Sᴏᴍᴇʙᴏᴅʏ ᴡᴀᴛᴄʜɪɴɢ ᴍᴇ ᵐⁱⁿʰᵒ ᵃⁿᵈ ʲⁱˢᵘⁿᵍ
Jisung avait eu la bonne idée de regarder un film d'horreur, seul, le soir d'Halloween. Mais il ne se doutait pas que cette fiction tant redoutée deviendrait sa réalité, horrifiée.
Os dans le cadre d'Halloween, mais je préviens : je n'ai jamais écrit sur ce thème, donc ce ne sera pas de l'horreur mais plutôt de l'oppression, un sentiment de stress, mais pas de sang ni de meurtre. Ne vous attendez pas à ne pas en dormir de la nuit quoi jpp--
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Un dernier cris retentit dans l'habitat des Han, faisant donc sursauter Jisung pour la dernière fois, il l'espère, de la soirée. C'était un screamer plutôt coriace, avec en plein écran une énorme tête ensanglantée, tenue par une espèce de créature venue tout droit des enfers, couverte de cicatrices en tout genre, et les yeux noirs comme l'ébène. En soit, c'était cauchemardesque, et le bleuet frissonna d'effroi.
Jisung avait eu la si bonne idée de se regarder un film d'horreur, alors que ses parents étaient partis et qu'il était donc le seul être vivant, pensait-il, dans cette maison. Hors, il se rendit rapidement compte que ce choix là n'était aucunement rassurante, surtout un soir d'Halloween alors que le chant des loups faisait rage dehors.
Un cadre vraiment rassurant dit donc.
Tremblant, de froid mais aussi de peur, il mit sa couette au dessus de sa tête, éteignant à l'aveuglette la télé qui passait en boucle l'affreux générique du film. Sauf qu'étrangement, il n'eut pas le temps de toucher la télécommande que, non seulement la télévision s'éteignit, mais aussi absoluement toutes les lumières de la maison, passant de la cuisine, à la salle de bain, au salon, le faisant donc encore une fois sursauter et lâcher un petit cris peu viril.
“ bon sang, c'est quoi ce bordel ? ”
En même temps, et comme pour achever sa terreur naissante, le cris d'une meute de coyotes ou de loups retentit, brisant le silence qu'avait créé le manque de lumière. Jisung pris une inspiration, s'accrochant aux bords de son plaid et se leva pour marcher à petits pas jusqu'à son entrée où était disposée la boîte contrôlant l'électricité, et donc la luminosité.
Cependant, plus il s'approchait, plus il distinguait une ombre devant la porte. C'était comme dans les livres : la porte était en verre, laissant le loisir aux propriétaires de la maison de voir absolument tout ce qui se passait, sans les détails, au travers du battant en bois. Et ici en l'occurrence, c'était une silhouette noir, appuyé maladroitement contre le mur, qui avait une main posée et compressée contre sa cuisse.
Retenant son souffle, Jisung alla vers la cuisine, pris un couteau, et s'approcha une seconde fois de la porte. Sauf que l'ombre avait disparue. Avec précaution, et regardant par le verrou s'il n'y avait personne, il ouvrit la porte, lentement et doucement, et observa les alentours, le couteau devant lui, servant comme arme. Ne voyant et ne distinguant rien, il baissa la tête et lâcha son ustensile de cuisine, sous le choque, les larmes perlant sur ses joues.
Ce qu'il fallait savoir sur le film qu'il venait de voir, c'était que toute l'intrigue était basée sur une seule chose : une rose rouge, remplie d'épines. Au tout début, on pouvait voir une femme -du même âge que Jisung d'ailleurs-, ouvrant sa porte et se retrouvant face à une rose, disposée sous une cloche. En la prenant, elle se coupa le doigt et ne fit donc pas attention à ce qui se tramait à côté d'elle et surtout, en dessous d'elle. Et de là, tout était parti en vrille, et à la fin, la fille a été retrouvée morte sur le perron, la fleur dans la bouche, les épines décorant son cou, les yeux en dehors de leurs orbites et une lettre dans la main.
La même lettre et la même rose qui se trouvaient aux pieds de Jisung.
“ s-si c'est une b-blague, c'est vraiment p-pas drôle ! S'écria-t-il, menaçant en reprenant son couteau. Minho, si c'est toi, j'te jure que cette fois j'vais pas te rater, b-bâtard ! ”
Le dit Minho était son voisin de longue date qui aimait beaucoup charrier et embêter son cadet, à coup de canular, de farce et tout ce qu'on pouvait faire pour causer un semblant d'arrêt cardiaque. Sauf qu'à cet instant, personne ne lui répondit, faisant donc naître un début de larmes sur les pauvres joues de la victime. Les mains tremblantes comme des feuilles, Jisung prit du bout des doigts la fleur et la lettre, les jettant à la poubelle, loin de lui.
Lorsqu'il revint dans sa maison, il eut à peine le temps de fermer sa porte que des coups forts et puissants s'attaquèrent au bois, frappant de toutes leurs forces.
