7. MOON
- J'ai vraiment honte de me ramener en cours dans cet état là. Peste Max. Nan mais regarde moi.
- C'est pour ton bien.
- Arrêtez de dire ça ! T'a jamais eu à le supporter, tu sais pas ce que c'est !
- Tu sais, je t'ai toujours laissé ton espace, je t'ai jamais posé de questions. Mais tu sais que tu peux me parler hein ?
- C'est bon lâche moi.
Je soupire et on arrive au point où on se sépare habituellement.
- Surtout veille à ce que ça reste propre. Laisse personne y toucher.
- Lâche moi je t'ai dit ! T'es pas ma mère à ce que je sache.
Il plisse les lèvres en réalisant ce qu'il venait de dire.
- Moon, je...
- Non t'a raison. Je sais même pas pourquoi je m'inquiète pour toi de toute façon. Fais ce que tu veux Max, j'en ai plus rien à foutre.
Il me regarde partir sans rien dire. Je déglutis et passe à toute vitesse devant mes amies pour me réfugier derrière l'école.
Je m'abaisse alors que cette douleur dans ma poitrine réapparaît. Les larmes me montent aux yeux en y repensant. Qu'est-ce qui ne va pas chez lui ? J'aimerai l'aider. J'aimerai pouvoir le débarrasser de tous ses maux et en faire les miens. Juste pour qu'il aille bien. Je ne fais que m'inquiéter pour lui, je ne sais jamais à quoi m'attendre, il fait pire à chaque fois. J'ai tellement peur pour lui.
Les larmes se mettent à couler sur mes joues alors que je ne peux retenir ma tristesse plus longtemps. Je grimace encore à cause de cette douleur et peine à respirer.
Je me relève et m'appuie contre le mur en essayant de reprendre mon souffle.
J'ai l'impression que tout part de travers.
Je me retourne en entendant des pas et je vois Nash se tenir là avec un air sérieux.
- Qu'est-ce que tu fous là ?! Je me retourne en essuyant mes larmes.
Il attrape mon bras doucement et me tire contre lui avant de m'entourer de ses bras. Je reste stoïque par son geste.
- Qu'est-ce que tu fais ? Je demande la voix tremblante.
- Je te console ? J'arrête si tu veux...
Je m'accroche à lui en fondant en larmes. C'est le premier à le faire. Et le pire c'est que je ne l'apprécie même pas. Mais c'est le seul qui veut bien me consoler, et j'en ai besoin. Je n'avais pas réalisé à quel point j'en avait besoin jusqu'à ce qu'il le fasse.
Et d'un seul coup, la douleur s'évaporait, ce poids sur mes épaules s'envolait et je me sentais plus légère.
- N'arrête pas.
- D'accord. Il dit avec une voix réconfortante.
J'enfonce ma tête dans son épaule en fermant les yeux.
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