toujours dans le noire. Aucun bruit ne se faisait entendre. Je n'ai vu personne pendant un bon bout de temps. Pour me rassurer et ne pas être englouti par ce qui m'arrivait je me suis créé un repère temporel. Alors je créa mon idée de la durée d'une journée ici. Une journée serait équivalente à deux passage de oeil de vautour. Il ne venait pas toujours. Juste 2 fois à des moments très espacé. Il m'a fallu plusieurs "jour" pour conclure cela. Ne pas avoir de notion du temps me rendais vulnérables, encore plus que je ne le suis déjà. Ca me rendais anxieux et à leur merci sur le plan psychique. J'avais la sensation de glisser petit à petit vers la folie. J'en avait peur. Le noire, la solitude, la douleur, tous était source d'angoisse et me dévorait petit à petit. Je n'ai vu personne pendant un long moment. J'ai faim. Il revenait pour refaire la même chose avec le parchemin plusieurs fois les premiers "jour". Comme s'ils n'avaient pas finie, qu'ils devaient recommencer.
Lorsque je commençait a perdre conscience ils arrêtaient et partaient. C'est après quelques temps que je m'en suis rendu compte. Ainsi à partir de ce jour là, la torture est devenu mon quotidien. Mes cries était les seul son que je parvenais à émettre depuis que je suis ici. de plus en plus fort, de plus en plus long. Je me débattais constamment, essayant de me défaire des chaînes. Encore, et encore. Même si je n'y arrivais pas, même si j'avais mal. Je devais faire quelque chose. Je devais trouver le moyen de sortir d'ici.
La douleur, la peur, la faim ne me quittait plus. Pour manger un homme venait et enfonçait un tuyau dans ma gorge puis y versait un sorte de pâte odorante. C'était comme si ma gorge se déchirait. Une douleur inimaginable, mais tellement inférieur aux autres qu'ils pouvaient me faite subir. C'était parce que je me débattais. Parce que je résistais toujours. Une punition. Car il m'arrivait aussi de crier pour essayer de communiquer avec Sacha. Pour voir si tout allait bien. Même si je n'arrivais pas à émettre de son intelligible. Je voulais essayer. C'est comme s'ils essayaient d'étouffer ma voix, de punir ma gorge. Comme s'ils me faisait comprendre qu'il valait mieux que je me taise car je suis à leur mercis. Ils font ce qu'ils veulent de moi.
La faim, a peur, la douleur étaient devenu notre quotidien. Sacha et moi étions si près l'un de l'autre mais pourtant si loin. On ne pouvais rien faire d'autre que de s'entendre crier, impuissant, lorsque les cries étaient assez fort. On arriver à échanger des regard lorsqu'ils se ouvraient la porte donnant sur sa salle. C'est juste ce petit moment, ces quelques secondes qui suffisaient à me redonner espoirs, à me donner du courage et à ne pas devenir fou. Son regard rassurant me disait de ne pas m'inquiéter, que tout irai bien. Elle essayait de me rassurer. Mais je voyais bien les marques qu'avait laissé les larmes sèche sur ses joues. Elle faisait de son mieux pour moi. C'était mes instants de bonheur. Elle était là, elle allait bien. Je me jurait de devenir fort et de réussir à nous sauver. J'aimais Sacha et cela suffisait à m'éviter de perdre pied.
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