“ Jisung, ouvre s'il te plaît, c'est moi ! Il s'passe un truc trop biza- ”
Le nommé ne chercha pas plus loin, ouvrit la porte, tira le bras de la personne derrière celle-ci avant de fermer le battant et de pleurer, à chaudes larmes, se réfugiant dans les bras du grand brun.
“ wo wo wo wo, Ha-Hannie, il t'arr- eh, pleure pas, j'suis là...
— M-minhoooo- ”
Il éclata en sanglots sous le regard surpris et ahuris de son aîné, qui essaya de le réconforter comme il le pouvait, passant délicatement ses doigts sur sa nuque, massant ses petits cheveux tendrement. N'ayant pas le contexte, Minho attendit silencieusement que son cadet se calme, se contentant de le bercer dans ses bras, leur tête dans le cou de l'autre.
Plusieurs minutes passèrent avant que le plus petit ne réussi à reprendre une respiration normale, ne se contentant que de renifler par la suite. Après avoir réparé le problème des lumières -qui n'était en fait qu'un bouton appuyé vers le bas au lieu de vers le haut-, le brun le conduisit jusqu'au canapé, où tout deux se laissèrent tomber d'un même mouvement.
Le chant du loup grondait toujours dehors.
“ ça va mieux ? Le cadet acquiesça. Bon, et si tu me racontait maintenant ? ”
Jisung pris une grande respiration, fermant les yeux, avant de laisser sa bouche parler d'elle même, se remémorant peu à peu la situation, le faisant repaniquer un tant soit peu.
“ m-mes parents m-m'ont dit qu'ils partaient p-pour Halloween, d-du coup j'me suis dit que c-ce serait une bonne i-idée de regarde un film, Rose letter, t-tu- sais... S-sauf qu'à la fin, toutes les lumières s-se sont éteintes, et j'ai reçu u-une lettre et u-une rose...
— comme dans le film...
— hyung j'vais mourir ? ”
Le plus âgé ricana nerveusement avant de secouer la tête. Bien sûr que non, personne n'allait mourir, enfin il l'espérait et ferait tout pour les protéger.
“ non, j'te promet que non. Tu as lu la lettre ?
— j-je... Je l'ai jeté... À la poubelle... ”
Minho eut un mouvement de recul, ne pouvant se retenir de sortir un petit bruit de gorge, et sa langue claqua d'elle même contre son palet. S'il jugeait ses connaissances en terme de filmes d'horreurs, il peut dors et déjà dire qu'ils seraient mort à l'heure qu'il est, seulement en jettant les armes du crime. Surtout si on se base sur le film que venait de voir Jisung, puisque c'est là où la colère de cet entité inconnu a été sollicitée.
“ et... Et pourquoi tu es venu, toi, hyung ?
— une cassette a été livrée devant ma porte. On a aussi éteint toutes mes lumières, ça fait vraiment flipper et j'me demande si c'est pas une connerie des gosses de madame Hwang, encore.
— t-tu penses qu'ils au-auraient pu aller jusque là, j-jusqu'à réussir à é-éteindre toutes les lumières ?
— j'en sais rien Jisung, soupira Minho. J'aimerais juste trouver une explication rationnelle à ce bordel.
— e-et elle parlait de quoi, la c-cassette ? ”
Il eut un moment de silence où Minho baissa la tête, se mordant la lèvre.
“ c'était une vidéo de ma maison, une compilation plus exactement de chaques côtés de ma maison sous tous les angles possibles et à différents moments de la journée. Par exemple... Par exemple sur un segment, c'est vu de face, le matin. Puis sur un autre, c'est vu de plongée, le soir. Et ça... Et ça pendant vingt quatre heures... Si j'suis venu, c'est pour voir si tout vas bien. Je t'ai entendu crier de là où j'étais, de mon jardin, et... Et j'ai vu une ombre aussi, quelqu'un qui se promenait devant tes fenêtres et ta porte, il avait l'air mal en point.
— oh mon dieu, j'vais m'évanouir. ”
Et ce n'était pas une hyperbole ou des paroles en l'air, le teint de Jisung était encore plus pâle qu'un mort, et sa respiration était aiguë et hachée, il allait vraiment s'évanouir s'il ne se calmait pas. Et cette situation, Minho ne savait pas comment la gérer, d'autant plus que lui aussi commençait à doucement paniquer.
Et sa panique monta en flèche quand, du coin de l'œil, il vit quelque chose, ou quelqu'un, bouger derrière les rideaux de la fenêtre.
On les observait, et ce, depuis longtemps.
Ne voulant pas achever son cadet, Minho tenu silence, essayant de calmer sa respiration pour ne pas alarmer Jisung, hors quand son regard croisa une paire d'yeux, il ne su comment réagir et recula sur son siège, emportant le plus petit avec lui. Plus petit qui avait vu la scène.
“ Holly shit Lino, on va crever.
