24 décembre 1993 : capture
Média : @xflattery (instagram)
Le plan sonnait vraiment très mal.
« Vous allez enfermez trois élèves et un rat dans un placard à balai, leurs faire toucher un portoloin qui les emmèneront à la Cabane Hurlante où vous avec installé une cage neutralisante de sortilèges ? répéta Sirius, qui malgré toutes les fois où il avait violer le règlement de cette école, se souciait beaucoup de son respect quand il s'agissait de la protection de son filleul.
Mme Pomfresh et McGonagall échangèrent un regard.
- Nous pouvons aussi les envoyer directement dans le bureau de Dumbledore. proposa la première. J'ai eu l'idée de la Cabane Hurlante grâce à Remus.
- Je ferai venir Albus, refusa McGonagall, il voudra tout contrôler et n'appréciera surement pas qu'on installe une cage dans son bureau sans en connaitre la raison.
- Et puis iels sont déjà enfermé∙es » avoua Remus en grimaçant. Il crut que Sirius allait l'étrangler.
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« Tu es sûre que ton portoloin est assez grand ? s'assura Pompom à Minerva.
- Mon portoloin est un balai, qu'est-ce que tu veux que j'enchante d'autre dans un placard à balais ? »
À peine avait-elle terminée sa phrase que la maison fragile tangua dangereusement sous les nouveau∙elles arrivant∙es.
La plus réactive était une jeune fille aux cheveux afros formant une véritable crinière qui se releva agilement et menaça tout le monde de sa baguette... avant de se rendre compte qu'elle visait deux de ses professeur∙es. Derrière elle un garçon roux se levait bien plus péniblement en cherchant son rat des yeux. Ne le tenait-il pas dans sa main, une seconde plus tôt ?
Enfin, Le dernier fronçait ses sourcils noirs, maudissant ses lunettes "cassées comme toujours". Il avait des traits connus, les yeux d'un vert perçants. Les traits de James, les yeux de Lily. Ceux qui ne l'avait encore jamais vu en furent troublés. Une sensation pénible de tristesse broya le coeur de Regulus en se souvenant encore une fois de la mort de James.
Derrière le petit groupe d'adolescent on vit un homme qui ne ressemblait plus vraiment à un homme. Tous∙tes savaient qu'il s'agissait de Peter, mais tous∙tes peinait à le reconnaitre. Il n'avait plus le visage du Peter qu'iels connaissait ni sa personnalité. Remus et Sirius ne virent pas la moindre trace de leur ami en lui. Que lui était-il arrivé pour qu'il en vienne à ce point ? Le Peter que Remus avait connu était quelqu'un de gentil, de bienveillant, de loyal...
Le loup-garou ferma très fort les yeux durant un instant pour chasser la pensé qui galopait dans sa tête :
C'est de ta faute s'il est comme ça. C'est toi le responsable de ce qu'il est devenu.
Des lattes de bois grises grincèrent. On pouvait voir la marque des très nombreux coups de griffes de Remus lors de ses premières transformations, toujours gravée sur les murs malgré le temps. Dehors la nuit était tombée, tôt à cause de l'hiver et les animaux et créatures se tenait tranquille, comme pour écouter.
Harry s'avança d'un pas et prit la parole le premier. On songea qu'il avait dans la voix une pièce ressemblante à celle de James lorsqu'il était en colère, la même détermination au fond du regard, mais quelque chose de moins... ou de plus. Des différences, ce fait, qui l'éloignait de son père en rappelant qu'il était une personne à part entière.
La rage des trois enfants eue peine à être contenue quand iels virent Sirius Black, mais son innocence fut facile à prouver quand on leurs montra Peter. Iels sortirent, laissant l'homme seul dans la cage.
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Il fallut résumer l'histoire deux fois, ce soir là. D'abord au trio d'adolescent∙es puis au directeur à la longue barbe blanche, qui, comme convenu, se trouva blessé que personne ne lui ai accordé sa confiance.
Dans un coin à part, assis par terre, Harry, Ron et Hermione regardaient tantôt le sol, tantôt l'homme dans la cage. L'autre trio, celui des trois adultes de la génération précédente étaient appuyés debout sur un mur. Sirius et Regulus ne disant rien et Remus envahi de mouvement parasites qui traduisait son stress. Le silence des deux frères ne l'aidait pas.
Au bout d'un moment qui sembla interminable, Sirius prit la main de Remus pour l'emmener dans une autre pièce sous quelque regards confus qu'il ignora superbement.
Remus eut l'impression que tout le monde les entendait, que leurs pas à eux grinçait bien plus et résonnait d'avantage dans la Cabane Hurlante.
Il s'apaisa en se trouvant dans un autre endroit, Sirius le regardant. Le coin de ses lèvres s'étira en un sourire dévastateur.
« On a réussit.
- Ne crie pas victoire trop vite. » alerta Remus, détestant se réjouir de quelque chose avant d'en avoir la certitude.
Tout était éphémère et il ne l'oubliait pas. Il gardait encore en travers de la gorge l'euphorie qu'il avait ressentie au début de sa cohabitation avec Sirius, du temps de la première guerre... Il avait suffit d'une soirée pour faire tout partir en fumé.
Sirius leva les yeux au ciel. Il était loin d'être adepte de cette philosophie. Lui, il voulait tout savourer à n'en plus pouvoir, vivre à fond et ne pas se torturer de questions.
Et là, il avait seulement une folle envie d'embrasser Remus.
« Soit pas rabat-joie. lui chuchota-t-il en s'approchant bien près mais pas trop, attendant l'accord de l'autre.
- Tu es sûrx ? »
On devinait tout ses doutes.
Que vas-tu dire à Harry ? Tu es sur que tu veux qu'on recommence ? Et si ça finissait mal ? Et si on se fâchait ? Si on se quittait ? Je serai mal, sans toi. Je me souviens comment j'étais vide avant que tu ne revienne ? Et si c'était dangereux ? Et si c'était malsain ? Et les autres, qu'est-ce qu'iels vont dire de nous ?
Et si ça finissait bien ?
Remus souffla du nez puis rit en embrassant Sirius. Il avait embrassé d'autre personne depuis lui, la sensation n'avait pas été aussi forte. Une espèce de joie intense lui montant à la tête comme une drogue.
Ses criantes furent balayées par un optimisme utopique : Sirius s'occuperait de Harry, Peter serait enfermé, le seigneur des ténèbres ne reviendrait plus, il resterait professeur de Défense contre les Forces du Mal. Et surtout, il resterait avec Sirius. Comme il l'avait toujours rêvé.
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