— mais tais-toi, imbécile. ”
La voix de Minho craqua, en même temps que sa carapace d'homme fort, virile avec des cicatrices. Ici, il tremblait et semblait avoir peur, comprenant enfin toute la dangerosité de la situation.
Quelqu'un, possiblement armé et mal en point, était devant eux, à les observer et leur voulait, manifestement, pas que du bien au vu des étranges événements passés. Se levant, il emporta Jisung dans son élan et se précipita vers les rideaux pour les fermer, ensuite il pris son téléphone afin d'appeler la police mais le réseau, étrangement, a été coupé. Plus aucune barre, et plus d'issues.
“ okay, là ça devient vraiment effrayant. J'vais aller dehors retrouver la lettre, toi, tu restes ici. Et si je reviens pas au bout de cinq minutes, ferme la porte. Capté ? ”
Jisung acquiesça, ne retenant que la moitié des mots, et s'enfuit sous les couettes de son canapé, tremblant comme une feuille, au milieu des coussins. Minho souffla et quitta la demeure, laissant le jeune Han à son triste sort qui poussa un cri en entendant un toquement provenant de la fenêtre, là où la dite silhouette se trouvait. Il sanglota, affolé, avant de se boucher les oreilles en entendant le bruit se répéter et ce, de plus en plus fort. Il priait pour que l'aîné revienne au plus vite.
Les toquements étaient effrénés, brusques et forts. Jisung avait ce sentiment d'insécurité qui se renforçait de minute en minute, et les larmes chaudes qui roulaient depuis ses paupières inondaient complètement ses joues. Il frôlait la crise d'angoisse, et cette angoisse croissait de minute en minute suite à la fuite de Minho vers son jardin. Il était tétanisé.
Soudain, il entendit un étrange bruit venant de dehors, mais pas vers sa fenêtre. Non, ils venaient de la porte, là où était, devait être, Minho, là où il a disparu. Ce bruit, il ressemblait à un corps qui rencontre brutalement le sol.
La respiration anarchique, Jisung quitta des yeux la fenêtre des enfers pour se lever du canapé et s'approcher de l'entrée, le couteau de tout à l'heure de nouveau en main. Armé, il regarda par le juda du bois, et vis avec effrois Minho, par terre, le corps tourné vers les poubelles et les yeux fermés, comme s'il dormait. Et une flaque rouge énorme autour de sa tête, comme du sang.
La tête du blondinet commença à tourner, sa vue se floutant et il hurla en mettant les mains sur les oreilles, comme un mécanisme de défense. Le corps inanimé de Minho tournait dans sa tête, des voix affreuses revenant sans cesse en boucle près de ses oreilles. Un rire résonna parmi tout ce boucan, sinistre, sadique et surtout farceur, comme si pour celui-ci, ce n'était qu'un jeu. Comme si la vie de Minho, qui venait possiblement d'être retirée, n'était qu'un jeu. Il revit les mots de Minho, tournant et retournant, déformés et réformés, et l'air commença à ne plus rentrer dans ses poumons.
Il suffoquait, littéralement.
“ sung ? Isung ! Jisung ! ”
Quelqu'un le secoua brusquement, les mains sur ses épaules. Cependant, il n'y avait personne devant lui. Il fronça les sourcils, les paupières s'ouvrant difficilement.
Attendez... Depuis quand il avait fermé les yeux ?
“ Bon, Jisung, c'est bien beau tout ça mais... DEBOUT !!! ”
Et il se réveilla en sursaut sous le puissant cri, le visage de son voisin, roux, une cicatrice barrant son doux visage animé, juste devant le sien. Jisung hurla face à la réincarnation de Chucky, la célèbre poupée hantée, faisant rire Minho face à lui.
“ je rêve où tu t'es endormi en oubliant complètement qu'on devait se mater Rose letter pour Halloween ?
— NON PAS CE FILM !! ”
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Yo J'AI ENFIN FINI MDRRRRRR
J'en pouvais plus sérieux-
Avouez, c'était un peu stressant mdr ? En vrai j'en sais rien mais ça m'a fait bien rire, et maintenant je fais que fixer ma fenêtre en ayant peur de voir une silhouette derrière jpp-
J'ai essayé de poster un petit os pour Halloween parce que, eh ouais, c'est ma fête préférée de l'année eheh J'sais que cet écrit ne fais pas beaucoup peur mais on est dans le thème et j'ai vraiment beaucoup beaucoup aimé le faire dOnC bOn- :)
Dites, vous fêtez Halloween vous ? Et si oui, vous êtes déguisez en quoiiii ? :]
Bref j'espère ça vous a plu, et que, pour ceux qui ne fêtes pas Halloween, bah ça refera votre soirée ptdrrr (nan j'ri hein-)
En tout cas, passez une bonne soirée, et dites vous que les threads de Squeezie et de Noa sont dispo si vous voulez vous faire peur lol :p
Prenez soin de vous, j'vous aimes du fond de mon cœur <3
See you soon~
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